La Rotonde
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BAGNE Recréation
BAGNE Recréation
BAGNE Recréation

BAGNE Recréation

Saison 2015-2016
8, 9 décembre 2015, 20h
60 minutes
Tarif Étudiant/Aîné : 41.10 $ Tarif général : 50 $
2 artistes sur scène

Œuvre de danse-théâtre ayant connu un succès retentissant en 1995, BAGNE renaît vingt ans plus tard. Les deux complices derrière cette grande réussite, Pierre-Paul Savoie et Jeff Hall, revisitent et actualisent toutes les facettes de la pièce, entourés de nouveaux interprètes et inspirés par le regard des collaborateurs des premières heures. Confinés dans une structure métallique monumentale, deux hommes s’étreignent, s’embrasent et « composent un émouvant théâtre de gestes », opposant rudesse, désolation, complicité et tendresse. Leur sensibilité, leur douceur et leurs énergies sauvages, passionnelles, s’enchevêtrent subtilement alors qu’ils sont contraints à l’enfermement, tant physique que psychique. Pièce phare du répertoire québécois, la pièce parle de quête d’amour et de liberté et célèbre avec ardeur la fragilité de l’existence et l’impulsion vitale féroce.

 

En coprésentation avec
Crédits
Équipe artistique
Dans les médias

Conception, mise en scène et chorégraphie : Jeff Hall, Pierre-Paul Savoie
Interprétation: Lael Stellick, Milan Panet-Gigon
Musique originale: Bernard Falaise
Conception sonore: Michel F. Côté
Scénographie: Bernard Lagacé
Lumières: Marc Parent
Costumes: Linda Brunelle
Maquillages: Florence Cornet
Direction technique: Valérie Bourque
Soutien à la création: Conseil des arts de Montréal, Conseil des arts et des lettres du Québec, Conseil des arts du Canada, Théâtre de la Ville, TOHU, Maison de la culture Mercier
Photos: Rolline Laporte, Michael Slobodian

Pierre-Paul Savoie

Pierre-Paul
Savoie

Chorégraphie
Mise en scène
Jeff Hall

Jeff
Hall

Chorégraphie
Mise en scène
Lael Stellick

Lael
Stellick

Interprétation
Milan Panet-Gigon

Milan
Panet-Gigon

Interprétation
Bernard Falaise

Bernard
Falaise

Conception sonore
Michel F Côté

Michel
F Côté

Conception sonore
Marc Parent

Marc
Parent

Lumières
Linda Brunelle

Linda
Brunelle

Costumes
PPS Danse

PPS Danse

Production

Plus de 20 ans après sa première création, Bagne résonne toujours aussi fort dans nos cœurs. Cette relecture nous démontre à quel point l’œuvre est contemporaine.

— Daphné Bédard, Le Soleil

Quelques minutes avant le début du spectacle, Pierre-Paul Savoie a mentionné sur la scène la volonté de reprendre la création mais dans une version actualisée au plan social et avec les moyens de spectacle actuels également.

— Jacques Leclerc, Info Culture.biz

« Un des prérequis c’est la capacité de faire équipe, d’être ouvert à l’autre personne parce que c’est un duo. Il faut qu’ils soient à la fois capables de bouger et d’interpréter théâtralement. Même s’il n’y a pas de texte, ce sont vraiment des personnages. […] C’est comme un film muet qui est raconté par le corps. »

— Catherine Genest, Voir

Créée en 1993, Bagne demeure une pièce forte et percutante. À travers des tableaux d’une cruelle beauté, mêlant une gestuelle très virile à des élans de tendresse, Bagne aborde donc l’emprisonnement des êtres humains. Par-delà la prison dans laquelle les deux interprètes sont enfermés, la pièce évoque surtout nos prisons intérieures, notre incapacité à briser les chaînes de nos ego, notre difficulté à nous tourner vers l’autre.

— Luc Boulanger, La Presse

La musique est une pulsation, l’éclairage, un jeu menaçant de clairs-obscurs, la cage, conçue par Bernard Lagacé, une grosse structure surplombée d’un pont suspendu reliant deux cellules où des lits basculent. La silhouette apparue d’un troisième larron sous cagoule de torture ajoute au climat d’angoisse. Leurs barreaux sont aussi les nôtres.

— Odile Tremblay, Le Devoir

L’oeuvre originelle avait émergé du désir des créateurs de concevoir une chorégraphie à partir d’une structure de métal : « On voulait voir ce que des corps aux prises avec un grillage peuvent faire », raconte Pierre-Paul Savoie en entrevue. Peu à peu, la pièce avait évolué vers une métaphore des prisons intérieures, vers les limites que les personnes s’imposent en raison de la pression sociale.

— Nayla Naoufal, Le Devoir

Pourquoi Bagne et pas une autre pièce de votre répertoire pour marquer ce 25e anniversaire ?
Cela fait plusieurs années que je veux remonter Bagne parce que depuis longtemps, je trouve qu’il y a quelque chose que je n’ai pas conclu dans cette pièce. Je trouvais avec le recul que la trame dramatique de la pièce n’avait pas atteint son plein potentiel. J’ai donc voulu la recréer en faisant appel à d’autres concepteurs, et reprendre des éléments de la pièce originale. De partir de la pièce originale et de trouver dans cette rencontre entre deux hommes sa résonance actuelle.

— Denis-Daniel Boullé, Fugues