La Rotonde
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S’envoler
S’envoler
S’envoler

S’envoler

Saison 2011-2012
3, 4, 5 novembre 2011, 20h
60 minutes
Tarif général : $ 31.5 Jeune adulte/Aîné/Artisan : $ 24.5 Enfant : $ 17.5
12 artistes sur scène Discussion avec les artistes après la représentation du 04 novembre

Cette plus récente création d’Estelle Clareton rassemble 11 interprètes : un événement en soi !

Serrés les uns contre les autres, tels une petite humanité isolée, préoccupés par la migration et le passage à l’âge adulte, ils nous parlent du courage et de la force que nécessitent les changements et les transformations.

Avec beaucoup d’unité, parfois avec humour, avec subtilité toujours, toute l’habileté des danseurs, acteurs et acrobates est mise à contribution pour amener le spectateur dans un monde de sensations où l’envol et la légèreté sont possibles.


Ma danse, définitivement théâtrale, bascule, sans cesse à la recherche d’équilibre, entre le rire et la poésie, la course et le repos, en tentant toujours de donner raison à la vie. – Estelle Clareton

Credits
Artistic team
In the media
La parole au public

Chorégraphie : Estelle Clareton, en collaboration avec les interprètes
Interprétation : Dominic Caron, Estelle Clareton, Noémie Godin-Vigneau, Sylvain Lafortune, Frédéric Marier, Brice Noeser, Rémi Ouellette, Alexandre Parenteau, Esther Rousseau-Morin, Jamie Wright et un acrobate à confirmer
Assistance à la création : Catherine La Frenière
Dramaturge : Stéphanie Jasmin
Conseillère artistique : Kathy Casey
Musique originale : Éric Forget
Lumières : Martin Labrecque
Costumes : Marie-Chantale Vaillancourt
Photos : Stephane Najman, Ben Philippi
Sites Internet : www.montrealdanse.com

La pièce S’envoler est une chorégraphie de la compagnie Création Caféine, coproduite avec la compagnie Montréal Danse et l’Agora de la danse.
Création Caféine a bénéficié de résidences de création dans les lieux suivants : Théâtre de la Ville (Longueuil), Théâtre du Bic (Le Bic), Salle Pauline-Julien (Ste-Geneviève), l’Agora de la danse (Montréal).

Estelle Clareton

Estelle
Clareton

Chorégraphe-interprète
Dominic Caron

Dominic
Caron

Interprétation
Noémie Godin-Vigneau

Noémie
Godin-Vigneau

Interprétation
Sylvain Lafortune

Sylvain
Lafortune

Interprétation
Frédéric Marier

Frédéric
Marier

Interprétation
Brice Noeser

Brice
Noeser

Interprétation

Rémi L.
Ouellette

Interprétation
Alexandre Parenteau

Alexandre
Parenteau

Interprétation
Esther Rousseau-Morin

Esther
Rousseau-Morin

Interprétation
Jamie Wright

Jamie
Wright

Interprétation
Catherine La Frenière

Catherine
La Frenière

Assistance à la création
Stéphanie Jasmin

Stéphanie
Jasmin

Dramaturgie
Kathy Casey

Kathy
Casey

Consultation artistique
Eric Forget

Eric
Forget

Conception sonore
Estelle Clareton s’est inspirée de la migration des oiseaux qui cherchent la liberté, des nichées qui tentent de prendre leur envol, incertaines, flirtant avec la chute et le déséquilibre. Les oisillons-danseurs, blottis les uns contre autres, appréhendent la sortie du nid. Déployer ses ailes et s’envoler. Pas si évident.

— Sophie Gall, Le Soleil

« Vivant un tiraillement constant entre le lieu d’où je viens [la France] et celui où je vis, je me demandais où étaient mes racines et si je pouvais vraiment être libre si je n’avais pas de racines quelque part. »

— Fabienne Cabado, Voir.ca

«Je n’arrivais pas à conclure la pièce, jusqu’à ce que je me dise qu’il faut simplement apprendre à être plus mobile, moins sédentaire, et à accepter que j’appartiens à deux lieux, deux cultures. Il faut que j’accepte d’être toujours dans le mouvement, et comme danseuse et chorégraphe, c’est assez intéressant comme idée.»

— Josianne Desloges, Le Soleil

Dans leurs va-et-vient vibrants et fébriles, les danseurs faisaient revivre l’excitation et l’angoisse des années de transition menant à la vie «sérieuse». Au fil de la performance, nous pouvions constater l’évolution de l’oisillon maladroit ayant besoin de la sécurité de ses pairs vers son émancipation individuelle, en couple ou dans sa communauté.

— Guylaine Côté, MontréalExpress.ca

Si sa vie est désormais installée au Québec, la chorégraphe interprète reconnaît que ses racines françaises continuent de la nourrir et la rattachent à vie à cet autre pays d’origine. Garder en soi la fibre de sa culture et de ses souvenirs d’enfance, ne jamais être totalement absorbé dans un environnement d’accueil ; d’un côté comme de l’autre il y a désormais l’impossibilité d’appartenir entièrement quelque part. Un tel sentiment à base d’errance n’est pas toujours confortable, il est pourtant la contrepartie d’une chance de participer à plusieurs mondes.

— Marion Gerbier, Dfdanse

Steve Huot vous parle de S’envoler dans La parole au public !

Quel spectacle a eu un impact important dans ta vie ?

« On a ouvert la saison avec ce spectacle et ç’a été une année record en tout point de vue. De mon avis, cette pièce n’était pas étrangère à ça. J’ai longtemps dit après que ce spectacle était devenu une sorte de référence, un symbole de la saison qui s’ensuivait. On y trouvait tellement de qualité, il y avait du cirque, beaucoup de danseurs, ça se jouait autant en grande salle qu’en petite salle, on y découvrait de belles images. Ce spectacle était captivant pour le public. Pendant le spectacle on retrouvait beaucoup d’élan, comme un oiseau qui s’élance pour s’envoler et c’est ce qu’on a fait cette année-là. Ça nous a insufflé une telle énergie, une telle réussite. Ce spectacle est pour moi l’incarnation de la réussite de cette saison là. »