La Rotonde
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Archive for janvier 21st, 2011

Critique – Air, une performance exceptionnelle qui va faire date…

Article de Claude Rouleau sur le blogue Fureteur québécois le 20 janvier 2011

Karine Ledoyen - photo: Claude Rouleau

Karine Ledoyen en performance (1). Présentation de la saison du centre chorégraphique La Rotonde Crédit: Claude Rouleau

La salle Multi de Méduse était pleine à craquer la veille. Un public curieux s’est donné la peine d’aller voir la première du spectacle « air » ,réalisé par la troupe Danse K par K. Un groupe de 5 artistes s’en sont donné à coeur joie, pour notre plus grand plaisir…

Une grosse attente

L’automne dernier, je m’étais rendu aux locaux de la Rotonde pour prendre en compte la prochaine saison de ce diffuseur, spécialisé en danse contemporaine . Lors de cet événement, j’ai pu voir un bref clin d’oeil de ce spectacle. Comme cette prestation était en cours de création, on nous a conviés à regarder une petite performance. Ces quelques minutes m’ont littéralement fait saliver ! Je me suis rendu compte de l’immense talent de Karine Ledoyen, que je découvrais à ce moment-là. Cette artiste possède un grand charisme, en plus d’avoir une façon bien à elle de s’approprier de l’espace.

L’auteur de ces lignes a été soufflé devant la performance qui m’a été offerte hier soir. J’ose parler d’un moment de grâce! Je n’ai jamais rien vue de semblable depuis des décennies. Il faut que je remonte au spectacle « Humain c’est destroy » pour trouver un pareil contentement.

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Les mondes parallèles d’«Air»

Article de Véronique Demers publié sur quebechebdo.com le 19 janvier 2011

Air - Danse K par K - photo David Cannon

Karine Ledoyen chorégraphie «Air», un spectacle évolutif mettant en scène quatre interprètes féminines et des personnages, pouvant tout aussi être des formes ou des caractères tirés de l’imaginaire de la chorégraphe. (Photo courtoisie...

Karine Ledoyen livre sa nouvelle création

La chorégraphe de Québec Karine Ledoyen flotte de joie. Cette semaine, elle présente son deuxième projet en salle, Air, de la compagnie de Danse K par K, à la salle Multi du complexe Méduse. Bienvenue dans les mondes parallèles et les personnages imaginaires.

«J’utilise la matière première qui est l’air, mais aussi l’idée de l’air, ce qui n’existe pas. Je me suis beaucoup inspirée de la théorie des cordes, les univers parallèles, les choses qui se passent en même temps», décrit la chorégraphe ayant obtenu une résidence de création avec les productions Recto verso, La Rotonde et le Grand Théâtre de Québec.

Difficile de mettre en mots quelque chose d’intangible. «C’est un objet indescriptible. On bifurque toujours vers une tangente onirique. Il y a beaucoup d’allers-retours dans la chorégraphie. L’action qui évolue revient parfois en arrière avec, chaque fois, une conclusion différente», explique Karine Ledoyen.

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Critique – Air: vaciller jusqu’au ciel

Article de Josianne Desloges paru dans cyberpresse.ca le 20 janvier 2011.

Air - Danse K par K - Ariane Voineau, Francine Liboiron - photo Steve Deschênes

Karine Ledoyen excelle dans la poésie lorsqu'elle déploie toutes ses ressources d'inventivité à faire parler la matière, les tissus, les corps. Le Soleil, Steve Deschênes

(Québec) Comment circonscrire l’air? Le faire voir, goûter, sentir, le faire danser? Troublantes questions. Avec lesquelles il était aisé de se casser la gueule. Hier soir, la plus récente création de Danse K par K a pris quelque temps pour trouver son équilibre, mais a finalement réussi à s’envoler, jusqu’à toucher au sublime.

La structure du spectacle Air, du premier segment du moins, est encore incertaine. La narration, assurée par Karine Ledoyen, piétine, le chant dérange, et les mouvements n’arrivent pas à s’arrimer les uns aux autres pour nous amener ailleurs. On se bute à une série de tentatives, d’explorations et d’essais qui ne sont pas arrivés à terme. Mine, canari, mort, guitare électrique, vie parallèle… Un magma d’idées brutes, qu’il faudrait polir et sortir du roc.

Il faut une vingtaine de minutes avant de véritablement être happé par une image. Mais quelle image! Une femme hybride, plumeuse, avec six jambes et une seule tête, accroche soudain notre regard. Elle mutera en une longue demoiselle, dont le corps traverse toute la scène, puis en un monstre saisissant, fait de deux jambes nues juchées sur des talons hauts et d’un cou d’où émerge un gros oeil blanc.

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