La Rotonde
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Archive for avril 2nd, 2012

Sur la trace de Jean-Pierre Perreault, chorégraphe à L’École de danse de Québec

Article de Ginelle Chagnon, extrait du blog surlatracedejeanpierreperreault.blogspot.ca

Sous la direction de Ginelle Chagnon assistée de Sophie Breton, les finissants de 5 écoles canadiennes de formation professionnelle en danse contemporaine travaillent le matériau chorégraphique issu des œuvres « Joe » et « Rodolphe ». // Figure de proue de la danse contemporaine canadienne, Jean-Pierre Perreault (1947-2002) a créé des œuvres qui ont fortement marqué son époque et connu un large rayonnement. Il a contribué à l’élargissement du public et influencé des générations de chorégraphes. Perreault était un créateur complet : concepteur de chorégraphies, il signait aussi les scénographies et les costumes de ses œuvres. Dans un univers fait de vastes espaces architecturaux, il situait des êtres fragiles, des danseurs intenses, authentiques, « perreauesques ». Courses, saccades, ruptures, sons et rythmiques sont caractéristiques du style Perreault, une danse qui s’ancre dans l’espace, s’inscrit profondément dans un lieu et produit en partie sa propre musique. Les œuvres de Jean-Pierre Perreault nous convient à un perpétuel rendez-vous avec la nature humaine.

jeudi 22 mars 2012
L’École de danse de Québec / fin de semaine 6 / end of week 6

A la fin d’une première semaine de travail, les choses se placent. Nous avons terminé la recherche de costume et les ajustements se finaliseront ce week-end. Cette semaine nous avons appris quelques séquences de Rodolphe et de Joe. Les danseurs s’adaptent au travail et semblent se détendre un peu dans l’exécution de la chorégraphie. Mais le plus important c’est que nous avons essentiellement travaillé à saisir le corps dit « Perreault ».

Pour le danseur, il n’est pas facile de construire de nouveaux réflexes physiques, de solliciter le corps dans une approche qui est nouvelle dans l’utilisation de sa gravité, de la conscientisation de la subtilité des transferts de poids alors que l’entrainement quotidien a travaillé et exigé une autre réalité. Ces jeunes danseurs sont dans la construction de ces nouveaux réflexes et dans la joie de les découvrir. L’acharnement que nous avons à comprendre et à retenir ces façons de faire est difficile à accomplir en si peu de temps, mais j’ai confiance que nous y arriverons. Je vois déjà la transformation apparaître dans le corps des danseurs.

Savoir bâtir rapidement de nouveaux réflexes sera utile pour le danseur alors qu’il amorce son parcours au sein du milieu professionnel. La possibilité de faire des choix dans la manière d’utiliser le corps en mouvement fait que le danseur saura s’adapter aux exigences des chorégraphies et qu’il aura plus de choix dans la subtilité humaine du mouvement expressif. Bravo à ces jeunes. Vous êtes bien engagés dans cette quête !

Nous avons hâte d’entreprendre la deuxième semaine !

 

Source: surlatracedejeanpierreperreault.blogspot.ca, Ginelle Chagnon

 

 
 

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À propos de Ganas de vivir

« Exaltant, baroque, audacieux, inattendu, empruntant autant au théâtre, à la performance, au cirque, aux références cinématographiques, qu’à la danse elle même, l’univers Lombardo, si typé, marque le paysage de la scène montréalaise depuis plus de cinq ans. »
– La Presse, septembre 2008

Fusionnant en un tout remarquablement réussi, les huit danseurs, comédiens et musiciens de Ganas de vivir, du Mexique et du Québec, assemblent les corps, les gestes et les mots aussi bien que l’accordéon, la guitare, la percussion et le chant. Les deux langues parlées sur scène, le français et l’espagnol, se transforment en un joyeux fragnol. Et tout au long de l’œuvre se tisse un fil ténu entre l’humour et le drame.

Une aventure québéco-mexicaine
Ce projet est né d’un désir de rencontre humaine et artistique entre deux compagnies de danse contemporaine : l’une canadienne (Les sœurs Schmutt, de Montréal) et l’autre mexicaine (La Compañia de Danza y Arte Escénico de Colima). Il était important pour la chorégraphe que l’équipe de Ganas de vivir travaille dans les deux pays, que chacun aille à la rencontre de l’autre, s’imprègne de sa culture en apprenant à communiquer dans la langue du pays visité. Les longs séjours au Mexique et au Québec ont profondément marqué l’équipe et permis de mieux cerner les enjeux interculturels. En effet, cette pièce interroge la frontière entre les cultures nord-américaine et mexicaine à travers l’exploration de deux divergences culturelles fondamentales : la langue et le rapport à la mort. De ce fait, elle questionne la part de l’influence culturelle dans nos comportements individuels et dans nos rapports aux autres. L’envie de vivre est envisagée ici comme une pulsion, intégrant à la fois le fantasme de toute puissance et la conscience de la mort.

« Très vive, la pièce que signe la jeune chorégraphe Élodie Lombardo ravit par son regard kaléidoscopique sur la mort. Alternant les moments de recueillement, de douleur avec des instants de franche rigolade et de dédramatisation, l’œuvre aborde un sujet grave sans jamais accabler le spectateur ni manquer de délicatesse […] Élodie Lombardo fait preuve d’un réel talent pour évoquer les images fortes, qui s’enchaînent avec rythme »
– Le Devoir, septembre 2008.

Ganas de vivir élu le 5e meilleur spectacle de l’année 2008,
Top 10 rétrospective de la presse 2008 par Stéphanie Brody

 

 

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Le spectacle Ganas de vivir fait partie de la programmation de l’évènement
Québec Juntos / Ensemble coordonné par Rhizome