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Archive for avril 5th, 2013

Danse K par K – compagnie de la chorégraphe Karine Ledoyen

DANSE K PAR K

Depuis 2005, sous la direction artistique de Karine Ledoyen, Danse K par K colore le paysage de la danse de Québec en se frottant aux frontières de l’interdisciplinarité. Elle se définit comme un incubateur d’œuvres chorégraphiques mettant à contribution des artistes d’horizons et de territoires variés.

La compagnie diversifie ses recherches chorégraphiques en travaillant autour de « la rencontre ». Avec des projets rassembleurs et singuliers, elle unit ses aspirations artistiques à son désir de participer au développement de son milieu.

Danse K par K se démarque en déjouant les attentes, tout en étant ancrée dans la poésie de l’imagerie.

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Karine Ledoyen – chorégraphe de Trois paysages

Karine Ledoyen est une particule singulière dans l’univers de la danse contemporaine. Lumineuse, elle plonge, elle cible et elle ose, entraînant dans son sillon tous ceux qui croisent sa trajectoire artistique. – Le Soleil, 2011

Reconnue pour sa fougue, son dynamisme et son amour de la danse, Karine Ledoyen est une artiste engagée au cœur d’actions structurantes, de rencontres passionnées et non conventionnelles pour le milieu de la danse.

Chorégraphe et directrice artistique de la compagnie Danse K par K, elle découvre la danse vers l’âge de 18 ans. Cette discipline se révèle à elle dans un premier temps comme un exutoire parfait combinant engagement physique intense et démarche artistique. Dès l’obtention de son diplôme de L’École de danse de Québec en 1999, elle part pour la France et s’installe à Grenoble pour deux ans. Apprentie interprète pour les compagnies D.I.T. du chorégraphe Robert Seyfried et 47/49 du chorégraphe François Veyrunes, elle entame ses premières recherches chorégraphiques. Ce passage en France, ponctué de rencontres marquantes, lui insuffle un désir pour la création. Après un arrêt de quelques mois à Montréal, elle fait le choix de retourner s’établir dans la ville de Québec où elle met toutes ses énergies au service de la discipline. Dès lors, elle s’investit auprès de sa communauté et participe activement à son développement par diverses interventions autant organisationnelles que directement liées à la création. Ce début de parcours, marqué principalement par sa grande implication au développement de la danse dans son milieu, influence la chorégraphe et l’amène à questionner les problématiques de diffusion de la danse. Ces questions trouvent écho dans son désir d’amener le spectateur à vivre une expérience unique avec la danse pour chaque projet qu’elle va élaborer. Elle développe des stratégies novatrices qui teintent le travail de ses premières années avec des créations ludiques et colorées telles qu’Osez !, Pop Rock avec Moi ! (2008) et Gonfler l’histoire (2008), pour ne nommer que celles-là.

En 2005 Karine crée sa compagnie, Danse K par K, afin de poursuivre ses multiples projets. Son premier spectacle avec la compagnie, Cibler, fait l’objet de trois tournées pendant lesquelles il sillonne le Québec dans une quinzaine de villes et est présenté en Angleterre. Dans un même élan, elle se consacre à la consolidation de sa compagnie et au développement du fort populaire projet Osez ! qui évoluera pendant neuf années consécutives dans plusieurs régions du Québec. À l’été 2008, celui-ci est exporté en Belgique et au Royaume-Uni.

Assoiffée de nouvelles rencontres artistiques, Karine Ledoyen ponctue ses projets chorégraphiques avec des incursions au théâtre où elle chorégraphie, entre autres, pour le Théâtre du Trident, Tableau d’une exécution (2008) et, pour l’auteure et metteure en scène Anne-Marie Olivier, Gros et détail (2006) et Annette (2010). Elle s’associe également à la chorégraphe Mélanie Demers pour créer et danser La Nobody (2010), projet hybride entre la danse, le théâtre et la performance, spectacle qui sera repris à l’occasion du OFFTA 2011.

Un nouveau cycle de création s’amorce pour la jeune chorégraphe qui arpente l’élément de l’air depuis la création de AIR (2011). En janvier 2012, Karine Ledoyen donne naissance à un premier enfant. Sans répit, en 2013, elle offre deux nouvelles créations, comme des flèches directes au cœur de ses préoccupations du monde dans lequel elle vit, Trois paysages et Danse de garçons.

Karine Ledoyen fait partie des membres fondateurs de la coopérative de danseurs professionnels de Québec, L’Artère. De 2006 à 2010, elle est porte-parole des saisons de danse du Grand Théâtre de Québec. Elle reçoit, à l’automne 2006, le prix François-Samson du développement culturel pour la région de Québec et de Chaudière-Appalaches ; elle est en nomination pour le prix Rayonnement international du Conseil de la culture de Québec en 2008.

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À propos de Trois paysages

L’absence : Créer autour de ce qui n’existe pas.
Le vide : Ne pas contrôler.
Le silence : S’entendre respirer… ensemble.
L’espace : Voir ce qui existe, mais qui ne se voit pas.

– Karine Ledoyen

Dans le sillon de son travail chorégraphique sur l’air, Karine Ledoyen fait le pari, avec Trois paysages, de rendre celui-ci visible, audible, tangible.

Alliant danse et nouvelles technologies, Trois paysages s’articule autour d’une conception sonore imaginée par le compositeur Patrick Saint-Denis. Une machine à vent, mur composé de 192 feuilles de papier 8 1/2 x 11 animées par des micro ventilateurs, se déclenche en fonction des mouvements des danseurs, créant une poésie sensible permettant de voir l’air, de le palper, de l’entendre.

Accompagné par quatre interprètes – Sara Harton, Eve Rousseau-Cyr, Fabien Piché et Ariane Voineau – en interaction avec cette merveilleuse machine à vent, le spectateur fera son chemin au cœur de trois tableaux, trois possibilités, trois paysages.

Plus qu’un spectacle, Trois paysages se veut aussi une expérience : devenant partie intégrante de l’œuvre, un membre du public est invité à renoncer à son droit fondamental de spectateur afin que la représentation puisse avoir lieu pour le plus grand bonheur de tous les spectateurs qui assistent au spectacle.

Qu’en serait-il si quelqu’un d’entre nous devait renoncer à un petit quelque chose pour le bienfait de la collectivité ?

J’ai été porté par le chant du vent. J’ai été transporté par les trois murs mobiles constitués de feuilles qui voletaient au rythme de la mer que je sentais proche. Et surtout, j’ai été conquis par la beauté et la fluidité des mouvements des quatre interprètes.
– R. St-Amour, me.voir.ca

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