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Le Fils d’Adrien danse – Trois créneaux distincts, néanmoins hybrides: grand public, jeunesse et in situ

d’après les textes d’Anne-Marie Bouchard – Le Fils d’Adrien danse
Sensible au regard que ses pairs posent sur son travail et soucieux d’inscrire son travail chorégraphique dans l’univers plus codifié de la danse contemporaine, Harold Rhéaume cherche à plusieurs reprises à explorer le mouvement et la performance en se laissant inspirer par l’imaginaire éclectique de la jeunesse. Au fil des ans, il a développé des projets pour la jeunesse aussi différents que Variations mécaniques ou F.U.L.L.. Dans Variations mécaniques, par exemple, il s’inspire de Fred Astaire, Charlie Chaplin et Norman McLaren, créateurs se mettant eux-mêmes en scène, pour plonger les jeunes spectateurs dans un univers à la fois candide et très esthétique, tandis que F.U.L.L., rythmé par la présence de quatre danseuses, aborde de front la difficile question de la construction de l’identité à l’adolescence par le biais de la dynamique de la «gang», source de complicité et de rivalités.

Le défi de la scène urbaine

Un peu comme l’art visuel cherche souvent à sortir du cube blanc qu’est la galerie d’art ou la salle de musée, la danse contemporaine du Fils d’Adrien cherche parfois à descendre de scène et à sortir dehors pour se déployer dans le public. Les projets in situ développés par la compagnie ont permis de rassembler un très large public autour d’une réflexion sur l’aura de la ville de Québec, sur la puissance symbolique de son histoire, véritable défi pour le chorégraphe devant sublimer son art à la mesure de la grandeur de la scène urbaine. Ce défi artistique se double d’un défi technique et logistique pour l’équipe du Fils d’Adrien qui a ainsi développé une expertise très large dans son milieu. Le fil de l’Histoire, d’abord présenté dans le cadre du 400e de la ville de Québec, puis repris les deux années suivantes, et Je me souviens, présenté en 2011 et en 2012, ont permis au chorégraphe et aux artistes du Fils d’Adrien danse de s’approprier des lieux historiques tel le Séminaire de Québec, la Citadelle ou le parvis de l’Assemblée nationale, pour en faire les véritables trames narratives de deux chorégraphies déambulatoires. Le public, partie prenante de la scénographie urbaine et marchant côte à côte avec les danseurs, a apprécié cette expérience de la danse lui permettant de choisir ou de modifier son point de vue et d’être associé à certains aspects de la gestuelle.

Rigueur et accessibilité

Les contraintes propres aux créneaux jeunesse et in situ concourent à enrichir la direction artistique d’Harold Rhéaume, tout en aiguisant constamment la rigueur et la polyvalence des productions du Fils d’Adrien danse. Au fil des ans, chaque spectacle produit par la compagnie aura été motivé par la volonté de dépasser la gestuelle, la scénographie et l’expérience générale proposées au public lors de la production précédente. Loin des créateurs qui cherchent la recette gagnante pour mieux s’y cantonner par la suite, Harold Rhéaume est réceptif à la parole des artistes, des critiques et du public, considérant qu’elle est un moteur essentiel pour l’évolution de sa démarche. De la beauté formelle et profonde de C.O.R.R. à la sensibilité subtile et palpable de NU en passant par l’esthétique pop de Clash!, les productions grand public de la compagnie témoignent d’une volonté de renouveler sans cesse le vocabulaire artistique de la compagnie au contact des références les plus éclectiques. Ce faisant, le Fils d’Adrien danse se montre ouvert à la multiplicité des tendances culturelles et des questionnements individuels et collectifs qui font la complexité de notre monde.

Implication dans le milieu

Le Fils d’Adrien danse s’implique de façon marquée dans sa discipline et dans son milieu. La compagnie favorise l’essor de nouveaux talents en générant une multitude de projets artistiques, en offrant des stages, des classes d’entraînement et en intervenant dans la création pour les écoles de formation professionnelle en danse. Mais surtout, l’ampleur et le rayonnement des productions du Fils d’Adrien permettent de soutenir de manière directe les jeunes danseurs et danseuses de la capitale.

 

Le Grand Théâtre de Québec et La Rotonde présenteront Fluide les 11-12-13 décembre prochains dans la salle Octave-Crémazie.

 
 

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À propos des spectacles – Fluide, de la compagnie Le Fils d’Adrien danse

d’après les textes d’Anne-Marie Bouchard – Le Fils d’Adrien danse
Première compagnie de Québec diffusée par le Grand Théâtre de Québec depuis Danse Partout, Le Fils d’Adrien danse est fier de présenter FLUIDE, la dernière chorégraphie de Harold Rhéaume.

Au Québec, Le Fils d’Adrien danse est parmi les organismes de création en danse contemporaine les plus dynamiques. Son directeur artistique Harold Rhéaume, originaire de Québec, cumule aujourd’hui 20 ans de carrière. En 2000, il implantait sa compagnie à Québec, sa ville natale. Le Fils d’Adrien danse occupe depuis 2005 une partie des locaux du Centre chorégraphique La Rotonde situé au cœur du quartier Saint-Roch.

Depuis sa fondation, Le Fils d’Adrien danse a produit de nombreux spectacles dans trois créneaux distincts, mais hybrides: grand public, jeunesse et in situ. Devenus emblématiques du développement de la compagnie, ces trois créneaux contribuent à faire rayonner la danse contemporaine dans les milieux les plus divers au Québec, au Canada et à l’international.

Reconnu pour sa démarche sensible et ses créations profondément humaines, Harold Rhéaume propose avec FLUIDE une réflexion tant sur les relations humaines que sur la place de l’individu dans la collectivité. Campée dans un décor aux résonnances architecturales épurées et modernes, la chorégraphie met en scène sept jeunes danseurs et danseuses habillés des costumes du designer québécois Philippe Dubuc. Le décor et les éclairages sont signés Bernard White et la trame musicale est une création de Simon Elmaleh (membre de l’Orchestre d’Hommes-Orchestres).

Durée du spectacle: 65 minutes

Chorégraphie: Harold Rhéaume
Interprétation: Marilou Castonguay, Alan Lake, Brice Noeser, Alexandre Parenteau, Esther Rousseau-Morin, Georges-Nicolas Tremblay, Arielle Warnke St-Pierre / Répétition: Jean-François Légaré / Direction technique: Antoine Caron / Musique: Simon Elmaleh / Décors et éclairages: Bernard White / Costumes: Philippe Dubuc / Construction du décor: Conception Alain Gagné / Photos: David Cannon et Charles-f. Ouellet/KAHEM

FLUIDE est une coproduction du Fils d’Adrien danse avec le Festival Danse Canada (Ottawa), le Grand Théâtre de Québec, La Rotonde (Québec) et l’Agora de la danse (Montréal).

FLUIDE a bénéficié de résidences de création à Recto-Verso et au Grand Théâtre de Québec.

Le Fils d’Adrien danse remercie le Conseil des arts du Canada pour son soutien financier, Spect’Art Rimouski, Valspec de Salaberry-de-Valleyfield, le Centre culturel de l’Université de Sherbrooke, Bryan Webb, Francine Bernier, Steve Huot, Michel Côté, Jacques Bérubé, Marie-Claude Gravel, Marilyn Laflamme, Jean-Daniel Lapierre, Anne-Sophie Laplante, Claudéric Provost, Mario Trépanier, Sébastien Hamel et la Clinique PCN, Jean-François Duke, Katrine Patry et Ève Rousseau-Cyr.

 

Le Grand Théâtre de Québec et La Rotonde présenteront Fluide les 11-12-13 décembre prochains dans la salle Octave-Crémazie.

 
 

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Émergences chorégraphiques 2012 – Alliage Composite de Philippe Poirier et Élise Bergeron

Un duo, un homme, une femme, deux corps, face à face: un tout.
Une relation, une connexion, deux avant-bras: un rapport immuable.
Un émetteur, un récepteur: une situation.
Pulsion, tension, réaction, résonance, résilience, résistance, résolution: un équilibre.

De Montréal, en complicité avec Danses Buissonnières (Tangente) Élise Bergeron et Philippe Poirier nous offrent Alliage Composite, une création commune résultant de plusieurs années de complicité! Convaincus que la danse réside dans un rapport physique, leurs recherches sont centrées sur l’exploitation maximale d’une contrainte physique, donnant naissance à un vocabulaire propre à cet enjeu.

 

 
 
 
 

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Émergences chorégraphiques 2012 – À la recherche de Barbarellus de Brice Noeser

Constamment dansé au sol, À la recherche de Barbarellus désire trouver l’équilibre entre libertés et contraintes physiques. Le solo de Brice Noeser cherche un lien fluide entre les actes de penser, de parler et de danser.

Le chorégraphe interprète questionne le propos de sa danse: est-il purement esthétique? Est-ce possible de faire cohabiter un humour absurde avec l’ingénieuse calligraphie du corps qui le caractérise?

 

 
 
 
 

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COMMUNIQUÉ – La Rotonde – Émergences chorégraphiques 2012

NOUVEAUX ARTISTES
NOUVELLES ŒUVRES – SIX CHORÉGRAPHIES !

En décembre 2011, six artistes émergents présentaient au studio d’Essai de Méduse leur travail le plus récent. Ils permettaient ainsi à un public ouvert et curieux d’entrer en contact avec les premiers mouvements de leur parcours chorégraphique.

Fin novembre, l’expérience se renouvelle. 6 nouvelles chorégraphies — 5 créations de chorégraphes de Québec et 1 en provenance d’artistes montréalais — occuperont la scène.

Que nous proposent ces artistes émergents?

Fabien Piché et Les cireurs de chaussures, un collectif de Québec, nous offre dans cette première création intitulée Des montagnes et des corps, une recherche sur les perceptions qui aborde les thèmes de la laideur, du jugement et de la différence.

Prise de conscience de la fragilité de l’existence humaine, le duo 2.__, d’Annie Gagnon, suggère la perte de repères et de sens qui survient quand s’écroule tout ce qui semblait acquis.

Inspirée principalement de l’effet domino, [re]mind [re]wind de Roxanne Laporte dégage un magnétisme influencé par la réper-cussion d’un geste sur l’ensemble. Un univers qui se joue sur play, stop, pause, rewind et fast forward.

Un personnage singulier s’approprie l’espace et enchaîne une série d’actions méthodiques. Solo embrumé d’un subtil parfum de mystère, Le jour bleu, de Marilou Castonguay, ouvre une fenêtre vers l’intérieur,  vers un univers où l’humanité ne tient plus qu’à un fil.

Brice Noeser, qui figure ici comme artiste invité, nous propose À la recherche de Barbarellus. Cherchant à trouver l’équilibre entre libertés et contraintes physiques, ce solo, constamment dansé au sol, questionne le propos de sa danse: est-il purement esthétique? Est-ce possible de faire cohabiter un humour absurde avec l’ingénieuse calligraphie du corps qui le caractérise?

De Montréal, en complicité avec Danses Buissonnières (Tangente), Élise Bergeron et Philippe Poirier nous offrent Alliage composite, un duo où tout se passe dans une connexion de leurs avant-bras, conduisant à un rapport immuable, où pulsion, tension, réaction, résonance, résilience, résistance, résolution tendent vers un équilibre.

L’élaboration de cette soirée chorégraphique s’est déroulée sous le mentorat de Mario Veillette, créateur et enseignant bien connu de la capitale et œil de lynx de ces nouvelles créations.

Qu’est-ce qu’Émergences chorégraphiques(EC)?

Une soirée composée de plusieurs courtes pièces présentées par des chorégraphes et des interprètes émergents.

Librement inspiré de l’événement Danses Buissonnières, développé par le diffuseur montréalais Tangente, EC offre une plate-forme professionnelle à une nouvelle génération de chorégraphes et donne lieu à un échange avec l’organisme montréalais.

Implantée en 2008 par la Ville de Québec, la mesure Première Ovation vise à soutenir la relève artistique de la capitale en donnant aux artistes les moyens de créer, de profiter de l’encadrement d’artistes renommés et de vivre leurs premières expériences sur une scène. La Rotonde est mandatée par la Ville de Québec pour gérer la mesure Première Ovation - Danse en son nom.


Chorégraphes: Les cireurs de chaussures: Fabien Piché en collaboration avec les interprètes (Québec), Marilou Castonguay (Québec), Annie Gagnon (Québec), Roxanne Laporte (Québec), Brice Noeser, artiste invité (Québec), Philippe Poirier, Élise Bergeron (Montréal) / Sur scène: Élise Bergeron, Josiane Bernier, Marilou Castonguay, Maryse Damecour, Annie Gagnon, Isabelle Gagnon, Tania Jean, Fabien Piché, Philippe Poirier, Mélanie Therrien. / Mentor – Conseiller artistique: Mario Veillette / Coordination technique, conception des éclairages et régie: Luc Vallée / Déléguée à la production: Marie-Hélène Julien / Photos: Sébastien Roy, Josiane Bernier, Marilou Castonguay.Durée: 60 minutes

 

Version PDF du Communiqué d’Émergences chorégraphiques 2012


Avec le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec, de la Ville de Québec et de Patrimoine canadien.

-30-

Source : Claire Crevier, Centre chorégraphique de Québec, La Rotonde /
RELATIONS AVEC LES MÉDIAS : MARIE-HÉLÈNE JULIEN / marie-h.julien@larotonde.qc.ca / 418 649.5013, poste 228

Émergences chorégraphiques 2012 – Des montagnes et des corps du collectif Les cireurs de chaussures

Tout le monde le sait / Tout le monde le pense / Tout le monde l’attend

Hier encore tu m’as surpris à y penser
Je me demandais si c’est moi qui regardais le miroir ou si c’était le miroir qui me regardait?

Tout le monde est au courant / Tout le monde y croit
Certains disent l’avoir vu / D’autres y avoir touché même

Tout le monde le sait / Tout le monde le pense / Tout le monde l’attend

 
 

 
 
 

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Émergences chorégraphiques 2012 – [re]mind [re]wind de Roxanne Laporte

Inspirée principalement de l’effet domino, [re]mind [re]wind de Roxanne Laporte dégage un magnétisme influencé par la répercussion d’un geste sur l’ensemble. En découle une gestuelle à la fois impulsive, physique et sensible. Un univers qui se joue sur play, stop, pause, rewind et fast forward.

Dans la spontanéité, l’impulsion du mouvement et du moment, l’œuvre est livrée dans l’intention d’y trouver une suite…

 
 

 
 
 

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Émergences chorégraphiques 2012 – 2.____ d’Annie Gagnon

Prise de conscience de la fragilité de l’existence humaine, le duo 2.___, d’Annie Gagnon, suggère la perte de repères et de sens qui survient quand s’écroule tout ce qui semblait acquis.

Duo d’une dizaine de minutes, 2.___ la deuxième pièce de la chorégraphe à être diffusée par La Rotonde, plonge le public dans les décombres de vies à l’envers. Sur scène: le chaos, le désordre et les cendres. Dans le cœur des deux femmes qui l’habitent: la détresse, la solitude, la vulnérabilité, la résilience aussi peut-être, mais surtout la grande force qui gît en chacun de nous et qui fait qu’il soit encore et toujours permis d’espérer.

 
 

 
 
 

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