La Rotonde
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Le fils d’Adrien danse

Depuis sa fondation en 1999, Le fils d’Adrien danse a produit de nombreux spectacles dans trois créneaux distincts : tout public, jeunesse et in situ. Devenus emblématiques du développement de la compagnie, ces trois créneaux contribuent à faire rayonner la danse contemporaine dans les milieux les plus divers.

L’approche chorégraphique d’Harold Rhéaume ouverte à la rencontre humaine et artistique aura permis à la compagnie de tisser des liens avec de nombreux·ses collaborateur·rice·s interprètes, musicien·ne·s, scénographes, metteur·e·s en scène, vidéastes, éclairagistes et costumier·ère·s qui ont contribué de manière tangible au développement de la signature esthétique de ses productions.

Impliqué de façon marquée dans sa discipline et son milieu, Le fils d’Adrien danse favorise l’essor de nouveaux talents en générant une multitude de projets et en intervenant régulièrement dans les écoles de formation professionnelle en danse. L’ampleur et le rayonnement des productions du F.A.D. permettent également de favoriser l’employabilité des interprètes de Québec.

Marilène Bastien

Marilène Bastien œuvre comme conceptrice de décors et de costumes. Très présente dans le milieu de la danse contemporaine, elle collabore avec plusieurs chorégraphes de renom dont Louise Bédard, Virginie Brunelle, Sylvain Émard, Catherine Gaudet, Lucie Grégoire, Hélène Langevin, Alan Lake, Ginette Laurin, Louise Lecavalier, Ismaël Mouaraki, Anne Plamondon, Jacques Poulin-Denis et Manuel Roque.

Elle conçoit les costumes de Faust de Gounod pour l’Opéra de Québec (m.e.s. Jean-Romain Vespirini). Toujours à l’opéra, elle signe le décor et les costumes d’Aliénor (musique et livret d’Alain Voirpy, m.e.s. et livret de Kristian Frédric, Opéra de Limoges, France, 2021) ainsi que les costumes pour l’opéra Fando et Lis (musique de Benoît Menut d’après l’œuvre de Fernando Arrabal, livret et m.e.s. Kristian Frédric, Opéra de St-Étienne, France).

Parmi ses conceptions de costumes pour le cirque, on compte la création de Benoît Landry Après la nuit, ainsi que trois productions du Cirque du Soleil (Bôcca , m.e.s. de Pierre Lapointe, Le monde est fou et Tout écartillé, m.e.s. de Jean-Guy Legault). Avec le Cirque Éloize elle conçoit les costumes pour la cérémonie d’ouverture des Jeux du CCG, à Zahra au Koweït (m.e.s. de Susan Gaudreau) ainsi que pour Serge Fiori Seul Ensemble (m.e.s. de Benoit Landry).

Au théâtre, elle participe à des créations aux côtés des metteurs en scène Nini Bélanger (Splendide jeunesse et Petite sorcière de Pascal Brullemans), Michel-Maxime Legault (Les inventions à deux voix de Sébastien Harrisson et Ce que nous avons fait de Pascal Brullemans) et Catherine Vidal (Je disparais de Arne Lygre).

François Marceau

Depuis l’obtention en 2002 de son diplôme en production de l’École nationale de théâtre du Canada, François agit à titre de concepteur d’éclairage, directeur technique, directeur de production et régisseur lumière au sein de plusieurs compagnies montréalaises.

Il a notamment collaboré avec la chorégraphe Ginette Laurin en concevant les lumières pour les spectacles Angels, Coppia 2, Le sacre du printemps (création pour les Ballets de Lorraine et l’Opéra National de Lorraine) et pour le plus récent projet de la compagnie, Les petites formes. Il accompagne également la Compagnie O Vertigo en tournée comme régisseur lumière depuis 2002. De 2006 à 2012, il a occupé le poste de directeur technique et éclairagiste en tournée pour la Compagnie Marie Chouinard.

François travaille également aux côtés d’Estelle Clareton pour les spectacles Sorrows, En plein corps, Étude sur l’amour-Automne et S’amouracher.

Comme concepteur, il a aussi conçu les éclairages des spectacles de danse 100 Legs de Caroline Laurin-Beaucage, Falling de Jeff Hall ainsi que Désillusion de l’enchantement de Tony Chong.

Nina-Morgane Madelaine

Après avoir terminé sa formation au Conservatoire à Rayonnement Régional de Rennes, Nina étudie la danse contemporaine à la Northern School of Contemporary Dance, à Leeds (GB), où elle obtient ses diplômes de Bachelor et Postgraduate avec les First Class Honours. Toujours attirée également par le chant et le théâtre, elle est d’abord stagiaire puis interprète et chanteuse dans la compagnie britannique de physical theatre Lost Dog (Ben Duke) avec qui elle collabore toujours, notamment dans la pièce A Tale of Two Cities. Elle danse régulièrement au sein de la compagnie d’arts de rue Remue-Ménage dans Revue de Rue. Au sein de la compagnie [La Parenthèse]|Christophe Garcia, Nina est interprète dans Lettre pour Elena (Lucie/Aïsha), Le Problème avec le Rose (Noa), Niebo Hôtel et Les Nuits d’Été. Elle accompagne également de nombreux projets de pédagogie et de médiation culturelle au sein de [La Parenthèse]. En parallèle de sa carrière de danseuse, Nina a un diplôme de professeure de Pilates (Matwork III) et passe dorénavant sa certification professionnelle CQP ALS AGEE.

Anne Plamondon

Formée en ballet et interprète de premier plan depuis près de 25 ans, Anne Plamondon a dansé un vaste répertoire chorégraphique pour de grandes formations internationales telles que Les Grands Ballets Canadiens, le Nederlands Dans Theater 2 en Hollande, le Gulbenkian Ballet au Portugal, Kidd Pivot de Crystal Pite à Vancouver ainsi que le Groupe RUBBERBAND qu’elle a codirigé avec Victor Quijada de 2006 à 2016. À titre de chorégraphe indépendante, elle crée les œuvres Les mêmes yeux que toi (2012), Mécaniques nocturnes (2017), Counter Cantor (2018) et Seulement toi (2020). Comme chorégraphe invitée, elle signe le grand ensemble Yearn to Make a Difference (2020) pour l’Alberta Ballet et cosigne les chorégraphies de Vanishing Mélodies (2021), pièce de grande envergure sur la musique de Patrick Watson portée par les Ballets Jazz de Montréal. Ayant à cœur les enjeux de transmission à la relève, Anne Plamondon s’implique également comme pédagogue dans plusieurs institutions de formation – l’EBSQ, l’EDQ, l’EDCM et Arts Umbrella – et agit comme commissaire déléguée à la danse au Domaine Forget de Charlevoix.