La Rotonde
En
En
À la douleur que j’ai
À la douleur que j’ai
À la douleur que j’ai

À la douleur que j’ai

Saison 2017-2018
14, 15, 16 mars 2018, 20h
60 minutes
Prévente : 25 $ Aîné / Étudiant : 30 $ Général : 36 $
6 artistes sur scène Discussion avec les artistes après la représentation du 15 mars

Déjà remarquée dans notre programmation avec Complexe des genres et Foutrement, Virginie Brunelle, emblème de la jeune création contemporaine, prend ici à bras le corps cette émotion brute et sauvage qu’est la douleur. Son spectacle, dont le titre recèle un clin d’œil au poème Soir d’hiver d’Émile Nelligan, interroge cet état de souffrance comme une marque, un lien ou un repère (in)temporel au sein d’un agrégat de solitudes, d’une famille, d’amants… Aux sons de morceaux de musique classique familiers et avec un sens du rythme et une gestuelle qui lui sont propres, la jeune chorégraphe prouve que les affres du chagrin et de l’absence peuvent aussi constituer un pont émotionnel, une source de rencontre, une de celles qui ne laissera pas indemne. À travers une poésie amère et corrosive, Virginie Brunelle explore l’action soutenue de la douleur, cette épine au cœur qui finit par devenir aussi intangible qu’un souvenir.

Crédits
Équipe artistique
Dans les médias

Chorégraphie : Virginie Brunelle
Interprétation : Isabelle Arcand, Sophie Breton, Claudine Hébert, Chi Long, Bernard Martin et Milan Panet-Gigon
Dramaturgie : Stéphanie Jasmin
Musique : extraits de musique classique
Collaboration à la conception sonore : Jean Gaudreau
Lumières : Alexandre Pilon-Guay
Costumes : Marilène Bastien, Elen Ewing
Répétition : Anne Lebeau
Photos : Robin Pineda Gould

Virginie Brunelle

Virginie
Brunelle

Chorégraphie
Isabelle Arcand

Isabelle
Arcand

Interprétation
Sophie Breton

Sophie
Breton

Interprétation
Claudine Hébert

Claudine
Hébert

Interprétation
Chi Long

Chi
Long

Interprétation
Bernard Martin

Bernard
Martin

Interprétation
Milan Panet-Gigon

Milan
Panet-Gigon

Interprétation
Stéphanie Jasmin

Stéphanie
Jasmin

Dramaturgie
Elen Ewing

Elen
Ewing

Costumes

Au long de la pièce se dessinent et s’épuisent les efforts pour faire survivre ces liens amoureux en usant d’une gestuelle agressive pour signifier des manifestations de la douleur.

— Raphaël Guyart, Impact Campus

Si le titre, À la douleur que j’ai, est emprunté au poème Soir d’hiver de Nelligan, les costumes pastel et les sourires figés ont quelque chose des films de Wes Anderson. Mais les élans, les étourdissements, cette douleur sublimée, ces étreintes ratées, cette émotivité brûlante n’appartiennent qu’à Virginie Brunelle, qui monte son jeu d’un cran avec ce spectacle.

— Josianne Desloges, Le Soleil

S’immiscer au plus profond de l’humain pour scruter la nature brute d’une émotion, n’est pas une tâche aisée. Virginie Brunelle et ses six interprètes proposent une belle aventure au cœur de la douleur, qu’elle soit amoureuse ou physique, de brillante façon.

— Robert Boisclair, Les Enfants du Paradis

« Ça peut parler d’un décès, d’une séparation ou de l’évolution d’une famille, de la manière dont les relations se transforment au fil des ans, explique la chorégraphe. Tous peuvent voir un miroir de ce qu’ils ont vécu. Ça rappelle des souvenirs, comme c’est arrivé à un homme rencontré durant notre tournée du Canada effectuée la saison dernière. Il nous a raconté qu’il avait perdu sa femme, quelques années plus tôt, et que le spectacle l’avait ému. »

— Daniel Côté, Le Quotidien