La Rotonde
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Yvann Alexandre et Harold Rhéaume : Sous le signe du lien

photo: benben

Article de Fabienne Cabado sur voir.ca à propos de Jumeaux le 4 novembre 2010 :

Entre partage et questionnements, les deux chorégraphes pensent avoir réussi une véritable fusion, cherchant sans cesse des solutions pour faire cohabiter leurs signatures sans jamais perdre leur intégrité. Au fil du temps, les six danseurs sont parvenus à s’accorder pour former un tout homogène. Et pour que la rencontre soit totale, il y a eu aussi mélange des équipes administratives, techniques et créatives. Une œuvre qui témoigne d’une prise de risques et d’un engagement total de la part de tous.

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Jumeaux: l’entrelacement des bipèdes

Jumeaux: l'entrelacement des bipèdes

Dans L'autre, le trio d'Harold Rhéaume avec Alan Lake, Arielle Warnke St-Pierre et Marilou Castonguay, une danse harmonieuse à trois s'amorce, jusqu'à ce que deux corps se touchent. (Photo : Le Soleil, Steve Deschênes)

Critique de Josianne Desloges sur cyberpresse.ca à propos de Jumeaux le 5 novembre 2010

(Québec) Les sept danseurs dirigés par les chorégraphes Yvann Alexandre et Harold Rhéaume ont offert hier soir un triptyque d’exception sur le thème de l’autre. Malgré quelques accrocs, un intangible équilibre s’est installé entre la troupe française et la troupe québécoise.

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Jumeaux à la Rotonde: deux âmes en fusion

Article de Josianne Desloges sur cyberpresse.ca à propos de « Jumeaux » le 30 octobre 2010 :

(Québec) Il y a eu rencontre, échange, création, puis fusion, racontent les chorégraphes Harold Rhéaume et Yvann Alexandre. En liant leurs compagnies, leurs troupes, leurs idées et leurs mouvements, ils ont conçu le spectacle Jumeaux, qui sera présenté ces prochains jours à la salle Multi.

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À propos de Jumeaux

Jumeaux - Arielle Warnke, Claire Pidoux photo de benbenJusqu’où vont nos capacités à traiter avec la différence?

En 2004, Harold Rhéaume rencontre le chorégraphe Yvann Alexandre, en mission de prospection au Québec. Rapidement, ils développent une complicité humaine et professionnelle. Un échange s’installe.

La curiosité de voir leur rencontre s’inscrire au cœur d’une œuvre commune les incite à créer JUMEAUX, un programme qui comporte trois pièces différentes:
HOMOGÈNE DUO d’Yvann Alexandre, L’AUTRE, un trio d’Harold Rhéaume, et LES FRACTIONS, un quatuor qui sonde nos capacités à traiter avec la différence.

Œuvre commune et pièce maîtresse du spectacle, LES FRACTIONS explore comment les individus, ces multiples «fractions» du genre humain, en viennent à partager pour vibrer à l’unisson, ou à l’inverse, tracer des frontières et engendrer la division.

Fruit de dialogues créateurs entre les cultures différentes des chorégraphes, des artistes concepteurs et des interprètes, JUMEAUX dessine un propos artistique mixte qui occasionne, tant pour les spectateurs que pour les artistes, une formidable occasion de partage.

Du gâteau / L’Agora de la danse présente S’envoler d’Estelle Clareton, la critique

Article de François Dufort paru dans dfdanse.com le 17 septembre 2010
S'envoler - Esther Rousseau-Morin - Photo Ben Philippi
Ce jeudi, à l’Agora, je m’attendais certes à voir une pièce réussie, mais je ne m’attendais pas à ce que S’envoler d’Estelle Clareton soit aussi génial. Voilà un début de saison de bon augure.

Ces dernières années, en matière de danse à Montréal, on m’a le plus souvent montré des créations exploratoires, multidisciplinaires, multimédiatiques, high teck, low teck, performatives… Toutes, selon leurs divers créateurs, étant évidemment à ranger dans la catégorie “danse avant-gardiste”. En général, ces créations comportaient peu de matériel chorégraphié, souvent même aucun. J’ai parfois eu l’impression que l’appellation danse était devenue une grosse poubelle dans laquelle on balançait tout et n’importe quoi. L’avant-garde actuelle, cela fait dix ans qu’on me la sert à toutes les sauces, j’en fais l’expérience chaque semaine et j’en ai marre. Alors, quand on me fait la surprise de m’offrir une œuvre chorégraphiée, ludique, bien ficelée et bien interprétée, je jouis !

D’emblée, dès le début du spectacle, il apparaît évident que S’envoler a bénéficié de nombreuses heures de travail en studio et en résidence de création. L’œuvre est tricotée serré, pas une maille n’est lâche. Douze danseurs sur scène, constamment en déplacement, souvent indépendamment les uns des autres, augmente le risque de collision, le multiplie par dix, et je n’en ai pas vu. Les danseurs ont donc eu amplement le temps d’intégrer leurs “cues” et ceux-ci sont nombreux !

Le phrasé chorégraphique d’Estelle Clareton pour S’envoler est inspiré du mouvement des oiseaux. Un phrasé clair, facilement lisible. Danseurs en position d’envol ou agglutinés en tas comme des pigeons, la tête sur l’épaule d’un voisin ou d’une compagne. Le spectateur comprend tout avec aisance.

L’œuvre a été construite en faisant appel à toutes les permutations rendues possibles par le grand nombre de danseurs; mouvements d’ensemble synchros ou en actions multiples, duos simultanés, six à la fois, deux, un seul, solos pendant que le groupe se déplace… Le regard du spectateur est constamment sollicité par toutes ces actions, par tant de détails dans la trame de cette proposition.

Le phrasé de Clareton, outre celui qui a été inspiré par la gent ailée, fait aussi appel dans sa construction aux gestes du quotidien, ce dont la chorégraphe a l’habitude. En résulte une danse personnelle dont les mouvements ne sont ni formels ni trash. Un vocabulaire original qu’elle maîtrise à la perfection.

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Estelle Clareton: des hauts et des bas

Article de Stéphanie Brody, collaboration spéciale paru dan cyberpresse.ca le 11 septembre 2010

S'envoler - Estelle Clareton - Photo Alain Roberge La Presse

Pour la chorégraphie de S'envoler, Estelle Clareton (devant) s'est entourée d'un groupe «tissé serré, très serré». Photo: Alain Roberge, La Presse

En créant S’envoler, présenté en ouverture de la 20e saison de l’Agora de la danse, la chorégraphe Estelle Clareton a voulu donner une suite lumineuse à sa sombre série des Furies, commencée en 2005.

En ce moment, Estelle Clareton est peut-être davantage connue du grand public pour son rôle de Marie-Christine, la femme de Malik, dans la série Les hauts et les bas de Sophie Paquin qu’elle ne l’est pour sa carrière de chorégraphe.

Clareton, qui présente S’envoler, sa nouvelle création pour 12 danseurs, ne s’en formalise pas trop. «Le fait que mon nom circule va peut-être amener des gens à mon spectacle, les rendre curieux de ce que je fais d’autre dans la vie», lance Clareton, assise sur la terrasse arrière de sa maison, dans la Petite Italie.

Car même si la danse demeure le premier amour de cette chorégraphe, formée au Conservatoire national de danse d’Avignon et ancienne interprète pour la compagnie O Vertigo, Clareton travaille aussi dans le milieu du théâtre – elle a signé sa première mise en scène, au Théâtre de Quat’Sous en 2005 et collaborera, en mars, à Ronfard nu devant son miroir, à l’Espace libre. De plus, elle agit, depuis 2006, comme conseillère artistique à l’École nationale de cirque, où elle aide les élèves à perfectionner le numéro qui deviendra leur carte de visite professionnelle.

«Le cirque, c’est mon gagne-pain», avoue celle qui s’est prise de passion pour les acrobates, les jongleurs et les clowns. Clareton affirme d’ailleurs que c’est au contact du cirque que ses créations de danse ont retrouvé la part de ludisme qui les distinguait à ses débuts, après la période plus sombre qui a vu naître la série intitulée Furies, dont fait partie S’envoler.

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