La Rotonde
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Solitudes solo
Solitudes solo
Solitudes solo

Solitudes solo

Saison 2015-2016
30, 31 mars 2016, 20h
50 minutes
Pré-vente : $ 22 Tarif général : $ 35
5 artistes sur scène Discussion avec les artistes après la représentation du 30 mars

En une série de huit pièces élégamment dépouillées, cinq virtuoses sont entraînés tour à tour dans de vertigineux combats solitaires. Toujours en proie à de possibles déséquilibres, ces interprètes ne cachent pas l’effort qu’ils déploient pour enchaîner les figures de ces danses exigeantes. Avec cet opus, Daniel Léveillé se pose en véritable orfèvre du mouvement. Par une chorégraphie ciselée avec une exquise précision et sertie de moments qui, tels des arrêts sur image, permettent d’admirer en détails les musculatures en plein effort, il évoque la quête d’équilibre et de temps qu’imposent nos vies agitées. Entre chutes, extensions, propulsions et instants de suspension et d’immobilité, Solitudes solo mêle la lenteur à la fulgurance du geste et la discipline à l’élan primitif. « À contre-courant de la frénésie ambiante, cette œuvre parfaitement maîtrisée »1  est livrée avec une douceur et une pudeur qui lui confèrent une grande puissance.

1 :  Communiqué du CALQ – Meilleure œuvre chorégraphique 2012-2013.

Credits
Artistic team
In the media

Chorégraphie : Daniel Léveillé
Interprétation (sur scène) : Mathieu Campeau, Esther Gaudette, Justin Gionet, Emmanuel Proulx, Simon Renaud
Interprétation (à la création) : Mathieu Campeau, Esther Gaudette, Justin Gionet, Emmanuel Proulx, Gaëtan Viau
Stagiaire en interprétation : Marie-Ève Lafontaine
Lumières : Marc Parent
Musique : Jean-Sébastien Bach
Conseil aux costumes : Geneviève Lizotte
Répétitions : Sophie Corriveau
Coproduction : Festival TransAmériques (Montréal), Centre chorégraphique national de Rillieux-la-Pape, direction Yuval Pick (France), Theater im Pumpenhaus (Allemagne), Agora de la Danse (Montréal), Fabrik Potsdam (Allemagne), Atelier de Paris-Carolyn Carlson (France), Département de danse de l’Université du Québec à Montréal
Soutien à la création : Conseil des arts et des lettres du Québec, Conseil des arts du Canada
Photos : Denis Farley, Sandra Piretti

Daniel Léveillé

Daniel
Léveillé

Choreography
Mathieu Campeau

Mathieu
Campeau

Interprétation
Esther Gaudette

Esther
Gaudette

Interprétation
Justin Gionet

Justin
Gionet

Interprétation
Emmanuel Proulx

Emmanuel
Proulx

Interprétation
Simon Renaud

Simon
Renaud

Interprétation
Marc Parent

Marc
Parent

Lumières
Geneviève Lizotte

Geneviève
Lizotte

Conseil aux costumes
Sophie Corriveau

Sophie
Corriveau

Direction des répétitions

Solitudes Solo est une œuvre de pureté et de sobriété, où la danse dans son état le plus brut est mise en valeur. Le silence y a sa large part, laissant la respiration devenir musique, au point où les violons de Bach deviennent accessoires.

— Marie-Eve Muller, Chyz

Pour mettre le corps en lumière, Daniel Léveillé n’a utilisé ni costumes éclatants ni éclairages somptueux, la sobriété et le dépouillement étant plutôt les mots d’ordre de la pièce sur ces deux aspects. Il a simplement proposé huit solos. Des solos intenses, qui exigent concentration, équilibre et contrôle de la part des cinq interprètes.

— Daphné Bédard, Le Soleil

«C’est tentant, surtout depuis le début des années 2000 parce que j’ai eu un certain succès international, de me répéter, d’essayer de faire ce que je crois que les gens vont aimer… Mais si on tombe dans ce piège-là, la création s’épuise! Alors, c’est une sorte de défi, et pour le relever, je me suis dit que la meilleure façon d’y arriver ce serait d’attaquer la forme solo parce qu’il n’y a pas d’échappatoire possible.» Avec un seul danseur sur scène, le chorégraphe doit composer avec un espace vide, l’obligeant à «aller à l’essentiel».

— Catherine Genest, Voir

Centré sur les états émotionnels de la condition humaine, Solitudes Solo se veut un miroir de l’être : « Essentiellement, la danse ne peut pas, elle n’est pas précise, la danse ne nomme pas, ajoute le chorégraphe. Ce qui est présenté sur la scène ce sont des êtres humains. C’est une possibilité de voir la beauté, à quel point nous sommes des êtres complexes, faits de forces et de faiblesses. Tout ce qui relève de la perfection m’énerve, je trouve que c’est du fascisme. »

— Le Métropolitain

Si les corps de ses danseurs sont maintenant vêtus de sous-vêtements, la danse de Daniel Léveillé emprunte dans son plus récent spectacle Solitudes solo les mêmes passionnants chemins que jadis. La chorégraphie embrasse l’individualité dans une éblouissante exigence physique.

— Philippe Couture, Voir