La Rotonde
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Exister encore
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Exister encore

Exister encore

Saison 2015-2016
21, 22, 23 janvier 2016, 20h
40 minutes
Pré-vente : 20 $ Tarif général : 27 $
1 artiste sur scène Discussion avec les artistes après la représentation du 22 janvier

Issu d’une « collecte » de 331 mouvements effectuée auprès de 179 participants, Exister encore pose un regard clairvoyant sur ce qu’est l’existence d’une personne dans notre société hyperactive. Confronté aux incessants stimuli extérieurs qui caractérisent notre temps, un être androgyne, sans âge et sans appartenance, est en perte d’individualité. Malgré son impétueux désir de vivre, il se dissipe et s’égare ; il perd ses repères. Construite par accumulation, la danse de Maryse Damecour procède de la polysémie des gestes pour démasquer les multiples visages que revêt un même individu. Elle ausculte le langage corporel et la mémoire pour sonder la condition humaine et ses enjeux avec une sensibilité et une exubérance irrésistibles.

En partenariat avec
Crédits
Équipe artistique
Dans les médias

Chorégraphie, interprétation, scénographie : Maryse Damecour
Conception vidéo : Sylvio Arriola
Doublure : Eve Rousseau-Cyr
Dramaturgie : Laurence Brunelle-Côté
Conception sonore : Mériol Lehmann
Lumières : Philippe Lessard Drolet
Répétitrice : Christine Charles
Assistante de production : Ariane Thibodeau
Soutien à la création : Conseil des arts et des lettres du Québec, La Rotonde, Première Ovation, Maison de la culture Frontenac, Recto-Verso
Photos : Renaud Philippe, Émilie Dumais

Maryse Damecour

Maryse
Damecour

Chorégraphe-interprète
Scénographie
Sylvio Arriola

Sylvio
Arriola

Conception vidéo
Mériol Lehmann

Mériol
Lehmann

Conception sonore
Christine Charles

Christine
Charles

Direction des répétitions

Si FOLDS est un spectacle méditatif et doux, Exister encore glisse dans la douce folie.

— Robert Boisclair, Les Enfants du Paradis

Le premier spectacle de danse de l’hiver réunit deux œuvres de chorégraphes féminines en émergence, Katia-Marie Germain de Montréal et Maryse Damecour de Québec.

— Daphné Bédard, Le Soleil

« À la base de ça, il y a une démarche 100% enracinée dans un questionnement sur la société contemporaine hyperactive. Quand on étudie les théories de Carl Jung, on réalise que l’humain, comme toutes choses dans la nature, est fait pour avoir des périodes d’activités et des périodes de dormances. Aujourd’hui, on valorise beaucoup plus la sphère active que la sphère de dormance, de digestion et tout ça. Je pense que ça crée un déséquilibre et un genre de petite maladie mentale collective, un trouble d’attention généralisée. »

— Catherine Genest, Voir