La Rotonde
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Archive for octobre 3rd, 2016

Ils ont grandi avec La Rotonde par Raphaëlle Plante, Le Soleil

Dans une publication spéciale, le journal Le Soleil revient sur ce qui a marqué nos 20 ans de diffusion de danse contemporaine à Québec.

Après avoir passé une douzaine d'années à Ottawa puis Montréal, Harold Rhéaume revient à Québec en 2000 et multiplie les projets avec sa compagnie Le fils d'Adrien danse. PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL, ERICK LABBÉ

Après avoir passé une douzaine d’années à Ottawa puis Montréal, Harold Rhéaume revient à Québec en 2000 et multiplie les projets avec sa compagnie Le fils d’Adrien danse.
PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL, ERICK LABBÉ

(Québec) La Rotonde souffle cette année 20 bougies. L’organisme spécialisé dans la diffusion de la danse contemporaine à Québec poursuit sa mission de faire découvrir cet art au plus grand nombre et célèbre le chemin parcouru depuis deux décennies. Établis à Québec, les chorégraphes Harold Rhéaume, Karine Ledoyen et Alan Lake sont unanimes: la présence du diffuseur est un élément majeur dans leur carrière, leur permettant de créer et présenter leurs oeuvres dans la capitale. Trois parcours, mais le même attachement fort à une ville et à son dynamique milieu de la danse.

Diplômé de l’École de danse en 1989, l’interprète et chorégraphe Harold Rhéaume s’est exilé plusieurs années avant de revenir chez lui. Il a d’abord passé cinq ans à Ottawa, puis sept ans dans la métropole, où il a dansé pour plusieurs compagnies en plus de travailler sur ses créations. Ce n’est donc qu’en 2000 que M. Rhéaume revient à Québec, où il fonde sa propre compagnie, Le fils d’Adrien danse – nommée ainsi à la mémoire de son père.

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Le chorégraphe dit avoir toujours été «proche physiquement et philosophiquement» de La Rotonde, qui a présenté toutes ses créations en salle, une douzaine. Le fils d’Adrien danse est d’ailleurs devenu la compagnie résidente de La Rotonde en 2003, et M. Rhéaume a partagé des bureaux avec l’organisme sur la rue Saint-Joseph, puis sur la rue du Roi, dans Saint-Roch, où verra le jour sous peu la Maison pour la danse.

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Et, en tant que diffuseur, La Rotonde a contribué à ce que les créations d’Harold Rhéaume trouvent leur public, affirme le chorégraphe. S’il est difficile de ne nommer qu’un seul moment marquant au fil de toutes ces années de collaboration, M. Rhéaume signale que la présentation de sa création Fluide au Grand Théâtre, en décembre 2012, a été la concrétisation d’un rêve. «Ça faisait très longtemps, peut-être 20 ans, qu’un chorégraphe de Québec avait présenté un spectacle au Grand Théâtre. C’était la première fois que La Rotonde s’impliquait financièrement dans la création, en tant que coproducteur», indique-t-il fièrement.

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Source: Le SoleilRaphaëlle Plante.

Karine Ledoyen: une relation de confiance par Raphaëlle Plante, Le Soleil

À l’occasion de nos 20 ans, Le Soleil est allé s’entretenir avec des chorégraphes de Québec pour approfondir le rôle d’un diffuseur auprès des créateurs de Québec.

La chorégraphe Karine Ledoyen, qui a fondé la compagnie Danse K par K en 2005, présente sa nouvelle création Danse de nuit à la fin octobre. PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL

La chorégraphe Karine Ledoyen, qui a fondé la compagnie Danse K par K en 2005, présente sa nouvelle création Danse de nuit à la fin octobre.
PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL

(Québec) «S’il n’y avait pas La Rotonde, je ne serais probablement pas là», dira Karine Ledoyen en entrevue au Soleil. La chorégraphe, qui a fondé la compagnie Danse K par K en 2005, reconnaît que le diffuseur spécialisé représente un «joueur majeur» dans sa carrière.

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La chorégraphe insiste sur la relation de confiance qui existe entre le diffuseur et elle : «La Rotonde m’a toujours diffusée, il y a une confiance dans ma création [… ] Il a présenté mes premiers spectacles et on a évolué ensemble.» C’est une relation très particulière qui s’établit entre un artiste et le diffuseur, le premier voulant grandir dans sa création, tandis que le second doit rendre les spectacles accessibles au public, explique-t-elle.

Celle qui a aussi été interprète pour Le fils d’Adrien danse signale le travail de développement de public accompli par La Rotonde, qui permet aujourd’hui de présenter des propositions «plus pointues» aux gens de Québec.

Karine Ledoyen a «très hâte» de présenter sa nouvelle création, Danse de nuit, fin octobre. Un spectacle «entre la performance et la danse, qui oscille dans le rêve, le cauchemar, la fragilité», décrit-elle.

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Source: Le SoleilRaphaëlle Plante.

Alan Lake: une collaboration essentielle par Raphaëlle Plante, Le Soleil

Le Soleil poursuit son cycle d’entrevues qui illustre les jalons marquants des 20 ans de La Rotonde.

Alan Lake, qui ouvrira la saison de La Rotonde dès le 11 octobre, montre l'affiche de son précédent spectacle, Ravages, présenté en mai 2015. PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL, JEAN-MARIE VILLENEUVE

Alan Lake, qui ouvrira la saison de La Rotonde dès le 11 octobre, montre l’affiche de son précédent spectacle, Ravages, présenté en mai 2015.
PHOTOTHÈQUE LE SOLEIL, JEAN-MARIE VILLENEUVE

(Québec) Peu de temps après sa sortie de l’École de danse de Québec en 2007, l’interprète, chorégraphe, réalisateur et artiste en arts visuels Alan Lake planche sur la création de Chaudières, déplacements et paysages, son premier spectacle qui sera présenté par La Rotonde, en 2009.

La Rotonde, je les appelle un peu mes mécènes artistiques. Ils accueillent l’artiste et le laissent aller [dans sa création]», décrit M. Lake, qui qualifie la collaboration avec le diffuseur d’essentielle pour aller à la rencontre du public. «Créer, on fait ça d’abord pour nous, mais c’est aussi pour pouvoir le partager avec les gens», souligne l’artiste pluridisciplinaire, qui combine à la danse les arts visuels et la vidéo.

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M. Lake s’enthousiasme pour l’ouverture de la Maison pour la danse, prévue à l’hiver ou au printemps 2017, laquelle lui permettra d’avoir accès à de nouveaux studios pour créer. «Faire de la recherche fondamentale, tester, c’est important», signale-t-il.

La dernière création d’Alan Lake, Les caveaux, ouvrira la saison 2016-2017 de La Rotonde à compter du 11 octobre. Et, fait inusité, elle sera présentée dans un «lieu mystère». «On recrée un théâtre dans un endroit insolite […] On amène les spectateurs dans le lieu de création, qu’on habite, mes danseurs et moi, plusieurs semaines avant les représentations pour s’imprégner de l’environnement», explique le chorégraphe.

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Source: Le SoleilRaphaëlle Plante.