La Rotonde
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Saison 2016-2017
26, 27 janvier 2017, 20h
50 minutes
Prévente : $ 30 Aîné / Étudiant : $ 35 Général : $ 42
1 artiste sur scène Discussion avec l'artiste après la représentation du 26 janvier

Dans une scénographie épurée où s’érige un monolithe métallisé, Manuel Roque, étoile montante de la scène montréalaise, convoque une rencontre des forces telluriques et cosmiques à même son corps, berceau d’un nouveau territoire à explorer, d’une cartographie poétique à réinventer. Irradiés par un souffle de vie et une respiration abdominale profonde, muscles, tendons, os et articulations sont intensément sollicités en un tout organique et viscéral. Au son du Requiem de Fauré, l’interprète époustouflant de virtuosité nous conduit au firmament d’une danse puissante parfaitement maîtrisée, le temps d’un voyage contemplatif. Data a été reconnue en Europe et au Canada comme étant une œuvre captivante à la beauté pleinement assumée. De ce solo d’une maturité remarquable émerge une signature chorégraphique unique.

En coprésentation avec
Credits
Artistic team
In the media
La parole au public

Chorégraphie et interprétation : Manuel Roque
Répétitrices / Conseillères artistiques : Ginelle Chagnon, Indiana Escach, Lucie Vigneault
Musique : Fauré (Requiem)
Scénographie : Marilène Bastien
Lumières : François Marceau
Direction technique et régie : Judith Allen
Photos : Marilène Bastien

Manuel Roque

Manuel
Roque

Chorégraphe-interprète
Ginelle Chagnon

Ginelle
Chagnon

Direction des répétitions
Consultation artistique
Indiana Escach

Indiana
Escach

Direction des répétitions
Consultation artistique
Lucie Vigneault

Lucie
Vigneault

Direction des répétitions
Consultation artistique
Marilène Bastien

Marilène
Bastien

Scénographie
Judith Allen

Judith
Allen

Direction technique

La Rotonde présente Data de Manuel Roque au Pavillon Lassonde du MNBAQ. Vanessa Bell nous parle de ce spectacle de danse qu’on doit aller voir, jeudi ou vendredi soir, selon elle.

— Vanessa Bell, CKIA

Notre chroniqueuse danse, Vanessa Bell, est allé voir Data de Manuel Roque, un spectacle présenté par La Rotonde au Musée national des Beaux-arts du Québec. Une prestation relevée, aux immenses qualités, mais peut-être pas au bon endroit, selon Vanessa.

— Vanessa Bell, CKIA

La gestuelle qu’a développé Manuel Roque est unique. Rarement a-t-on vu une transformation de ce type. Il se dégage de l’ensemble de ce spectacle une poésie qui transcende le corps, une poésie sculpturale qui séduit et charme.

— Robert Boisclair, Les Enfants du Paradis

En entrevue, le Français d’origine, qui a d’abord été formé comme acrobate de cirque, disait s’être tourné vers la danse parce qu’elle offrait des possibilités infinies. C’est vrai. Mais on avancerait aussi que la danse profite des possibilités infinies du corps de Manuel Roque. Agile, souple, fort, capable de se contorsionner, de se désarticuler, d’onduler : il semble n’avoir aucune limite. Ce que peut accomplir cet homme est fascinant.

— Daphné Bébard, Le Soleil

S’assumant comme existentialiste, Manuel Roque a voulu traiter de la condition humaine, de la place de l’homme dans l’univers. Ses voyages dans les déserts américains ont alimenté sa réflexion. « Ce sont des espaces vides, mais en même temps remplis d’information », a-t-il remarqué.

— Daphné Bédard, Le Soleil

Manuel Roque fait définitivement sensation et place cette saison sous le signe de la virtuosité et de l’excitation. Sa générosité permet une parfaite immersion dans son univers chorégraphique de choix, et l’expérience de son vocabulaire corporel, élaboré et métaphorique, est réjouissante. Une étoile rare de la danse contemporaine comme il en existait en ballet classique. À admirer.

— Brigitte Manolo, Dfdanse

Manuel Roque livre une danse intense, captivante, à la limite de la contorsion, qui fait naitre des images d’une grande poésie. Bras crochetés en ailes brisées, bras flottant en longues tentacules, marche lente de grands pliés, attitudes déconstruites qui font rouler la musculature brillante de sueur, sculptée par le mouvement. Le corps dansant de Manuel Roque exerce une indéniable fascination.

— Michelle Chanonat, Revue JEU

Le corps est un espace exploratoire dans Data, solo créé et dansé par l’exceptionnel Manuel Roque, où l’intention du geste part de l’intérieur et traverse les muscles, tel un courant électrique. Un exercice à la fois contemplatif et poétique.

— Iris Gagnon-Paradis, La Presse

Danseur de haut niveau, qu’on a vu chez Marie Chouinard comme chez Daniel Léveillé, Manuel Roque développe en solo une gestuelle imprégnée de ces collaborations tout en cultivant sa singularité. Dans DATA, il invente une forme de chorégraphie totale, plaçant son corps virtuose en dialogue avec la minéralité.

— Philippe Couture, Voir

Laurie Gaudichon vous parle de Data dans La parole au public !

Quel spectacle ne te lasserais-tu jamais de voir, encore et encore ?

« J’avais 15 ans à l’époque et je n’ai pas pu l’apprécier comme il se doit. Quand j’y repense aujourd’hui, la qualité du mouvement, du contenu et du décor, tout ça était parfait mais j’étais trop jeune. Trop jeune et pas assez outillée pour le savourer pleinement.

Ce spectacle c’est comme un poème, on peut le voir, le revoir encore et encore, et y découvrir à chaque fois de nouveaux détails et de nouvelles interprétations. Manuel Roque a vraiment été chercher dans le plus profond de lui-même et il nous le partage sur scène.

Aujourd’hui, avec les outils de L’École de danse de Québec et mes autres expériences de spectatrice, j’aimerais le revoir pour l’apprécier à sa juste valeur. »