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Les mêmes yeux que toi – Supplémentaire au profit de Vincent et moi

Vincent et moi

En partenariat avec La Rotonde, Vincent et moi organise une soirée spéciale au profit du voyage culturel à Paris des artistes de son programme. À cette occasion se déroulera une supplémentaire du spectacle Les mêmes yeux que toi chorégraphié et interprété par Anne Plamondon. Les spectateurs sont invités à arriver dès 19 h 15 pour profiter d’un vin d’honneur et d’une douceur sucrée, puis à assister à la représentation à 20 h à la salle Multi de Méduse, à Québec. La soirée se terminera par une discussion avec la chorégraphe et des artistes de Vincent et moi.

Réservez vos billets en ligne ici.

Plus d’informations sur le voyage des artistes et le spectacle-bénéfice.

 

 

Campagne de souscription – Maison pour la danse

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La Rotonde, votre fenêtre sur la danse contemporaine à Québec, poursuit le développement de sa programmation et s’engage dans un tout nouveau projet.
Joignez-vous au mouvement!

Chers abonnés, fidèles amateurs de danse et partenaires,

Nous vous écrivons aujourd’hui pour vous inviter à prendre part à la réalisation d’une vision ambitieuse pour le développement de la danse contemporaine à Québec. Nous espérons ainsi pouvoir compter sur votre passion et votre engagement pour accompagner notre organisme dans la poursuite de sa vocation de vitrine sur la danse contemporaine et dans la création d’un lieu culturel convivial et inspirant au cœur du quartier St-Roch. Au service de la danse contemporaine et de ses artistes depuis plus de 18 ans, La Rotonde – Centre chorégraphique contemporain de Québec est devenue au fil des ans un pilier incontournable du  développement de la danse contemporaine dans l’Est du Québec. La détermination reconnue de notre organisme et la crédibilité de La Rotonde – tant auprès des artistes et ses partenaires financiers – en a fait un porteur de dossier tout désigné pour la réalisation d’un geste important pour l’avenir de la danse contemporaine dans la région : la création de la Maison pour la danse de Québec.

« La Maison pour la danse représente, pour l’organisme Danse K par K et ses artistes, une occasion unique de consolidation organisationnelle, de partage des ressources et de participation à la hauteur de ses moyens à la structuration d’un milieu ».
– Karine Ledoyen, chorégraphe et directrice artistique, Danse K par K

 

Fortement appuyée par les acteurs du milieu et reconnue en tant que première priorité du Plan de développement de la danse à Québec (2012), la Maison pour la danse de Québec engendrera des retombées significatives non seulement pour les organismes et artistes de la danse, mais également pour le développement des publics de la danse. Cet équipement culturel offrira aux artistes professionnels – et aussi aux amateurs – des studios adaptés et sécuritaires pour la pratique de la danse, des espaces spécialisés de qualité dont la disponibilité est présentement très limitée à Québec. Nous vous invitons à consulter la description du projet présentée ci-dessous afin d’obtenir plus d’information sur la Maison et d’apprécier son impact réel sur la communauté de la danse contemporaine et sur le développement culturel de Québec.Votre générosité est donc sollicitée afin de nous permettre de poursuivre le développement de notre programmation et la mise en œuvre du projet porteur qu’est la Maison pour la danse de Québec.

Deux moyens pour faire un don :
Par un paiement électronique directement via Canadon;
Faire un don maintenant par CanadaHelps.org!
Par chèque, par la poste.

 

Nous incluons au présent envoi un formulaire de don et des informations complémentaires sur les avantages fiscaux associés aux dons. Sachez que chaque contribution fait pour nous une différence, et ce, peu importe la somme que vous nous offrez.

Merci de votre précieux soutien!

 

  

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Daniel Cooper, président du conseil d’administration Le Groupe Danse Partout inc.

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Steve Huot, directeur général et artistique Le Groupe Danse Partout inc. – La Rotonde

 

La Maison pour la danse de Québec
Un projet porteur soutenu par l’ensemble de la communauté de la danse
Joignez-vous au mouvement!

La Maison pour la danse de Québec sera un lieu entièrement consacré à la danse qui offrira des espaces adaptés à la pratique de cet art de même que les espaces d’accueil et de soutien nécessaires pour répondre aux besoins grandissants des danseurs professionnels et amateurs de la région de Québec. La Maison de la danse sera dédiée à la pratique de la danse en offrant des studios de répétition et d’entraînement de calibre professionnel, mais aussi des lieux adaptés à la présentation d’œuvres de danse contemporaine de petite forme et de laboratoires publics. Le 25 avril 2013, La Rotonde (Le Groupe Danse Partout inc.) a acquis deux étages supplémentaires du bâtiment du 336, rue du Roi à Québec afin d’y aménager la Maison pour la danse. Implantée au cœur du quartier St-Roch, la Maison pour la danse sera partie prenante d’un environnement culturel dynamique, facilement accessible aux citoyens et visiteurs, où convivialité et ouverture seront les moteurs fondamentaux des activités du quotidien. L’achat du bâtiment et la mise en œuvre de ce projet d’envergure représentent un investissement de plus de 5 millions de dollars.

Contribution exceptionnelle au développement et au rayonnement de la discipline, la Maison pour la danse permettra de nombreux échanges entre les artistes, deviendra un incubateur de nouvelles productions de haut calibre et donnera accès à des équipements techniques et technologiques de pointe. Elle permettra de plus le déploiement du centre chorégraphique de La Rotonde qui favorisera la programmation de résidences de création.

Les bureaux administratifs de La Rotonde de même que ceux de la compagnie de création Le fils d’Adrien danse et de l’organisme L’Artère seront toujours logés dans l’édifice. Des espaces polyvalents seront aussi mis à la disponibilité d’artistes du milieu. Un tel contexte favorisera la mise en commun de ressources et d’outils essentiels au travail de tous les acteurs du milieu de la danse et encouragera l’implantation de services-conseils destinés à la communauté.

Voir.ca – Danse à Québec : podium des pièces les plus marquantes de 2013

Article de Catherine Genest, paru dans Voir, le 18 décembre 2013

«En plein essor, la danse à Québec brille de mille feux de par les efforts surhumains des programmateurs de La Rotonde et du Grand Théâtre. Des passionnés qui, de pair avec Rhéaume, Veillette et les autres, parviennent à attirer un public de plus en plus grand.
Mais quels sont les spectacles qui résisteront à l’éphémère? Les noms à retenir à titre de valeurs sûres pour quiconque voudrait s’initier à la danse en 2014? À l’aube de la nouvelle année, on ose l’exercice en se basant sur tout ce qui a été présenté dans la Vieille Capitale en 365 jours.

 

Là-bas, le lointain - Alan Lake Factori[e] - photo de François Gamache

Médaille de bronze: Là-bas, le lointain par Alan Lake

«La vidéo, ça ne rend jamais justice à la danse.» Mais le chorégraphe de Québec Alan Lake fait mentir l’adage avec Là-bas, le lointain, une pièce présentée entre les murs de la Salle Multi de Méduse au mois d’octobre et après le succès d’estime du printemps 2012.
Si le niveau acrobatique et l’énergie des interprètes étaient plus qu’admirables, le film présenté en première partie était, quant à lui, un pur bijou. Une façon de voir la danse autrement et à travers la lentille du talentueux directeur photo François Gamache. Une belle rencontre multidisciplinaire comme il s’en fait de plus en plus.

 

Trois paysages - Danse K par K - Sara harton sur la photo de David Cannon

Médaille d’argent: Trois paysages par Karine Ledoyen

C’était doux, aérien. La scénographie et les éclairages constituaient à eux seuls une raison de voir le spectacle. C’était de toute beauté, vraiment. Cette installation intelligente de Patrick Saint-Denis faite de 192 feuilles de papier, ces ballons blancs qui flottaient tout près du sol comme des petits soldats.
Les mouvements pensés par Karine Ledoyen auraient pu disparaître aux yeux de celui qui regarde devant autant de stimuli visuels. Mais ce n’est pas arrivé et c’était un tour de force en soi. Rares sont les productions qui sont aussi complètes.

 

Foutrement - Compagnie Virginie Brunelle - Simon-Xavier Lefebvre et Isabelle Arcand sur la photo de Sandra-Lynn Bélanger

Médaille d’or: Foutrement, Virginie Brunelle

La montréalaise Virginie Brunelle a frappé un grand coup en 2013 avec cette danse du déchirement amoureux pour trois. Une pièce narrative et concrète qui ne versait pas dans la facilité pour autant puisqu’elle était empreinte d’une fine poésie.
Si l’émotion était là – vive comme une brûlure au deuxième degré encore fraîche – les prouesses des danseurs avaient quelque chose de presque circassien. Mention aux interprètes Simon-Xavier Lefebvre, Isabelle Arcand et Claudine Hébert qui ont livré une performance d’une grande intensité. Tous n’auraient pas su porter une pièce comme Foutrement sur leurs épaules avec autant de force.»

Source: Voir.ca, Catherine Genest

Marquer la danse – Dévoilement des finalistes 2013-2014

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Le jeudi 12 décembre, le jury du concours Marquer la danse s’est réuni pour choisir les trois finalistes qui bénéficieront de la fin de semaine de réécriture avec des danseurs professionnels et courent la chance de voir leur chorégraphie présentée en lever de rideau du spectacle Trois Paysages en mars 2014. Le jury est composé cette année d’Anne-Pier Dion, interprète et enseignante de yoga, de Jean-François Duke, interprète et co-fondateur du Bloc.danse, de Geneviève Duong, interprète, chorégraphe et enseignante, d’Annie Gagnon,  interprète et chorégraphe.

Pour la première fois cette année, les projets déposés par les élèves du secondaire ont voyagé à Montréal. Ils ont bénéficié d’une lecture attentive et de précieux commentaires des étudiantes de 4e année du programme en enseignement du Département de danse de l’UQAM sous la supervision de Nicole Turcotte.

Les trois élèves qui se sont démarquées lors  du concours d’écriture chorégraphique participeront à la fin de semaine de réécriture qui se tiendra les 8 et 9 février prochains. Mentionnons que l’identité et la provenance des participants a été cachée aux jurés pour assurer l’impartialité.

Les finalistes
Anne-Frédérique Marcoux avec Vain
Gabriella Caron-Racine avec Les femmes ne se maquillent pas toutes pour les mêmes raisons
Justine Babineau-Therrien avec Parle-moi

Elsa Lapointe-Breton, la plus jeune de nos candidates, a reçu une mention pour son projet Pantins. Le jury a été impressionné par sa créativité et son imaginaire mis au service de la danse.

Le dimanche 9 février, en après-midi, le travail réalisé pendant la fin de semaine sera présenté aux parents, amis et jury et ce dernier déterminera la pièce gagnante.

Merci à tous ceux qui ont participé au concours, nous espérons recevoir à nouveau des projets de danse imaginés par des jeunes passionnés de danse.

La Rotonde remercie Telus et l’Entente de développement culturel MCC – Ville de Québec pour leur soutien à Marquer la danse.

                                                

 

Voir la page Marquer la danse

L’équipe de La Rotonde vous souhaite une belle et heureuse année 2014!

L’équipe de La Rotonde vous souhaite une belle et heureuse année 2014!
Illustration: Francis Desharnais
Musique: Nicolas Jobin
Retrouvez les croquis de Francis Desharnais sur nos réseaux sociaux et notre site Internet le lendemain des premières de chacun de nos spectacles!

Un joyeux coup de crayon qui multiplie notre amour pour la danse de manière exponentielle!

https://youtu.be/lq5G1D40SKY

Bach to black | Critique d’Olivier Arteau-Gauthier

Bach : le mal nécessaireArticle d’Olivier Arteau-Gauthier.

Longtemps condamné aux oubliettes, Bach n’était plus qu’un personnage légendaire, une icône qui fait-de-la-belle-musique… jusqu’au jour où on lui donne un nouveau sens et qu’on le marie avec un butô américanisé.

Marié à sa cousine Maria Barbara Bach, Johann Sebastian Bach eut d’abord sept enfants. Si le nombre d’interprètes, qui s’élève à sept, est un hasard, il n’en demeure pas moins qu’il devient chargé de sens. L’œuvre de Bach étant la prémisse de ce travail chorégraphique, les jeunes interprètes ont dû s’abandonner à la musique classique tout en teintant leur gestuelle de la contemporanéité dans laquelle elle est inscrite. Dès lors, nous avons pu observer, lors d’un tableau, les interprètes tentant de reproduire les mélodies du compositeur et qui en viennent à se détruire l’un l’autre. Qu’il s’agisse d’une dérision de notre société perfectionniste ou d’un auto-sabotage, ces moments dramatiques (et absurdes!) forment la jouissance du spectacle. Il faut également saluer le courage et l’audace des interprètes quant à ces sections plus intimes où ils se livrent avec beaucoup moins de pudeur que tous les autres moments dits dansés. Encore faudrait-il questionner ce qui est de la danse et ce qui n’en est pas!

Érick d’Orion à la conception sonore signe ici un coup de génie. Rendre contemporaines les œuvres les plus inconnues d’un des plus grands compositeurs classiques sans les dénaturer relève de l’exploit ! D’Orion parvient à créer une ambiance sonore équilibrée en juxtaposant la musicalité complexe de Bach à un capharnaüm de bruits sourds. Ainsi, la chorégraphie parfois très rythmée se retrouve ensevelie par de longues notes interminables et les séquences gestuelles où la tension des corps est contrôlée se méritent une symphonie complexe, très variée au niveau musical. Il crée ainsi des oppositions intéressantes qui rendent justice aux mots du chorégraphe : « la musique a pu faire naître et évoluer la danse ; réciproquement la danse a pu faire évoluer les compositions musicales. »

Toutefois, on pourrait questionner la présence du mal dans l’œuvre de Veillette. Voulant peindre la vie et plus particulièrement l’humanité, le chorégraphe rend compte de cette perpétuelle course contre la montre que l’on mène incessamment, de ces élans de folie parfois incontrôlés et de cette implacable beauté… mais où est le mal en soi? Il s’avère que les segments lyriques ont tous le même effet, la même teinte ; tours sur place, portés et quelques courts adages façonnent la plupart des danses de groupe. On aurait possiblement apprécié un peu plus d’intensité, de poids, d’élans à quelques moments afin d’ancrer davantage le procédé d’opposition récurrent dans l’œuvre de Veillette et d’appuyer ce mal que l’on voudrait sentir nécessaire.

L’influence du butô (plutôt rare au Québec, admettons le !) est une façon ingénieuse d’aborder la lenteur tout en le mariant avec humour. Installés comme dans les séances chez le photographe, les sept interprètes usent de leur faciès afin d’exprimer des émotions très fortes qui deviennent rapidement risibles. La reprise de ce même segment est d’autant plus percutante étant donné qu’elle suit un moment théâtral engageant pour les artistes, voire douloureux! Également, vers la fin de la pièce, les danseurs se mettent à chanter, tout en dansant, les paroles allemandes de Bach. Ainsi, ils font un pied de nez amusant au compositeur en appuyant le fait que sa musique peut paraître intense auprès des citoyens du XXIe siècle.

Bach : le mal nécessaire est une œuvre qui se démarque par ses jeux d’oppositions, de contrastes qui, s’organisant, deviennent homogènes. Du butô aux sissonnes, du classique aux sons lugubres, de l’euphorie à la tragédie, from Bach to black, Mario Veillette a su mélanger acquis et fantasmes et nous porte dans un univers éclectique qui lui est propre. À quand Vivaldi? Un Sacre du printemps aux inspirations japonaises? Pourquoi pas.

Auteur : Olivier Arteau-Gauthier

MAtv Québec – Sorties culturelles : vos suggestions?

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Article de Marie-Ève Lord, paru sur le blogue MAtv Québec le 22 novembre 2013

Comme je le mentionnais dans mon premier billet, j’ai choisi d’emménager à Québec, entre autres, pour l’effervescence créative, artistique et culturelle qui y règne. Était-ce une simple perception de ma part? Cette croissance de l’activité culturelle est-elle illusoire ou bien réelle?
A-t-elle des répercussions économiques et sociales positives pour la région de Québec? C’est ce que j’ai eu envie de vérifier.

Les bonnes nouvelles

Selon le plus récent portrait et diagnostic culturel de la région de la Capitale-Nationale, publié par le Conseil de la culture de la région de Québec, le nombre d’artistes au cours des dernières années aurait augmenté plus rapidement que la population active. Ainsi, on compte aujourd’hui, dans la région de Québec, plus de 11 000 travailleurs culturels dont 3 000 créateurs et artistes professionnels.

Considérant cette augmentation, pas étonnant qu’on remarque également une croissance de l’offre de spectacles professionnels: pas moins de 2 132 représentations de spectacles ont été offertes en 2010 seulement, soit une augmentation de 14% au cours des cinq dernières années.

Autre fait intéressant, la contribution du secteur des arts et de la culture au PIB régional est de 1,1 milliard de dollars, soit environ 4,5% du PIB total. Preuve que les arts et la culture peuvent être (si on favorise leur épanouissement) de véritables leviers économique et social.

La relève dans tout ça?

On le sait, la relève est un enjeu important dans tous les secteurs d’activités, tant au niveau de la transmission du savoir que pour le développement et la pérennité d’une industrie. Y a-t-il une relève artistique dans la région Québec? Oui! Et on fait tout pour l’aider à se développer. Comment?

Soulignons, entre autres, l’Entente de partenariat portant sur la relève artistique et culturelle professionnelle de la région de la Capitale-Nationale. Par cette entente, le CLD de Québec, le Forum jeunesse de la région de la Capitale-Nationale, le CALQ, le ministère de la culture et des communications, la Conférence régionale des élus de la Capitale-Nationale et le Conseil de la culture de la région de Québec (je reprends mon souffle), ont comme principaux objectifs de soutenir financière la réalisation de projets, les artistes et organismes professionnels de la relève, mais aussi la réalisation d’une étude portant sur la situation de la relève ainsi que l’élaboration d’un plan d’action.

Où en sommes-nous avec cette entente? Quels sont les résultats? Selon Yannick Fortier, coordonnateur à la Conférence régionale des élus de la Capitale-Nationale, nous devrions en savoir davantage au cours de l’année 2014. Pour le moment, tout ce qu’on sait, c’est que l’Entente répond à un tel besoin qu’après sa création en 2005, elle fut reconduite de 2009 à 2012, puis prolongée en 2013.

Mais concrètement, si on est un artiste de la relève dans la région de Québec: qui, quoi, où et comment peut-on avoir de l’aide? Je fus en effet très surprise de ne pouvoir mettre la main sur un répertoire d’organismes venant en aide à la relève artistique. Ça ne semble pas exister formellement. Toutefois, on m’a rassuré en me disant que le Conseil de la culture et ses onze tables disciplinaires ouvrent grandes leurs portes aux artistes de la relève, que ce soit pour de l’information, de l’accompagnement, de la formation ou pour créer des liens à l’intérieur de leur discipline.

Les mauvaises nouvelles

Attention, toutes ces belles statistiques et initiatives ne signifient pas que l’on peut s’assoir sur nos lauriers! La variété et l’effervescence du secteur culturel sont certes palpables dans la région de Québec, mais la situation demeure tout de même fragile. Très fragile.

Comme beaucoup de secteurs, celui des arts et de la culture est grandement affecté par le ralentissement économique, les choix politiques, l’évolution technologique et l’environnement social, comme le vieillissement de la population. De plus, on remarque toujours des disparités par rapport à l’accès à la culture dans certains territoires de la région.

Côté financement, le secteur privé ne semble pas encore réaliser l’importance de son implication. Dans la région de Québec, seulement 8% de tous les revenus des organismes artistiques proviennent d’un financement privé. Alors qu’à Montréal on parle de 17% et même 14% pour d’autres régions du Québec.

«Et alors, ils sont subventionnés», me direz-vous? Sachez que moins de 10% des revenus des organismes artistiques viennent du gouvernement du Canada, 25% proviennent du gouvernement du Québec et 6% des administrations municipales.

Bref, bien qu’il soit fort, multidisciplinaire et créatif, notre secteur culturel doit constamment jongler avec tous ces facteurs. Quant aux organismes culturels et aux artistes, au quotidien, ils marchent carrément sur la corde raide (faibles revenus, emplois temporaires, coûts de création et de productions, etc.)

Quelle sera votre prochaine sortie culturelle?

La meilleure façon d’assurer un secteur culturel dynamique et en santé est bien sûr d’en consommer. Heureusement, le diagnostic semble positif à cet égard et témoigne même de taux de fréquentation et de participation supérieurs à ceux observés pour l’ensemble de la population québécoise (le nombre de spectateurs aurait augmentés de 10% au cours des cinq dernières années).

Pour ma prochaine sortie culturelle, j’amène mon amoureux voir Bach: le mal nécessaire (gracieuseté de La Rotonde), à la Salle Multi de Méduse.

Et vous, que ferez-vous? Avez-vous des suggestions? 🙂

Vous manquez d’inspiration? Rendez-vous sur quoifaireaquebec.com! Ou regardez l’émission LeZarts. 🙂

Où suis-je?

Twitter: @marievelord
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Mon blogue: evoelume.com

L’auteure de cet article, Marie-Ève Lord, est blogueuse pour MAtv Québec.