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Les rencontres formatrices de La danse sur les routes du Québec, 29 au 31 mai

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La DSR invite tous les diffuseurs et agents de développement de public en danse à prendre part à des rencontres formatrices spécialement conçues pour eux. Organisées en collaboration avec le OFFTA, le FTA, Les Voyagements et Scène contemporaine autochtone, les rencontres auront lieu les 29, 30 et 31 mai 2018. Un rendez-vous à ne pas manquer afin de stimuler le travail collaboratif face au développement de la danse et approfondir ses connaissances, incluant réunion de programmation, formations et rencontres avec des chorégraphes.

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1. Inscription

Vous pouvez inscrire une ou plusieurs personnes de votre organisation, dans la limite des places disponibles.

Les frais d’inscription de 60$ incluent les frais de formations et de dîners.

2. Remboursement des frais

Attention: Vous avez besoin d’un soutien au déplacement et à l’hébergement, il est absolument nécessaire de vous inscrire avant le vendredi 6 avril 2018. L’enveloppe budgétaire étant limitée, le soutien sera accordé prioritairement aux premiers inscrits.

3. Hôtel

Vous pouvez profiter de tarifs réduits sur les chambres d’hôtels partenaires du FTA.

4. Billets de spectacle

Le FTA et le OFFTA offrent des billets à tarifs préférentiels aux diffuseurs membres de La DSR. Pour plus de détails, contactez-nous.

 

Toutes les informations sur l’horaire et les inscriptions sur le site Internet de la DSR, ici.

Offrez-vous l’abonnement du printemps!

Offrez-vous l’abonnement du printemps: 6 spectacles – près de 80 artistes et artisans sur scène!

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Le printemps ne laissera aucun adepte de danse en reste. Il s’initiera tout en rythmes à la mi-mars avec Lien(s) de la Compagnie Destins Croisés (Ismaël Mouaraki) à Méduse.

Il se poursuivra en avril avec pour la toute première fois en coprésentation au Grand Théâtre de Québec, Alan Lake, percutant chorégraphe de Québec et sa dernière création, Le cri des méduses, inspirée d’une forme d’état d’urgence. La saison serait incomplète sans la création incomparable de la Compagnie Katie Ward et sa performance immersive Infinity Doughnut. De retour cette saison, Daniel Léveillé offrira Solitudes duo, œuvre dans le sillage de Solitudes solo qui avait été présentée à La Rotonde en 2016. Le mois d’avril sera complété avec Andrew Turner et son oeuvre Duet for One Plus Digressions, qui sollicitera la capacité de visualisation du spectateur, en programme double suivi de la dernière création de l’artiste émergente de Québec Josiane Bernier, La fille d’à côté.

La programmation se clôturera par une Soirée découverte de la gigue contemporaine à la Maison pour la danse en collaboration avec BIGICO.

Acheter le PRINTEMPS avant le 22 mars 2018 et économisez plus de 60$! 

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Tous les spectacles du PRINTEMPS:

 

MAR -Destins Croisés: Lien(s)Ismaël Mouaraki

AVR – Alan Lake Factori(e): Le cri des médusesAlan Lake, en coprésentation avec le Grand Théâtre de Québec

AVR – Compagnie Katie Ward: Infinity DoughnutKatie Ward

AVR – Daniel Léveillé Danse: Solitudes duoDaniel Léveillé

AVR – Programme double: Josiane Bernier: La fille d’à côté + Andrew Turner: Duet for One Plus Digressions

MAI – BIGICO: Soirée découverte de la gigue contemporaineLük Fleury, Benjamin Hatcher, Sandrine Martel-Laferrière, Philippe Meunier, Marie-Ève Tremblay, Mélissandre Tremblay-Bourassa, Antoine Turmine, Ian Yaworski

 

LOUISE LECAVALIER : AU FIL DU CORPS, par le Voir

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Elle a 40 ans de carrière mais elle n’a pas d’âge. Incontournable figure de la danse contemporaine, la Montréalaise continue de promener sa danse survoltée sur les scènes internationales. Portrait d’une artiste flamboyante.

Photo : Jocelyn Michel (Consulat)

«Si j’étais un gars, je pourrais danser.» Pendant son enfance à Laval, Louise Lecavalier fait plutôt de la course avec ses frères, du vélo ou du baseball. Elle pense qu’en tant que fille, ses chances en danse ne sont pas grandes; une danseuse doit être belle et romantique… Elle arrive finalement à la danse à l’adolescence, un peu par hasard, après avoir vu une affiche dans un bus. «Après, ça s’est passé très vite.» Il y a notamment eu LA rencontre, celle avec Édouard Lock, dont elle intègre la compagnie La La La Human Steps. Elle en devient l’icône tandis que la compagnie se fait connaître à l’international, et va jusqu’à danser dans les spectacles de David Bowie. En 2006, Louise fonde sa propre compagnie, Fou Glorieux. Sa carrière est jalonnée de nombreux prix et distinctions: Bessie Award, insigne d’Officier de l’Ordre du Canada, prix de la personnalité chorégraphique de l’année du Syndicat de la critique, Grand Prix du Conseil des arts de Montréal, Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle, prix Denise-Pelletier…

Une carrière qui a inspiré Raymond St-Jean: le réalisateur sort le 30 mars Louise Lecavalier – Sur son cheval de feu, un documentaire vibrant qui dresse le portrait de la danseuse de 59 ans. L’initiative fait au début un peu peur à Louise, peu encline à être accompagnée par une caméra pendant un an. «Mais j’ai vu le film de Raymond Une chaise pour un ange, et ça m’a décidée à le rencontrer. La danse y était très bien filmée…» Le documentaire suit Louise à Paris pendant qu’elle y présente un spectacle, puis revient à Montréal pour parler de son enfance, sa carrière, photos d’époque à l’appui. Des entrevues évoquent ensuite ses pièces et le processus de création («une improvisation, libre et totale»), et l’équipe du film se rend jusque dans sa maison. La danseuse et la femme sont racontées par ses jumelles, quelques partenaires de danse (dont Marc Béland, «une de mes relations les plus importantes, très particulière»), son assistante à la chorégraphie ou encore son entraîneur sportif. […]

Lisez l’article complet de Marie Pâris, pour le Voir, le 8 mars 2018, ici.

Rencontre autour de la danse, résidence de Paul-André Fortier

Extrait d’une entrevue de Rose Carine Henriquez, dans la section scène de Voir.ca, le 27 février 2018 :

« La Rotonde, diffuseur en danse contemporaine, a offert au chorégraphe Paul-André Fortier une résidence de création à la Maison pour la danse de Québec. Cette résidence vise à la création d’un solo pour l’interprète Fabien Piché, avec lequel il a entrepris une recherche axée principalement sur le mouvement.
Encore au stade embryonnaire, le travail entourant Solo pour Fabien a tout de même permis une rencontre inspirante entre deux artistes pour autant de générations. «On voit ce que le mouvement va vouloir dire. Je ne pense pas qu’on puisse tout de suite s’arrêter à une thématique, confie Fabien Piché. C’était d’une simplicité le travail qu’on faisait en studio, c’était influencé par les lieux. C’était un travail axé sur la danse, le mouvement, la présence. Précis mais très simple.»

Le projet est «né d’une envie de [Paul-André Fortier] de travailler avec l’artiste et de lui offrir la possibilité de le danser quand il le souhaite.» Paul-André Fortier amène depuis plus de 40 ans sa contribution à la danse contemporaine comme chorégraphe, interprète et pédagogue.

Quant à Fabien, qu’on aura l’occasion de voir dans Le Cri des méduses d’Alan Lake, prochainement, il se construit encore en tant qu’interprète. «C’était la première fois que je travaillais en solo, c’est un peu intimidant et très stimulant en même temps. Pour moi c’est tout un honneur, déclare-t-il. C’est sûr qu’il y a une notion de transmission de son expérience et de sa vision et c’est très stimulant comme danseur d’avoir accès à ça.»

DANSE – NOUVEAUX PROGRAMMES OUVERTS!

NOUVELLES

La Ville de Québec et l’École de cirque de Québec, gestionnaire du volet Danse de Première Ovation, sont heureuses d’annoncer un renouveau des programmes visant le développement de la carrière des danseurs de la relève de Québec et de Wendake. Les interprètes, chorégraphes, compagnies et collectifs ont exceptionnellement jusqu’au 15 mars 2018 pour déposer leur dossier.

Suivant les besoins exprimés par le milieu artistique, Première Ovation – Danse comprend maintenant six programmes :

  • Bourse de création aux artistes émergents individuels, en collectif ou en compagnie
  • Bourse de commande chorégraphique permettant aux artistes, collectifs et compagnies de la relève de travailler avec un chorégraphe établi de leur choix
  • Bourse de production et de diffusion de spectacles de la relève, incluant la reprise d’œuvres
  • Bourse de formation soutenant le développement de la carrière des artistes individuels
  • Bourse de rayonnement aux interprètes de la relève engagés par des compagnies établies hors ville de Québec
  • Bons d’emploi favorisant l’embauche d’artistes de la relève par des organismes établis de Québec et des écoles professionnelles reconnues par la Ville de Québec

Déposer un projet

Le détail des programmes, les critères d’admissibilité, la liste des documents à présenter ainsi que les formulaires actualisés sont disponibles sous la rubrique « Programmes d’aide (s’ouvrira dans une nouvelle fenêtre)» du site. Les artistes et les organismes ont jusqu’au jeudi 15 mars 2018, à 23 h 59, pour déposer leur dossier. Ils peuvent le faire par courriel, à premiereovation@ecoledecirque.com ou par la poste, le cachet faisant foi. Seuls les dossiers complets seront considérés. Pour plus d’information sur les programmes ou le dépôt d’une demande, les artistes et organismes peuvent joindre Mme Sonia Lessard par téléphone au 418 525‑0101, poste 242, ou encore par courriel à slessard@ecoledecirque.com. Les projets retenus par un jury indépendant de pairs seront connus d’ici le 30 avril 2018.

 

Consultez la page de Première Ovation, Nouvelles du 16 février 2018, ici.

Bilan Parcours Danse/ Édition 2017: première édition réussie

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Parcours Danse, dont la 16e édition s’est tenue sous l’égide de La danse sur les routes du Québec (La DSR) du 28 novembre au 1er décembre 2017, n’a plus à prouver sa pertinence en tant que vitrine incontournable du milieu de la danse à Montréal. En plus d’offrir une visibilité importante à des créateurs de tout horizon, l’évènement a permis à plusieurs professionnels du milieu de faire des rencontres inspirantes à travers diverses activités, dont le Café des savoirs qui s’est tenu le 29 novembre dernier au Salon urbain de la Place des Arts.

Plus de 200 participants — diffuseurs, artistes et travailleurs culturels — ont pris part à cette première édition de l’évènement inspiré des World Cafés, un endroit d’échange et de passation d’idées. Autour de 24 micro-discussions en simultané proposées par 27 initiateurs de projets du milieu de la danse, les personnes présentes ont été invitées à réfléchir sur divers enjeux dans le cadre du virage numérique avant d’entamer Parcours Danse 2017.

Cette initiative, animée par le stratège en innovation chez The Art of Connexion, Hanneke Marois-Ronken, s’inscrit bien dans la volonté de La Danse sur les routes du Québec de se positionner comme un leader de la transformation numérique dans le cadre du développement des publics et de la diffusion dans le domaine de la danse. L’organisation peut d’ailleurs se targuer d’avoir été une des premières à proposer une plate-forme de promotion numérique et des communautés de pratique en ligne.

Parmi les thèmes abordés à la première édition du Café des savoirs, les personnes présentes ont notamment pu interagir avec le compositeur, musicologue et chargé de programmes au Conseil des arts et des lettres du Québec, Stéphane Roy, sur le sujet «Comment le milieu de la danse peut-il tabler sur les mesures numériques du CALQ pour se développer?», la responsable des projets et du développement numérique à Rideau inc., Marie-Pier Pilote, sur «Comment la structuration de la donnée peut améliorer la communication entre diffuseurs et créateurs?», l’agente de développement et de communication chez VALSPEC sur «Comment créer un site internet basé sur l’expérience de l’utilisateur et pourquoi c’est Stratégique?» et la fondatrice et présidente-directrice générale de Culture Creature, Tammy Lee, en anglais sur la question «How can you take advantage of artificial intelligence?».

Lire le bilant complet de la DSR, le 20 janvier 2018, ici.

Décès de Martine Époque, une des mères de la danse contemporaine québécoise

Son nom, Martine Époque, est méconnu. Elle est pourtant, auprès des Jeanne Renaud et Françoise Sullivan, une des mères de la danse contemporaine d’ici, et c’est toute une communauté qui est frappée par le deuil suite à son décès soudain, le 18 janvier.

Chorégraphe, grande pédagogue, cofondatrice de l’Agora de la danse, cofondatrice du Département de Danse de l’UQAM, fondatrice et chorégraphe au Groupe Nouvelle Aire, la scène de la danse ne serait pas ce qu’elle est aujourd’hui sans son apport, créatif et structurel.

                                                                                      Photo: Jacques Grenier, Archives Le Devoir, Martine Époque en 2007

« Quand les arts au Québec ont vraiment bouillonné, Martine Époque était présente, et tout le monde, pratiquement — chorégraphes comme interprètes — venait de passer par sa compagnie, explique l’historien de la danse Philip Szporer. Je crois, objectivement, que Groupe Nouvelle Aire a donné des racines et permis l’éclosion ce qu’on voit aujourd’hui sur la scène de la danse contemporaine. C’était un lieu non seulement d’enseignement, mais de ressourcement artistique. »

Fondée en 1968, trois ans après qu’Époque, née dans le sud de la France, ne soit arrivée au Québec d’abord pour enseigner la rythmique (Dalcroze) et la danse à l’Université de Montréal, la compagnie verra passer, comme chorégraphes ou interprètes, Louise Lecavalier, Daniel Léveillé, Daniel Soulières, Paul-André Fortier, Édouard Lock, Louise Bédard, Ginette Laurin, Michèle Febvre, et bien d’autres encore, qui brilleront ensuite, sur scène ou comme pédagogues. Et qui y brillent encore.

« La plupart des grands noms qui ont placé le Québec sur l’échiquier chorégraphique international ont fait leurs armes dans le formidable incubateur du Groupe Nouvelle Aire. Tous les talents pouvaient s’y exprimer et fleurir », rappelle la directrice du Regroupement Québécois de la Danse, Fabienne Cabado. […]

Pédagogue hors-norme

En 1980, Martine Époque entre à l’UQAM comme professeure, dans ce qui s’appelle alors le Regroupement théâtre et danse. Elle oeuvrera, avec Michèle Febvre, Sylvie Pinard et Iro Tembeck, à la fondation du Département de danse, qu’elle dirigera ensuite pendant plus d’une décennie, rappelle Manon Levac. « Ce n’est pas rien. Faire entrer la danse à l’université, c’était vraiment quelque chose », souligne la danseuse et actuelle directrice du département. […]

 

Lisez l’article de Catherine Lalonde dans Le Devoir, le 22 janvier 2018, ici.