La Rotonde
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The Tempest Replica
The Tempest Replica
The Tempest Replica

The Tempest Replica

Saison 2013-2014
29, 30, 31 mai 2014, 20h
80 minutes
Tarif général : 50 $ Étudiant/Artisan : 40.8 $
Discussion avec les artistes après la représentation du 30 mai

The Tempest Replica est le résultat de ce moment magique où, se plongeant dans La Tempête, la talentueuse Crystal Pite rencontre l’imaginaire de William Shakespeare. Tout en épousant l’esprit de la pièce originale, la chorégraphe transforme profondément l’œuvre par une approche presque cinématographique de la danse. Entre les personnages de chair et leurs répliques stylisées blanches comme de la craie, sorte de doubles anonymes tout droit sortis d’un récit de science-fiction, The Tempest Replica superpose deux mondes parallèles où s’orchestrent des jeux de trahison, de vengeance et de pardon. En exprimant la tension et l’émotion par des mouvements d’une grande virtuosité et par une impressionnante sensibilité théâtrale, les danseurs touchent droit au cœur. Avec un parfait dosage d’intrépidité, de rigueur, d’insolence et de risque, Pite offre une vision saisissante et moderne de ce classique du XVIIe siècle.

En coprésentation avec
Crédits
Équipe artistique
Dans les médias

Conception et chorégraphie : Crystal Pite
Interprétation : la Compagnie Kidd Pivot
Musique : Owen Belton
Environnement sonore : Alessandro Juliani, Meg Roe / Costumes:  Nancy Bryant
Lumières : Robert Sondergaard
Scénographie : Jay Gower Taylor
Projections : Jamie Nesbitt
Coproduction : Künstlerhaus Mousonturm (Francfort), Gemeinnütziger Kulturfonds Frankfurt Rhein Main (Francfort), Monaco Dance Forum (Monaco), Sadler’s Wells (Londres), Centre national des Arts du Canada (Ottawa), DanceHouse (Vancouver), Agora de la danse (Montréal), SFU Woodward’s (Vancouver)
Photos : Jörg Baumann, Joris-Jan Bos

Crystal Pite

Crystal
Pite

Chorégraphie
Kidd Pivot Frankfurt RM

Kidd Pivot Frankfurt RM

Interprétation
Production
Owen Belton

Owen
Belton

Conception sonore
Nancy Bryant

Nancy
Bryant

Costumes
Jay Gower Taylor

Jay
Gower Taylor

Scénographie

The Tempest Replica est un spectacle de danse en deux temps. Une première partie forte visuellement et une deuxième qui se cherche un peu avant le déploiement de belles vagues d’émotion.

— Yves Leclerc, Le Journal de Québec

Entre vengeance et pardon, imagination et réalité, Pite fait du texte de Shakespeare une œuvre nouvelle où vibre la tension entre ces pôles, où s’amalgament puissante poésie visuelle et singulière grammaire des corps.

— Marie-Josée Boucher, Info-Culture.biz

La compagnie Kidd Pivot nous propose cette histoire en deux temps : d’abord avec ces « répliques » blanches, ces personnages sans visage et à la gestuelle déshumanisée, presque robotique par moment et ô combien contrôlée et chirurgicalement précise, alors qu’il n’y a que Prospero dont on voit le visage et dont les mouvements possèdent une certaine fluidité. Nous sommes dans le fantastique, avec une ambiance musicale prenante, des ombres chinoises en temps réel ou projetées et d’une poésie frappante. Puis, on bascule dans un monde contemporain, où tous les personnages reviennent vêtus de chemises ou de robes, avec une ambiance sonore qui nous situe dans la ville. Mais toujours, cette même énergie, cette même vitalité dans les rapports entre les personnages, cette même urgence et ces mêmes combats entre le beau et le laid qui nous tiraillent tous deux

— Odré Simard, MonThéâtre.qc.ca

Dans la deuxième version, Prospero semble perdre le contrôle sur les autres danseurs qui sont maintenant en habits de ville. C’est ici que la danse s’anime et prend tout son sens. Les danseurs s’expriment et vivent les émotions des personnages. De beaux moments de danse s’offrent aux spectateurs. Les corps des danseurs sont, comme le mentionnait une danseuse lors de la rencontre après le spectacle, en état de chute constant. Ils doivent donc se ressaisir constamment et reprendre du tonus. Cela donne un mouvement hors du temps qui sied à merveille à l’univers de Prospero.

— Robert Boisclair, Les Enfants du Paradis

Dans cette relecture plutôt sombre de l’oeuvre de Shakespeare, les danseurs se happent, s’étreignent, combattent souvent dans des corps-à-corps qui forment un écho contemporain à l’histoire sommairement développée au début du spectacle.

— Isabelle Houde, Le Soleil

« Je ne suis pas surprise de voir que les artistes de notre ère retournent à cette histoire qui parle de l’être humain et de ce que ça signifie d’être un être humain, lance Crystal Pite. Ces personnages sont devenus presque mythologiques parce qu’ils représentent des choses qui se cachent au fond de chacun de nous. »

— Catherine Genest, Voir

D’où vient l’idée de ces fameuses répliques?
Je les ai utilisées dans une création précédente, et je les ai trouvées très convaincantes. C’est étonnant tout ce que peuvent exprimer ces corps sans visage en si peu de mouvements. Je crois aussi que ça conditionne les spectateurs, que ça modifie leur perception du corps et des histoires qu’il véhicule. J’étais également fascinée par l’idée de faire jaillir de ces personnages un langage physique propre. Je voulais que ça ressemble à du stop motion  ou à une série d’images fixes. En deuxième partie, la danse est très différente, beaucoup plus développée, étoffée, mouvante.

— Richard Boisvert, Le Soleil

Optant pour une approche presque cinématographique de la danse, Kidd Pivot offre une vision saisissante et moderne de la pièce La Tempête écrite par Shakespeare en 1611. Des personnages en chair et en os partagent la scène avec leurs répliques de craie blanche, sortes de doubles anonymes tout droit sortis d’un récit de science-fiction, pour livrer un spectacle à la scénographie d’une redoutable efficacité. The Tempest Replica, quand le réel côtoie l’imaginaire dans un parfait dosage d’énergie, de rigueur et de risque.

— QuébecSpot Média

« I’ve got an obsession with narrative, » Pite says, adding that this is « kind of a taboo subject ». She’s referring to the belief, in US art-dance circles, that abstract dance, has a « purity » that other forms lack. Narrative or « story » dance, with its old-world, imperial associations, has long been regarded with a certain condescension. But Pite has enraptured American critics.

— Luke Jenning, The Guardian