La Rotonde
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Femmes-bustes
Femmes-bustes
Femmes-bustes

Femmes-bustes

Saison 2014-2015
27, 28, 29 novembre 2014, 20h
75 minutes
Tarif général : 31 $ Jeune adulte/Aîné/Artisan : 24.25 $ Enfant : 17.50 $
3 artistes sur scène Discussion avec les artistes après les représentations du 28 et 29 novembre

Créée à partir de thèmes et de symboles extraits de l’exposition « Les Maîtres de l’Olympe »,  Femmes-bustes déploie une gestuelle fortement influencée par l’approche «Fighting Monkey» dont Jozef Frucek et Linda Kapetanea sont les initiateurs. L’intensité de cette proposition fait directement référence à la thématique de la transformation et de la destruction bien présente chez les archétypes des dieux et personnages de la mythologie gréco-romaine.  Les corps, souvent amputés ou surdimensionnés, suggèrent une prestance et revêtent un caractère brut.

Deux univers chorégraphiques se font écho. Tous deux plongent dans la mythologie, puisant à même des expositions présentées au Musée de la civilisation de Québec pour s’inventer.

 

En partenariat avec
Crédits
Équipe artistique
Dans les médias

Chorégraphies : Jozef Frucek, Linda Kapetanea
Interprétation : Sonia Montminy, Arielle Warnke St-Pierre
Musique (conception et interprétation) : Josué Beaucage
Répétition : Annie Gagnon (Mtl)
Oeuvres sculpturales : Valérie Potvin
Costumes : Julie Levesque
Lumières : François Marceau
Création soutenue par : Entente de développement culturel – ville de Québec, Conseil des arts et des lettres du Québec, Conseil des arts du Canada, Productions Recto-Verso, Conseil de la culture des régions de Québec et Chaudière-Appalaches, David Pressault Danse, L’Artère, développement et perfectionnement en danse contemporaine, Les Musées de la civilisation de Québec
Vidéo : Marilyn Laflamme
Photos : Les Musées de la civilisation, Les femmes de la Lune Rouge, photographe : Nicola-Frank Vachon – Perspective, Marjorie Guindon

Jozef Frucek

Jozef
Frucek

Chorégraphie
Linda Kapetanea

Linda
Kapetanea

Chorégraphie
Sonia Montminy

Sonia
Montminy

Interprétation
Arielle Warnke St-Pierre

Arielle
Warnke St-Pierre

Interprétation
Josué Beaucage

Josué
Beaucage

Conception sonore
Musique sur scène
Annie Gagnon

Annie
Gagnon

Direction des répétitions
Valérie Potvin

Valérie
Potvin

Concept installatif
Julie Levesque

Julie
Levesque

Costumes

Ce chemin les a menées vers cette récente production, oeuvre poignante et habilement ficelée, car Femmes Bustes et Les Femmes de la Lune Rouge étaient à la base deux travaux chorégraphiques distincts, mais grâces aux ajustements techniques et à l’envoûtement de la musique de Josué Beaucage, on peut s’y faire prendre.

— Camille Bisson, Espace Ah

Les deux productions se succèdent dans une série de tableaux complètement différents qui font voyager le spectateur mi-figue mi-raisin dans des univers sans frontière, ni histoire, ni paysage distincts. L’ambiance musicale intéressante créée sur scène par Josué Beaucage ajoute une touche multidisciplinaire à l’œuvre. Des tableaux planants, curieux, comiques, émouvants, intellectuels, élégants, puissants, tout se mêle pour former un tout unique et audacieux.

— Julie Pelletier, Info-Culture.biz

L’univers évoqué dans Femmes-bustes, mais je devrais parlé des univers, semble hors du temps. À la fois étrange, mystérieux et déroutant. Les thématiques de la destruction et de la transformation y sont bien présentes. Mais tout ça n’est guère lié. Les moments s’enchaînent sans véritables liens. Mais, peut-être, est-ce là l’essence même de la destruction et de la transformation. Une deuxième partie qui dérange, qui ébranle et qui laisse quelque peu sur son appétit.

— Robert Boisclair, Les Enfants du Paradis

Les mythes ont une part de lumière et une part d’ombre, monstrueuse et dévorante, qui touchent à nos peurs les plus refoulées. Une violence teintée d’étrangeté dans laquelle Sonia Montminy et Arielle Warnke St-Pierre n’ont pas eu peur de plonger dans leurs deux dernières créations inspirées d’expositions du Musée de la civilisation.

— Josianne Desloges, Le Soleil

Ce qui donne, en stage, des séances d’entraînement très énergiques, qui ont une certaine parenté avec les arts martiaux. Sur scène, toutefois, la technique est transposée autrement, dans une série de mouvements qui évoluent avec précision et intensité, jusqu’à l’épuisement total. «C’est vraiment spatial, c’est un état de corps», indique Sonia.

— Josianne Desloges, Le Soleil

«L’initiative est venue d’Arielle qui a connu notre travail en visitant l’Europe. On a beaucoup de demandes, parce qu’on enseigne notre gestuelle [le Fighting Monkey, inspiré par les arts martiaux] partout dans le monde, mais c’était facile de lui dire oui parce qu’elle est très inspirante et que le thème nous intéressait. Mais la mythologie et la tragédie grecques restent un point de départ pour partir vers l’abstraction, mais sans faire n’importe quoi.»

— Catherine Genest, Voir