Danse contre la violence arrive à Québec avec La Rotonde
Depuis près de 15 ans, le projet Danse contre la violence (DCV), piloté par Montréal Danse, offre des ateliers de mouvement à des personnes vulnérabilisées ayant vécu des violences, pour les aider à se réapproprier leur corps et à briser l’isolement. Inspiré d’une initiative new-yorkaise, ce projet rassembleur s’installe cette année à Québec.
Au cœur de sa mission, La Rotonde s’engage à rendre l’art du mouvement accessible et porteur de sens. À Québec, DCV prend forme avec trois partenaires communautaires : le Centre des femmes de la Basse-Ville, la Maison Hélène-Lacroix et le YWCA de Québec. Ces organismes accueillent des ateliers gratuits, offerts dans un espace sécuritaire et bienveillant où l’on explore le corps sans jugement, en misant sur la sensation, la présence et l’autonomie. L’approche n’est pas thérapeutique, mais profondément humaine : il s’agit de créer un espace de partage, de reconnexion et de solidarité à travers la danse.
Trois artistes en danse de Québec – Angélique Amyot, Nelly Paquentin et Marie-Chantale Béland – ont été formées par Rachel Harris, artiste et facilitatrice de DCV Montréal, afin de mener les ateliers.
Ce projet essentiel s’inscrit dans une volonté plus large de La Rotonde, celle de faire de la médiation culturelle un levier de transformation sociale. DCV à Québec, c’est une première étape vers une présence durable, un maillage fort entre art et engagement, et un nouveau souffle pour des communautés trop souvent éloignées de l’offre culturelle.
Ce projet est rendu possible grâce à Montréal Danse et au soutien financier de la Ville de Québec.
Les facilitatrices à Québec
Angélique
Amyot
Marie-Chantale
Béland
Nelly
Paquentin
À propos
Danse contre la violence est un projet chapeauté par la compagnie Montréal Danse, implanté à Montréal depuis 2010. L’équipe offre depuis les débuts des ateliers de mouvement dans les maisons d’hébergement pour femmes afin d’aider les victimes de violences conjugales.
Au fil des années, ils ont élargi les partenariats et activités, en offrant des ateliers mère-enfant, ainsi que des ateliers à toutes personnes vulnérabilisées ou marginalisées par diverses formes de violence (exclusion sociale, santé mentale, itinérance, etc.)
Les personnes qui ont subi des violences ou qui sont aux prises avec des traumatismes psychologiques vivent souvent une dissociation par rapport à leur corps. Pour se reconnecter à lui, les mots et la parole ne sont pas toujours un chemin possible ou suffisant à emprunter. Nous croyons qu’offrir un atelier pour accéder au corps, c’est lui ouvrir des possibilités immenses d’expression.
Une initiative de
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