La Rotonde
En
En
Fluide
Fluide
Fluide

Fluide

Saison 2012-2013
11, 12, 13 décembre 2012, 20h
65 minutes
Tarif général : 46 $ Jeune adulte/Artisan/Enfant : 37.6 $
7 artistes sur scène

Dans le même mouvement, fluides. Pendant trois ans, l’émouvante pièce NU a conquis le cœur et l’imaginaire de milliers de spectateurs, partout au Québec. Harold Rhéaume revient en force pour sa première présentation au Grand Théâtre de Québec.

Fusion. Ils bougent ensemble. Ils respirent ensemble. Comme des cellules d’un même corps, ils sont interdépendants dans leur évolution. Chaque geste compte dans la vie de chacun.

C’est l’expression d’une collectivité qui se tient quoi qu’il arrive. Ce sont des êtres mus par la même force. Ils vont, ils viennent, s’entremêlent et s’éclatent. Dans le même mouvement, fluides.

Depuis sa fondation en 1999, Le fils d’Adrien danse touche tant par son répertoire adulte et jeunesse que grâce à des initiatives qui rejoignent de larges auditoires comme Le fil de l’Histoire et Je me souviens qui ont marqué plus de 15 000 spectateurs dans les rues de la ville de Québec depuis 2008.

 

En coprésentation avec
Crédits
Équipe artistique
Dans les médias

Chorégraphie : Harold Rhéaume
Interprétation : Marilou Castonguay, Alan Lake, Brice Noeser, Alexandre Parenteau, Esther Rousseau-Morin, Georges-Nicolas Tremblay, Arielle Warnke St-Pierre
Musique : Simon Elmaleh
Lumières et scénographie : Bernard White
Costumes : Philippe Dubuc
Photos : David Cannon
Fluide est une production du Fils d’Adrien danse en coproduction avec La Rotonde et le Grand Théâtre de Québec (Québec), Le Festival Danse Canada (Ottawa) ainsi que l’Agora de la danse (Montréal)
Résidence de création : Programme d’accueil en résidence des Productions Recto-Verso
Site Internet : Le fils d’Adrien danse

Harold Rhéaume

Harold
Rhéaume

Chorégraphie
Marilou Castonguay

Marilou
Castonguay

Interprétation
Alan Lake

Alan
Lake

Interprétation
Brice Noeser

Brice
Noeser

Interprétation
Alexandre Parenteau

Alexandre
Parenteau

Interprétation
Esther Rousseau-Morin

Esther
Rousseau-Morin

Interprétation
Georges-Nicolas Tremblay

Georges-Nicolas
Tremblay

Interprétation
Arielle Warnke St-Pierre

Arielle
Warnke St-Pierre

Interprétation
Simon Elmaleh

Simon
Elmaleh

Conception sonore
Bernard White

Bernard
White

Lumières
Scénographie
Philippe Dubuc

Philippe
Dubuc

Costumes

Les interprètes forment une communauté dansante où chaque spirale de l’un affecte le corps de l’autre et où l’énergie semble se transmettre telle une onde unique à travers chacune de leurs cellules. On voit se mouvoir dans l’espace une sorte de corps collectif fluidique, dont le tout est plus important que la somme des parties.

— Nayla Naoufal, Dance from the mat

Je reviens à ma question du début: qu’est-ce qui vous a amené à réfléchir sur la place de l’individu dans la collectivité?

Au départ, la pièce devait s’appeler Me, c’est-à-dire Moi en anglais. J’avais envie à cette étape de ma carrière de faire une espèce d’autoportrait, où je me serais inspiré de différents moments importants de ma vie. Quand j’ai commencé à travailler avec mes sept interprètes, j’ai vu une espèce de communauté s’organiser à travers le mouvement. Finalement, ça s’est complètement détaché de moi pour aller vers eux. Le moi est revenu plus tard, mais sous la forme de l’individu au sein de sa collectivité. Chacun de ces sept individus-là, que j’ai choisi pour des raisons très précises, tant pour son charisme que pour son attitude ou sa sensibilité, a un moi très fort et très distinct. Mais, ensemble, ils forment une communauté qui est devenue indissociable dans la pièce parce que les danseurs sont sur scène du début à la fin.

— Richard Raymond, RRarts

Avec Fluide, il offre une illustration sentie de la place de l’individu dans le groupe et de la dynamique attraction-fusion-répulsion qui fonde les relations, mais aussi les sociétés. Une pièce picturale, rythmée. Organiquement magnétique et esthétiquement captivante.

— Aline Apostolska, La Presse

La chorégraphie ne provoque pas de grands émois ni de vives impressions. Aucune portée ni mouvements techniques marquants, la simplicité même. Toute la complexité réside dans la présence de l’autre, dans la fusion des corps et des enchaînements. La vivacité et la violence des mouvements détonnent dans un premier tableau avec la musique magnétisante et, dans un deuxième tableau, beaucoup de percussions s’opposent à la gestuelle hypnotique…les contraires s’attirent!

— Réjeanne Bouchard, Info-Culture.biz

La nouvelle pièce d’Harold Rhéaume s’appelle Fluide non sans raison. Dans l’univers linéaire et lisse créé par le chorégraphe, les mouvements s’allongent, gagnent de la consistance et du poids, et souvent ralentissent. Mardi soir, à Octave-Crémazie, c’est comme si les sept danseurs évoluaient dans une sorte de substance liquide, à l’intérieur d’un organisme vivant.

— Richard Boisvert, Le Soleil

Q: Vous reconnaissez donc à vos pièces une dimension dramatique…
R: Mes premières pièces étaient peut-être plus théâtrales, dans le sens plaqué du terme. Maintenant, la théâtralité est intégrée dans la danse. Il y a une situation dramatique. Ce n’est pas totalement abstrait. Dans Fluide, une série d’êtres humains sont constamment en rencontre les uns avec les autres. Chaque rencontre est porteuse de sens. Même si le langage physique est abstrait, le spectateur peut s’y reconnaître.

— Richard Boisvert, Le Soleil

«J’avais envie de poursuivre ma quête fondamentale pour l’humain, qui transparaît dans toutes mes créations. Ce sont sa solitude, ses rencontres, son dépassement, ses aspirations. Le monde qui m’entoure m’affecte beaucoup de par son manque d’humanité, de collaboration, de communauté. Fluide, pour moi, c’est ça», résume-t-il.

— Kathryne Lamontagne, Le Journal de Québec

La violence, je n’ai rien à dire avec ça. La danse, c’est mon moyen d’expression et je ne dépeins pas une réalité trash ou la déshumanisation. » Et c’est précisément ce qu’il fait avec Fluide. « Les danseurs bougent dans un chaos organisé. Il y a des tiraillements, oui. Mais ils sont toujours en harmonie. Ça demande une écoute de tous les instants parce que chacun dépend de l’autre pour créer un mouvement constant, une fluidité. »

— Catherine Genest, Voir

« C’est la particularité de la danse contemporaine. On a beau imaginer plein de choses au départ, quand tu te mets à créer les mouvements et tout ça, les images émergent d’elles-mêmes. C’est vraiment la force d’évocation de la danse qui permet à cet art abstrait d’évoquer quand même des choses pour les gens qui le reçoivent », poursuit-il.

— Ici.radio-Canada