



Les corps avalés
Spectacle reporté
Report de la représentation au 18 octobre 2022, 20 h. Les billets émis pour les représentations précédemment reportées seront honorés le 18 octobre 2022 sans qu’aucune action de votre part ne soit nécessaire. Si vous êtes dans l’impossibilité de vous présenter à ce moment, vous pourrez obtenir un remboursement en écrivant un courriel à infobilletterie@grandtheatre.qc.ca.
Après la remarquée présentation de Beating, sa première production internationale, Virginie Brunelle ose sa plus ambitieuse création à ce jour. Les corps avalés est une émouvante odyssée humaine où l’intelligence sensible de la chorégraphe révèle toute sa lumière. Fresque vivante qui dépeint la société actuelle, la pièce explore la conjonction de la détresse et de l’espoir, de la bestialité et de la compassion. Elle questionne le legs et le rôle de l’humain sur Terre, dans un soulèvement qui espère la création d’une collectivité tournée vers l’autre. Maîtrisant le délicat équilibre entre l’expressivité et la physicalité vigoureuse du langage gestuel, Brunelle invite sur scène le Quatuor Molinari et dirige huit danseurs pour dépeindre cette humanité fatiguée, en quête de douceur et de solidarité. Élégante et enivrante, la danse est alors salutaire.
Chorégraphie : Virginie Brunelle
Interprétation : Isabelle Arcand, Sophie Breton, Bradley Eng, Claudine Hébert, Chi Long, Milan Panet-Gigon, Peter Trosztmer
Composition musicale et musique sur scène : Quatuor Molinari
Lumières : Alexandre Pilon-Guay
Costumes : Elen Ewing
Scénographie : Marilène Bastien
Consultation dramaturgique : Gabriel Charlebois-Plante
Direction technique : François Marceau
Direction de production : Dominique Bouchard
Direction des répétitions : Isabelle Poirier
Photos : Raphaël Ouellet
Coproduction : Danse Danse


Virginie
Brunelle


Isabelle
Arcand


Sophie
Breton


Bradley
Eng


Claudine
Hébert


Chi
Long


Milan
Panet-Gigon


Peter
Trosztmer


Quatuor Molinari


Alexandre
Pilon-Guay


Elen
Ewing


Marilène
Bastien


Isabelle
Poirier
Indéniablement, ce qui intéresse Virginie Brunelle, c’est le phénomène musical. Non pas seulement la musique dans sa relation à la danse, mais la musique comme phénomène en tant que tel, c’est-à-dire ce que la musique produit comme expérience et comment la musique travaille la perception. Ces phénomènes propres à la musique, elle les transfuse dans son travail de la danse, à plusieurs niveaux : plans, dimensions, échelles.
— Enora Rivière, Le Devoir
Pour la première fois, vous intégrez de la musique en direct avec l’apport du quatuor à cordes Molinari, vous qui êtes arrivée à la danse par la musique classique…
J’ai fait du violon durant 10 ans et je vois vraiment ce que cela m’a apporté aujourd’hui, cette musicalité acquise au fil des ans, comment la musique classique vient dessiner le corps des danseurs… C’est merveilleux de travailler avec de la musique en direct et je ne vois pas comment je pourrais revenir en arrière. Le Quatuor Molinari est assez intime comme ensemble, mais nous les amplifions avec des micros. Par moments, on insère des effets live à travers les micros, qui viennent créer une distorsion, des échos, des réverbérations, ce qui donne une dramatique supplémentaire. On a aussi des extraits de musique enregistrée par-dessus lesquels l’ensemble joue. On se promène donc entre des effets plus orchestraux et intimes.
— Iris Gagnon-Paradis, La Presse
Dans une ambiance de fin du monde, Virginie Brunelle compose Les corps avalés, une fresque à plusieurs tableaux. Au rythme du répertoire classique du Quatuor Molinari, sept corps-tragédie dévoilent leurs pulsions déchirantes. Reine de l’image humaine, la chorégraphe dépeint des relations ambigües où l’on se caresse, se manipule et se souille.
— Philippe Dépelteau, Dfdanse
Virginie Brunelle décrit Les Corps Avalés comme « une fresque de la société actuelle », « le maelström (tourbillon, N.D.L.R) socio-politique dans lequel on vit, dans lequel on est aspiré, avalé malgré nous », où « des valeurs comme le succès et la performance nous happent ». Il ne s’agit pas ici de déclaration politique ou de réflexion psychologique, ce qu’elle souhaite, c’est nous forcer à prendre du recul sur nos vies et nos choix. Sa démarche créative vise la transmission de ses observations au public pour lui suggérer des pistes de réflexions.
— Céline Stoquart, Sors-tu.ca