17 janvier 2011

Archive for janvier 17th, 2011

L’insoutenable saison de la danse

Article de Catherine Lalonde paru dans Le Devoir.com le 15 janvier 2011

Entity - Wayne McGregor Company, photo : Ravi Deepres

Effet boomerang d’une saison d’automne plus légère? Cet hiver, les spectacles de danse se succèdent, se chevauchent et se superposent. Les aficionados auront, comme votre journaliste, des choix cruels à faire. Coup d’œil sur une insoutenable saison en danse.

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Il faut voir la dernière-née de Mélanie Demers, Junkyard/Paradis, du 26 au 29 janvier à l’Agora de la danse et du 17 au 19 mars à La Rotonde. À l’Agora, on pourra voir aussi Deborah Dunn et Roger Sinha. À la Cinquième salle, Pigeons International revient déjà du 1er au 12 février, avec Grâce à Dieu, ton corps. La Rotonde complète sa programmation avec Karine Ledoyen, enfant chérie de la Vieille Capitale, et Air, du 19 au 22 janvier. Suivront un intrigant doublé Annie Gagnon et Louise Bédard, une nouvelle création de Mario Veillette et, de Vancouver, The 605 Collective et leur Audible, aussi à Montréal à l’Usine C du 19 au 23 avril. Et une seule pièce jeunesse, présentée un seul jour: L’Atelier d’Hélène Langevin – Bouge de là, à l’Agora de la danse le 12 février.
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Alors on danse? – Rentrée culturelle d’hiver en danse

Article de Iris Gagnon-Paradis paru dans voir.ca le 13 janvier 2011

Deux pièces d'Annabelle López Ochoa sont au programme de la soirée mettant en vedette BJM Danse au Grand Théâtre. photo: (c) Gregory Batardon

Cette saison en danse à Québec, les plus excitants chorégraphes du moment côtoient des icônes de la chanson française, la danse de rue s’impose sur scène et le monde virtuel fait une entrée remarquée…

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LA ROTONDE: EN EFFERVESCENCE!

Deux pièces à surveiller de près prendront l’affiche à La Rotonde. Un de nos coups de coeur 2009, la surprenante Mélanie Demers (qu’on avait vue en duo avec Laïla Diallo dans Sauver sa peau) nous revient en mars avec Junkyard/Paradis, une pièce pour cinq danseurs. Comme l’indique son titre, celle-ci s’attarde aux contradictions de l’existence. Accessoires hétéroclites, univers lynchéen et théâtralité semblent toujours au coeur de la démarche de la chorégraphe.

La scène vancouvéroise est en pleine ébullition et nous en aurons encore un aperçu en avril avec The 605 Collective, un groupe énergique qui fusionne danse de rue et danse contemporaine. Il viendra présenter la pièce pour cinq danseurs Audible, qui s’intéresse à l’évolution des relations à l’ère d’Internet et des réseaux sociaux. Le choix parfait pour initier votre ado à la danse.

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Karine Ledoyen: la trajectoire d’un électron libre

Article de Josianne Desloges paru dans cyberpresse.ca le 17 janvier 2011.

(Québec) Karine Ledoyen est une particule singulière dans l’univers de la danse contemporaine. Lumineuse, elle plonge, elle cible et elle ose, entraînant dans son sillon tous ceux qui croisent sa trajectoire artistique.

Elle carbure à la création, aux rencontres, aux infinies possibilités. Entretien avec une étoile filante.

Pendant que nous discutons dans un café de la rue Saint-Jean, ses doigts pianotent sur sa tasse de thé et ses yeux bleus magnétiques s’égarent souvent vers la fenêtre. Son esprit est occupé à établir les derniers paramètres de sa toute nouvelle création, dans laquelle elle a cherché à «chorégraphier l’air», un élément qui, pour elle, est intimement lié au temps et à la mémoire, mais aussi au vide, aux univers parallèles, aux choses invisibles.

Pour aborder cette perception «cosmique» de l’être, la chorégraphe s’est inspirée de la théorie des cordes. «J’applique cette idée-là au mouvement. Ce que ça dit dans le fond, c’est qu’ici, maintenant, on a mille et un choix. Et qu’il faut juste y aller, selon ce que ton coeur te dit, à fond la caisse.»

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