La Rotonde
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73° Nord
73° Nord
73° Nord

73° Nord

Saison 2012-2013
Saint-Jean-Port-Joli
17, 18, 19 janvier 2013, 20h
60 minutes
Tarif général : 32.5 $ Jeune adulte/Aîné/Artisan : 25.5 $ Enfant : 18.5 $
9 artistes sur scène Discussion avec les artistes après la représentation du 18 janvier

Une pièce vibrante, qui exalte les corps. Chantal Caron vit et travaille sur les rives du Saint-Laurent, à Saint-Jean-Port-Joli. Le fleuve, les oiseaux, les éléments de la nature sont parties prenantes de sa démarche.

Elle y puise toute la force nécessaire pour créer de percutantes propositions chorégraphiques, neuf au total depuis la fondation de la compagnie Fleuve | Espace danse en 2006. Sa toute dernière œuvre, 73° nord, n’y fait pas exception, propulsant les corps à travers des pulsions primaires où l’énergie, la musique, la sensualité et le désir gonflent et s’accélèrent.

[…] le contexte, le propos et le contenu sont déjà parfaitement liés… Caron nous offre un des meilleurs exemples, depuis longtemps, de danse en plein air. – Catherine Lalonde, Le Devoir, lors de la première version, 2011

 

Crédits
Équipe artistique
Dans les médias

Chorégraphie et direction artistique : Chantal Caron
Interprétation : Simon Ampleman, Geneviève Boulet, Thomas Casey, Ellen Furey, Karine Gagné, Oliver Koomsatira, Clémentine Schindler
Conception sonore : Pierre-Marc Beaudoin
Costumes : Marilène Bastien
Répétition : Nicole Ferembach
Photos : Pilar Macias

Chantal Caron

Chantal
Caron

Chorégraphie
Direction artistique
Simon Ampleman

Simon
Ampleman

Interprétation
Geneviève Boulet

Geneviève
Boulet

Interprétation
Thomas Casey

Thomas
Casey

Interprétation
Ellen Furey

Ellen
Furey

Interprétation
Karine Gagné

Karine
Gagné

Interprétation
Oliver Koomsatira

Oliver
Koomsatira

Interprétation
Clémentine Schindler

Clémentine
Schindler

Interprétation
Pierre-Marc Beaudoin

Pierre-Marc
Beaudoin

Conception sonore
Nicole Ferembach

Nicole
Ferembach

Direction des répétitions

Le défi de transposer à l’intérieur la chorégraphie, conçue initialement pour une scène extérieure, a été relevé. «Avec l’aide de Sophie Michaud à la mise en scène, nous avons retravaillé les angles et structuré l’espace», en plus des éclairages, des costumes et de la musique ajoutés à la prestation.

— Sylviane Lord, L'Oie Blanche

Le travail de Chantal Caron atteint avec 73º NORD une grande cohésion, intégrant adroitement plusieurs éléments de mise en scène. Il faut souligner le travail de Caroline Ross aux éclairages, qui apporte une contribution nuancée et juste, toute en beauté et en finesse. Un soin est également mis à l’élaboration des costumes et à l’ambiance sonore, appropriée et organique, quoique par moment prédominante et écrasant le travail chorégraphique.

— Lucie Vallée, Espace Ah !

73° nord, s’avère une pièce teintée de réalisme précis, compté. En fait, je crois que c’est ceci qui m’a totalement désorientée, voir les danseurs imiter l’oiseau avec perfection. Le spectacle demeure extrêmement riche par la qualité de la recherche que Chantal Caron a entreprise pour produire son œuvre, 2 ans de recherche et d’expérimentation lui ont fallu pour construire 73° nord. Et c’est cette particularité qui intensifie la beauté de la pièce, la réalité qui colle à la peau des danseurs s’avère incroyable.

— Alicia Beauchemin, CHYZ

Cette danse inspirée du fleuve, des oiseaux, et des énergies de la nature nous transporte par les chorégraphies percutantes et viscérales de Chantal Caron à y voir à travers les corps des danseurs toutes les émotions du désir, de la sensualité, de l’énergie et des pulsions sexuelles.

— Marie-Josée Boucher, Info-Culture.biz

Si la chorégraphe place cette fois son univers dans la boîte noire, une préoccupation demeure : que les spectateurs ressentent son amour pour la nature et son attachement à Saint-Jean-Port-Joli. Et que ce ne soit pas une simple adaptation de son œuvre dans une salle de théâtre.

— Olivier Parent, Le Soleil

Avec 73° Nord, l’artiste s’intéresse à la lutte des oies blanches dans leur migration jusqu’à l’île Bylot, au nord de la terre de Baffin, où elles se reproduisent.

73° Nord met en scène sept interprètes et est le résultat de deux ans de recherche et d’expérimentation.

— Kathryne Lamontagne, Journal de Québec

«J’ai voulu développer le parallèle entre l’humain et l’oie. Parce que nous aussi, on a nos prédateurs. On doit protéger nos enfants, notre chum, notre maison. Comme les oies qui voyagent vers le nord en groupe, on a besoin des autres pour vivre», confie la femme de danse et de grands espaces pour qui la nature est source d’inspiration première.

— Catherine Genest, Voir

«Dans la Fondation, il y a beaucoup de chercheurs, de biologistes, de scientifiques, note-t-elle. De voir que je faisais un travail de démocratisation en mariant la danse avec le fleuve, ça leur a mis la puce à l’oreille et ils sont venus me chercher. Au début, ça me faisait peur parce que je ne suis pas une scientifique. Mais je me suis dit que je devais bien ça au fleuve. J’y ai tellement joué, il m’a tellement inspirée», ajoute l’artiste qui se dit préoccupée par les questions environnementales.

— Geneviève Bouchard, Le Soleil

Décrivant ce spectacle comme un « deuxième jet plus serré et plus abouti » du work in progress Comme une odeur de varech qui a été présenté l’an dernier au même endroit, la chorégraphe avoue avoir eu du mal à synthétiser ses idées. « J’ai dû faire un tri pour choisir les parties que j’allais garder tellement j’avais du matériel. Disons que le plus difficile, c’était vraiment les coupures. »

— Catherine Genest, Voir