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Archive for novembre 21st, 2011

ÉC 2011 – Torie – Lorie

Pièce au programme du spectacle Émergences chorégraphiques 2011 (ÉC 2011)
ÉC 2011 - Torie-Lorie de Jean-François Duke - Ève Rousseau-Cyr sur la photo de Valérie LacasseTorie – Lorie explore la vie commune de deux interprètes partageant un espace commun duquel elles sont propriétaires. Cet espace, où l’on ne retrouve presque rien, n’est habité que par des changements d’éclairage qui viennent peu à peu transformer leur demeure.

Une cohabitation qu’explorent, ensemble ou parallèlement, Torie et Lorie, qui possèdent un physique presque identique, avec, pourtant, leurs particularités propres.

Chorégraphie: Jean-François Duke / Interprétation: Ève Rousseau-Cyr, Sonia Montminy / Musique: Frédéric Lebrasseur

 
 
 

EC 2011 - Christine Laguë - photo Patrick Matte

 

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ÉC 2011 – Anaïs

Pièce au programme du spectacle Émergences chorégraphiques 2011 (ÉC 2011)
ÉC 2011 - Anaïs - Christine Laguë - photo Patrick MatteLes pieds dans le vide, le cœur sur la main, les yeux fermés. Empreint de sensibilité, l’univers féminin d’Anaïs se fragmente. Le cœur avant la tête, le mouvement pour vivre complètement. Une traversée dans l’espace comme à l’intérieur de soi, juste pour voir plus loin…

Anaïs est la première pièce chorégraphiée par Christine Laguë depuis la fin de ses études en 2010.

Chorégraphie et interprétation: Christine Laguë / Montage sonore: Émile Gauthier / Storyboard: Frédéric Guimont / Costume: Marie-Lou Grenier

 
 
 
 
 
 
 
 
 

EC 2011 - Christine Laguë - photo Patrick Matte

 

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ÉC 2011 – Cycles

Pièce au programme du spectacle Émergences chorégraphiques 2011 (ÉC 2011)
ÉC 2011 - Cycles d'Andrée-Anne Giasson - Andrée-Anne Giasson et Marie-Michèle Gagnon-Tessier sur la photo d'Émilie DumaisCycles, où deux interprètes sont comme deux déclinaisons d’une même entité. Le contact physique de l’une avec l’autre devient contact avec soi-même, révélation.

Les interprètes sont troublées, animées de mouvements circulaires ou en cycles, qui se répètent inlassablement et se communiquent de l’une à l’autre et au spectateur. Répétition obsédante, rythme imposant, sur lesquels se juxtapose une mélodie gestuelle éthérée et aérienne, qui évolue et se développe en même temps que la relation entre les deux femmes.

 

Chorégraphie: Andrée-Anne Giasson, en collaboration avec Marie-Michèle Gagnon-Tessier / Interprétation: Andrée-Anne Giasson, Marie-Michèle Gagnon-Tessier / Musique: Daniel Hains-Côté / Mentor/Conseiller artistique: Brice Noeser

EC 2011 - Christine Laguë - photo Patrick Matte

 

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ÉC 2011 – Intime

Pièce au programme du spectacle Émergences chorégraphiques 2011 (ÉC 2011)
ÉC 2011 - Intime de Caroline Drolet - Josiane Bernier et Annie Gagnon sur la photo de David CannonAvec Intime, Caroline Drolet souhaite partager avec la communauté son regard sur la famille et démontrer comment celle-ci laisse une trace sur nous, en tant qu’individu. Elle voit le corps comme le refuge de nos souvenirs enfouis. C’est donc l’expression du corps à l’état pur qui intéresse la chorégraphe, et ceci, avant les jugements, les comparaisons, les soucis, la pression sociale et familiale.

Amener les gens du public à se poser des questions sur eux, sur leurs actions, sur la place qu’ils ont dans la société et la trace qu’ils laissent en tant qu’individu, démontrer qu’on a le pouvoir, par nos gestes, de transformer des comportements générationnels en passages oubliés, tel est le but d’Intime.

Chorégraphie: Caroline Drolet / Interprètes: Josiane Bernier, Maryse Damecour, Annie Gagnon / Musique: Steve Hamel / Scénographie: Guylaine Petitclerc
Caroline Drolet tient à remercier Le Sacrilège.

 
 
 
 

EC 2011 - Christine Laguë - photo Patrick Matte

 

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ÉC 2011 – STAG 2

Pièce au programme du spectacle Émergences chorégraphiques 2011 (ÉC 2011)
ÉC 2011 - STAG 2 de Maryse Damecour - Maryse Damecour sur la photo de Renaud PhilippeSTAG 2 est un solo pour deux danseurs. Dans la lumière changeante d’un projecteur de diapositive, les deux solistes se confondent et se distinguent. Au son sec et mécanique d’un projecteur de diapositives et du Stabat mater de Pergolesi, Maryse Damecour et Fabien Piché évoluent dans une poésie qui illustre la relation originelle.

À mi-chemin entre la reprise et la création, le duo est issu du solo STAG créé à Québec et présenté à Montréal à Tangente en 2010. D’abord dansé par Maryse Damecour, le solo a été transmis à Fabien Piché.

Les différences entre les deux versions du solo sont à la base du langage artistique de STAG 2. Elles sont issues des corps (sexe, morphologie, souplesse, puissance, etc.), mais aussi de l’histoire interne du danseur liée à son interprétation de la pièce.

Chorégraphie: Maryse Damecour / Interprètes: Maryse Damecour, Fabien Piché / Scénographie: Guylaine Petitclerc / Doublure et manipulation du projecteur: Alexandrine Côté / Scénographie et ambiance sonore: Marilou Lavoie / Projections: Marilyn Laflamme / Musique: Nathalie Stutzmann, Salve Regina de Giovanni Battista Pergolesi / Photographie des diapositives: Gaston Damecour

Nous remercions Nathalie Stutzmann et Elizabeth Norberg-Schulz de nous avoir donné son accord pour la diffusion de son interprétation du Salve Regina de Pergolesi (www.nathaliestutzmann.com)

www.damequidanse.com

EC 2011 - Christine Laguë - photo Patrick Matte

 

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ÉC 2011 – La Séduction?

Pièce au programme du spectacle Émergences chorégraphiques 2011 (ÉC 2011)
ÉC 2011 - La Séduction? de Jade Marquis - Jade Marquis sur la photo de Myriam BastienAu fond, qu’est-ce qui séduit?

Ce solo propose la triple répétition d’une même séquence, afin de mettre en lumière trois différentes intentions liées à la séduction : la sensualité, la drague et la provocation. Entre ces univers, les frontières sont minces, poreuses, subjectives… voire impossibles à définir. Au fond, qu’est-ce qui séduit?

La structure évolutive de la pièce a pour objectif de susciter la réflexion du spectateur concernant le phénomène d’hypersexualisation de la société. La séduction? encourage chaque individu, indépendamment du milieu culturel auquel il croit appartenir, à conscientiser ses propres réactions face à la charge séductrice de la proposition dansée. L’intérêt n’est pas moralisateur, la démarche n’avance aucune vérité, mais plutôt la recherche d’une prise de conscience honnête quant à ses propres réactions, trahissant valeurs et habitudes.

Chorégraphie et interprétation: Jade Marquis / Conception des éclairages originaux: Sylvie Nobert / Musique: Bob Dylan (Rainy Day Women #12 & 35) / Répétitrice: Sophie Michaud

… Parce que l’authenticité se révèle dans l’action
Je crois que les gestes valent plus que les mots. Que c’est dans l’action que se dévoile le plus fidèlement la nature d’un être. C’est selon les choix des gens, suite aux gestes qu’ils posent (ou non) que je me les représente.

Ma vision de la danse contemporaine s’arrime à cette lecture de la nature humaine et à ce souci de sincérité dans le geste, que j’exploite et explore dans mon travail d’interprète. Je crois en effet qu’œuvrer à partir de sa sensibilité et de ses propres capacités corporelles (limites comprises) demeure la seule façon de transmettre quoi que ce soit digne d’intérêt. Plus que tout, c’est la façon qu’aura l’interprète d’assumer ses actions sur scène qui m’intéresse. Sous le regard du spectateur, la gestion d’imprévus m’apparaît la plus intéressante des virtuosités : l’action et la réaction instinctive de l’interprète sur le moment, même dans l’interprétation d’un canevas chorégraphié au quart de tour. Comme le corps humain est inégal et imparfait, il y aura toujours des réajustements qui changeront la donne, d’une répétition à une autre. Et comme l’être humain me semble plutôt malhabile, tel que le démontre souvent ses actions, je considère la danse comme un moyen de révéler l’aspect le plus honnête et honorable de l’individu prêt à s’y commettre. D’où l’intérêt de danser et de regarder danser.

Mon travail de création, quant à lui, émerge d’un profond désir de partager mes réflexions et d’engendrer les discussions concernant mon questionnement. Aussi, je considère l’opportunité communicative d’une représentation comme un privilège. Lorsqu’un public choisit de donner de son temps et de son attention à une pièce, je crois que le créateur a la responsabilité de faire de la représentation une zone propre à générer une réflexion sensible ; une zone où ensemble, l’artiste et le spectateur peuvent réfléchir sur cette imparfaite, mais fascinante nature humaine.
– Jade Marquis

EC 2011 - Christine Laguë - photo Patrick Matte

 

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