La Rotonde
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Archive for février 18th, 2011

Des insectes et des hommes à la Rotonde

Article de Véronique Demers paru dans lequebecexpress.com le 17 février 2011

Annie Gagnon - photo : Zepiks

La chorégraphe de Québec Annie Gagnon signe sa première oeuvre avec Cocoon. (Photo courtoisie)

Pour clore le mois de février, La Rotonde propose un programme double des chorégraphes Annie Gagnon (Québec) et Louise Bédard (Montréal). Tandis que la première aborde le monde fragile et éphémère des insectes dans COCOON, la seconde explore dans LES LARMES D’ANNA K. un univers poétique et un brin ludique la relation entre un homme et une femme et toute la place que prend le langage corporel. La chorégraphe de Québec (photo), signant sa première œuvre professionnelle avec COCOON, a commandé LES LARMES D’ANNA K. à Louise Bédard, forte de plus de 30 ans d’expérience. Annie Gagnon danse d’ailleurs dans ce duo. Les représentations ont lieu du 17 au 26 février au Grand Studio de la Rotonde, située au 336, rue du Roi. Billetterie: 418 643-8131 ou www.billetech.com. Information: www.larotonde.qc.ca

Voir l’article dans lequebecexpress.com
Voir la page de Cocoon et Les larmes d’Anna K.

L’effet papillon

Article de Catherine Genest paru dans voir.ca le 17 février 2011.

Annie Gagnon - photo : Zepiks

Annie Gagnon: "De nos trois premières semaines de répétitions, il reste, quoi, 40 secondes peut-être? Le spectacle a beaucoup évolué au fur et à mesure". photo: Zepiks

Annie Gagnon fait ses premiers pas comme chorégraphe avec Cocoon et dansera juste après dans Les larmes d’Anna K. de Louise Bédard. Un programme double, entre émergence et notoriété.

La carrière d’Annie Gagnon est encore jeune, certes, mais ô combien déjà ponctuée de succès et de collaborations avec les compagnies les plus en vue de Québec. C’est d’ailleurs en dansant dans OSEZ! de Karine Ledoyen qu’elle a rencontré (presque par hasard) une Louise Bédard qui a eu un coup de foudre professionnel pour elle: « Annie, je la trouvais très dégourdie. Il y avait une telle ouverture chez elle. En plus, elle met toujours les bouchées doubles, c’est une bûcheuse. Je me reconnais en elle », confie la femme de danse de Montréal.

Cette fois-ci, et pour la première fois, Annie Gagnon se coiffe du chapeau de chorégraphe avec COCOON. Porté par une gestuelle longuement étudiée, le langage chorégraphique de cette production se veut calqué sur la manière qu’ont les insectes de bouger. Rien à voir avec les mouvements naturels du corps. Même en matière de scénographie, on promet quelque chose de différent, d’organique même. Résultat? Le spectateur est effrayé, gentiment, et on le prend non pas par les sentiments, mais bien par les sens. De quoi susciter la curiosité de tout public, surtout de ceux qui croient que la danse est un art trop hermétique, ou difficile d’approche.

« De nos trois premières semaines de répétitions, il reste, quoi, 40 secondes peut-être? Le spectacle a beaucoup évolué au fur et à mesure », avoue Annie Gagnon. Plusieurs phases de création, donc, pour sa première production en carrière. Si bien que la comparaison avec le développement d’un papillon est peut-être facile, mais tout indiquée.

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Voir la page de Cocoon et Les larmes d’Anna K.