La Rotonde
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Archive for juin 19th, 2012

« Comment dire », stage de formation sur la présence scénique avec Christian Lapointe

Le Théâtre Péril et Recto-Verso s’associent pour offrir un laboratoire/atelier de formation continue

Donné par Christian Lapointe, artiste associé chez Recto-Verso et directeur artistique du Théâtre Péril, cet atelier permettra à une douzaine de professionnels, jeunes et moins jeunes, de se familiariser avec des techniques de jeu, tantôt performatives tantôt narratives, en rapport avec la parole et la livraison orale d’une partition textuelle. Basés sur les notions élaborées par Christian Lapointe dans le Petit guide de l’apparition à l’usage de ceux qu’on ne voit pas, les exercices abordés durant ce laboratoire permettront aux participants d’acquérir des outils aidant à augmenter l’effet de leur présence en scène. Méthode pédagogique axée sur la multiplication des niveaux d’adresse de la parole, les rapports d’immédiateté et le déploiement de la pensée, elle offre une alternative, ou un complément probant, aux méthodes traditionnelles de jeu psychologique et d’analyse d’intention des personnages.

Date : du 23 au 27 juillet 2012, de 9 h 30 à 13 h 30 et de 14 h 30 à 16 h30, une durée de 30 heures

Lieu : studio d’Essai de Méduse, 591 rue De Saint-Vallier Est, Québec

Coût : 300 $

Nombre de participants acceptés : de 10 à 12 participants.

Auteurs abordés lors du stage : Martin Crimp, Valère Novarina, Samuel Beckett, Sarah Kane, William Shakespeare, Anton Tchekhov et d’autres à confirmer.

Participation : veuillez faire parvenir votre CV et une lettre d’intention à l’attention du directeur de stage

BIOGRAPHIE

Formé au jeu, à la mise en scène et à l’écriture, entre autres auprès des Brigitte Haentjens, Denis Marleau et Wajdi Mouawad, Christian Lapointe enseigne une pédagogie de rapports non psychologiques à la parole et s’éloignant de la méthode Stanislavskienne. Formateur invité dans divers établissements d’enseignement (École nationale de théâtre du Canada, École supérieure de théâtre de l’Université du Québec à Montréal, Banff Centre for the Arts) sa pédagogie offre depuis 2006, des outils de travail flexibles et des notions de jeu concrètes qui permettent par la suite de voyager d’une démarche de création à une autre tout en conservant les fruits de cette pédagogie s’élaborant surtout autour de rapports à la parole qui s’ancrent plus souvent qu’autrement dans le temps réel plutôt que dans un temps fictionnel. Son travail pédagogique, qui s’articule principalement autour des modulations des divers niveaux d’adresse de la parole, permet une mise à distance du concept de personnage pour plutôt mettre l’accent sur les actions concrètes que peut faire un acteur ou un performeur pour augmenter son niveau de présence. Artiste multidisciplinaire, acteur, auteur et metteur en scène, son travail professionnel fut présenté entre autre au Festival TransAmériques à Montréal, au Centre national des arts du Canada à Ottawa, au Carrefour international de théâtre de Québec et dans la sélection officielle du Festival d’Avignon. Il est aussi auteur d’une tétralogie appelée Cycle de la disparition. Il est diplômé de l’École nationale de théâtre du Canada en mise en scène. Son travail est connu au Canada, en France, en Australie et au Vietnam.

Un pas de plus pour la Maison pour la danse de Québec

Article de Catherine Lalonde paru dans Le Devoir, le 19 juin 2012


 
 
 
 

Le ministère de la Culture annonce un investissement de 2,5 millions de dollars

La ministre de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, Christine St-Pierre, a délaissé vendredi les discussions sur la symbolique du carré rouge pour annoncer à Québec l’octroi de 2,5 millions de dollars au projet de Maison pour la danse de la Vieille Capitale.

L’investissement s’ajoute aux 750 000 $ déjà promis par la Ville de Québec, et permet d’envisager l’ouverture de ce nouveau lieu de création et de travail dès 2014.

Le projet de Maison pour la danse est piloté par le Centre chorégraphique La Rotonde. Les 3,25 millions de dollars ainsi assurés sont un pas de plus vers l’acquisition de l’immeuble et des stationnements du 336, rue du Roi, où est sise La Rotonde, propriétaire actuel d’un seul étage sur trois. « Une fois les travaux complétés, a indiqué Mme St-Pierre, les danseurs et chorégraphes professionnels profiteront enfin de locaux plus appropriés à la pratique et au développement de leur discipline. L’amélioration des conditions de pratique culturelle est une des préoccupations constantes qui guident nos décisions et qui orientent nos choix budgétaires. »

La future Maison pour la danse, après rénovations, comprendrait cinq studios, des bureaux pour les compagnies de danse et, éventuellement, un centre de documentation. Une petite salle de spectacle, semblable à celle qu’a utilisée Tangente à l’Agora de la danse pendant des années, pourrait aussi voir le jour et permettre la présentation d’oeuvres-laboratoires. Comme diffuseur, La Rotonde demeurera toutefois nomade, présentant ses spectacles dans différents théâtres de Québec.

Le projet total de la Maison pour la danse devrait s’effectuer pour moins de 5 millions de dollars, selon le directeur général et artistique de La Rotonde, Steve Huot, qui attend les réponses de Patrimoine canadien, du Bureau de la Capitale-Nationale, des Centres locaux de développement de Québec et des investisseurs privés pour compléter le budget.

Après avoir cédé ses premiers locaux à l’École de danse de Québec en 2005, La Rotonde est devenue propriétaire de deux studios de danse, rue du Roi, au coeur du quartier Saint-Roch. L’ajout, plus tard, d’un troisième studio en location ne permet toujours pas de répondre aux besoins grandissants du milieu de la danse de la Vieille Capitale, en pleine expansion.

Steve Huot espère inaugurer au plus vite la nouvelle Maison pour la danse. Il vise 2014, moment où le Musée de la civilisation de Québec accueillera une exposition sur la danse contemporaine. « J’aimerais beaucoup que notre nouvelle Maison de la danse soit alors l’hôte de l’assemblée générale de CanDanse [le réseau canadien des diffuseurs de danse], et qu’elle accueille Parcours Danse [réunion d’artistes et de diffuseurs]. Qu’on puisse inviter, pour cette ouverture, des danseurs et des chorégraphes de Montréal, du Québec et de partout au Canada. »

Source : Le Devoir, Catherine Lalonde