La Rotonde
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Bach : le mal nécessaire
Bach : le mal nécessaire
Bach : le mal nécessaire

Bach : le mal nécessaire

Saison 2013-2014
28, 29, 30 novembre 2013, 20h
60 minutes
Studio d'essai de Méduse
Tarif général : 31 $ Jeune adulte/Aîné/Artisan : 24.5 $ Enfant : 17.5 $
7 artistes sur scène Discussion avec les artistes après la représentation du 29 novembre

Bach est la seule chose qui vous donne l’impression que l’univers n’est pas raté. Tout y est profond, réel, sans théâtre… – Cioran

Tout d’abord, il y a la musique de Bach, puissante, lumineuse, essentielle. Puis, l’envie de créer une série de miniatures chorégraphiques directement inspirée de l’œuvre du grand compositeur. Entouré de danseurs de la relève et de l’artiste audio Érick D’Orion, Mario Veillette joue avec différentes composantes musicales et gestuelles qui peuvent apparemment diverger les unes des autres pour finalement s’influencer mutuellement. L’alliage des explorations sonores menées par D’Orion aux pièces originales de Bach donne le ton aux différents tableaux chorégraphiques: dans une approche très actuelle, les mouvements et les motifs musicaux y sont incessamment remaniés, recyclés et réinterprétés. Les esthétiques contrastées, qu’elles soient écorchées vives, jolies ou irrévérencieuses, s’assemblent au final en une ample mouvance organique.

Cette œuvre a été créée en partie en résidence à La Rotonde, Centre chorégraphique contemporain de Québec.

Crédits
Équipe artistique
Dans les médias

Chorégraphie : Mario Veillette, en collaboration avec les interprètes
Interprétation : Josiane Bernier, Amélie Gagnon, Maryse Damecour, Ariane Dubé-Lavigne, Annie Gagnon, Isabelle Gagnon, Fabien Piché
Musique : Jean-Sébastien Bach, Érick D’Orion
Costumes : Julie Pichette
Lumières : Luc Vallée
Aide à la dramaturgie : Laurence Brunelle-Côté
Création soutenue par : Première Ovation – Danse – Fonds Bons d’emploi
Photos : Martin Morency-Bélanger, Lucie Betz

Mario Veillette

Mario
Veillette

Chorégraphie
Production
Josiane Bernier

Josiane
Bernier

Interprétation
Amélie Gagnon

Amélie
Gagnon

Interprétation
Maryse Damecour

Maryse
Damecour

Interprétation
Ariane Dubé-Lavigne

Ariane
Dubé-Lavigne

Interprétation
Annie Gagnon

Annie
Gagnon

Interprétation
Isabelle Gagnon

Isabelle
Gagnon

Interprétation
Fabien Piché

Fabien
Piché

Interprétation
Érick d’Orion

Érick
d'Orion

Conception sonore
Luc Vallée

Luc
Vallée

Lumières
Laurence Brunelle-Côté

Laurence
Brunelle-Côté

Assistance à la dramaturgie

En représentation à La Rotonde jeudi 28 novembre, la troupe de Bach: Le mal nécessaire a offert au public de Québec une représentation aussi divertissante pour les yeux que pour les oreilles. Sous la direction du chorégraphe, Mario Veillette, et sur la musique d’Érick D’Orion, les 7 danseurs contemporains ont pu livrer un spectacle original.

— Camille Chieko Colette Ozuru, L'Exemplaire

Avec sa pièce Bach : le mal nécessaire, le chorégraphe de Québec Mario Veillette prétend vouloir toucher tous les publics, les profanes comme les initiés, par l’entremise de la musique de Jean-Sébastien Bach. D’une certaine manière, il y est parvenu.

— Richard Boisvert, Le Soleil

Si c’est bien une illustration de notre époque, c’est dans l’exécution du chaos, de l’instabilité, du non-sens. C’est comme si l’être humain moderne, dans son court passage sur terre, mène une vie effrénée et dénuée de sens. Cette belle folie ébranle le spectateur, qui est constamment déstabilisé par les chorégraphies singulières, la musique déformée ou les deux.

— Ann-Julie Nadeau, Impact Campus

Bach : le mal nécessaire est un spectacle riche et foisonnant sur la comédie humaine. Les danseurs, dont les corps sont souvent malmenés et bousculés, expriment la complexité des sentiments humains et des travers de nos sociétés : calomnie, haine, vengeance, lâcheté, violence,… sur fond de rythmes mécaniques et parfois angoissants.

— Ianis Delpla, Info-Culture.biz

Les danseurs se tirent très bien d’affaire dans ce spectacle. Il est agréable de voir ces jeunes danseurs se donner à fond. Sortir du moule de la danse traditionnelle. Tout comme Mario Veillette d’ailleurs.  Les mouvements de lenteur, inspirés de la danse butô, ajoute une fine touche au spectacle.  Un effet qui suscite une réflexion sur cette course folle qui nous anime et qui est en trame de fond du spectacle.

— Robert Boisclair, Les Enfants du Paradis

 Les Enfants du paradis: Pourquoi un spectacle de danse inspiré de la musique de Bach ?

Mario Veillette: Parce que cette musique m’aide à réfléchir et à organiser les pensées dans ma tête. Souvent, quand j’ai un travail intellectuel à faire, ou que je veux simplement me donner de la place pour laisser vagabonder mes pensées, j’aime mettre du Bach en musique de fond. Et comme Bach a composé une œuvre immense, il y en a pour toutes les occasions et toutes les températures.

— Robert Boisclair, Les Enfants du Paradis

Selon Veillette, «le mode de collaboration du chorégraphe avec le musicien-compositeur a été celui d’une conversation dans laquelle la participation des danseurs (réponse gestuelle et adaptation des chorégraphies) a eu autant de poids que les suggestions du musicien. La musique a pu faire naître et évoluer la danse et, dans l’autre sens, la danse a pu faire évoluer les compositions musicales».

— David Cantin, Le Clap Magazine

Avec Bach: le mal nécessaireMario Veillette sort de sa bulle butō et crée une chorégraphie énergique, athlétique. Un patchwork sur la vie en cinq actes.  

— Catherine Genest, voir