La Rotonde
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Critique – Cabane, un spectacle incontournable…

Article de Claude Rouleau sur fureteurquebecois.com

Un public nombreux et attentif était présent la veille, à la salle Multi de la coopérative artistique Méduse. Paul-André Fortier nous a convié à voir le spectacle « Cabane ». Ce chorégraphe montréalais, connu à travers le monde, nous invite à visiter une portion de son univers.

Nous devons ce regard à une tournée internationale qui eut lieu en 2006. Au travers de la tournée 30X30, où Paul-André Fortier s’est donné la peine d’offrir une performance de danse dans des lieux publics, l’idée de la « cabane » s’est mise à germer dans la tête de cet artiste de talent.

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À propos de L’atelier

L'atelier - Audrey Bergeron sur la photo de Rolline LaporteQuand la danse rencontre les arts plastiques

Un « blind date » artistique. Voilà ce dont rêvait la chorégraphe Hélène Langevin en ouvrant l’horizon de la danse aux arts plastiques à l’occasion de son tout nouveau spectacle, L’atelier. Comment nouer le dialogue entre ces deux formes d’expression ? Comment les faire se rencontrer dans leurs différences comme dans leurs affinités ?

Sensible aux lignes, au rythme et à l’espace qui habitent peinture et sculpture, la chorégraphe s’est abondamment nourrie de l’art du XXe siècle, de ses grands courants et des artistes phares qui les ont animés. Les œuvres de Jean Dubuffet, Sonia Delaunay, Jackson Pollock, René Magritte, ainsi que les courants expressionniste et Pop Art, ont retenu son attention et servi de point d’impulsion aux compositions chorégraphiques et scéniques du spectacle.

Sur scène : un atelier d’artiste. Dans ce haut lieu de création et d’invention, renfermant mille surprises, les idées fusent de toute part et voyagent. Les quatre interprètes – Audrey Bergeron, Nicolas Labelle, Jean-François Légaré et Jessica Serli – s’amusent avec tout ce qui leur tombe sous la main : tissus, cadres, toiles, accessoires divers… Inventifs et curieux, ils manipulent, modèlent et transforment ce qui les entoure, dans un jeu qui a pour seule règle le plaisir. Des tableaux dansés s’inventent alors sous nos yeux. Ils se font et se défont au gré de la fantaisie des interprètes qui se lancent allégrement dans la création.

L’élan créateur des quatre danseurs-plasticiens donne lieu à des chorégraphies inusitées. Certaines sont captées, traitées par ordinateur et retransmises en direct. La vidéo offre un autre regard sur ce qui se passe sur scène, donnant à voir, par exemple, la trace que dessine le corps par son mouvement. Le médium de la vidéo fait partie intégrante du spectacle, le situant au carrefour de la danse, des arts plastiques et des arts visuels.

Véritable ode à l’esprit créateur présent en chacun, L’atelier mise sur l’exploration des couleurs, de la ligne et du mouvement pour transporter les enfants dans un univers enchanteur stimulant à la fois leurs sens, leur capacité d’interprétation et leur curiosité.

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Critique – Cabane: la danse hybride des hommes-oiseaux

Article de Josianne Desloges sur cyberpresse.ca publié le 24 novembre 2010.

Rober Racine et Paul-André Fortier (dansant sur un sommier) dans Cabane Le Soleil, Jean-Marie Villeneuve

(Québec) La danse est affaire de mouvements. Mais lorsque le corps devient instrument de musique, que les objets s’y greffent com­me des prothèses et que la danse ne devient qu’un langage parmi d’autres, on assiste à la naissance d’une autre forme d’expression. Entre danse-théâtre, danse d’objets et danse de l’image, Cabane surgit.

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Cabane, ouvre-toi!

Article de Iris Gagnon-Paradis publié sur voir.ca le 18 novembre 2010.

Un des chefs de file de la danse contemporaine au pays, Paul-André Fortier, s’arrête à La Rotonde pour présenter Cabane, une création ludique, surréaliste et… faite maison.

Paul-André Fortier n’a pas l’habitude des sentiers battus. À preuve, une de ses récentes créations, intitulée Solo 30×30, lui a fait parcourir plusieurs villes du monde où, durant 30 jours consécutifs, il présentait un solo de 30 minutes dans un lieu extérieur choisi.

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Cabane du chorégraphe Paul-André Fortier: le cube de tous les possibles

Article de Josianne Desloges sur cyberpresse.ca

Lorsque Cabane a été présentée dans la luxueuse salle de bal de l'hôtel Windsor à Montréal, la pauvreté de la maisonnette faite de matériaux recyclés (où est assis Rober Racine) créait un vif contraste. Robert Etcheverry

(Québec) Le concept de Cabane s’est imposé lentement dans l’esprit de Paul-André Fortier. «Une caba­ne comme objet scénique, autour, dessus et dans laquelle tout allait arriver», raconte-t-il. Un spectacle atypique, né de la rencontre entre ses chorégraphies et l’univers de l’artiste multidisciplinaire Rober Racine, ponctué des images du cinéaste Jean-Pierre Morin.


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À propos de Cabane – Entre luxe, pauvreté et artifice

Cabane - Paul-André Fortier, Rober Racine photo de Robert EtcheverryUn espace de l’ailleurs, intraduisible, inépuisable…

Paul-André Fortier, Rober Racine, Robert Morin: respectivement, le chorégraphe danseur, l’artiste visuel/écrivain/performeur/musicien et le cinéaste, sont tous trois réunis pour Cabane, une vraie cabane transportable et transformable. Un monde en soi – abri, atelier, écran, ou peut-être mausolée – imbriqué dans des espaces fortement connotés entre luxe, pauvreté et artifice. Un homme danse une partition de mots, prend la mesure de son territoire, un musicien (Racine) joue du «sommier métallique préparé», un vautour s’envole, grâce à Morin, créateur d’images. Les accessoires ordinaires perdent leur nom ; la porte, les murs, les fenêtres s’ouvrent sur un espace surréaliste.

Texte de Michèle Febvre, Professeure associée au Département de danse de l’UQAM

Quelques citations…

Il est là, sur le toit d’une cabane, sur le toit du monde, les pieds ballants. Drôle d’oiseau croassant, réveillant l’hôte de ce pauvre habitacle comme il y en a par milliers, aux quatre coins de la Terre. Des milliers de lieux de mémoire, des lieux investis d’existences passées qu’on laisse derrière soi, qu’on laisse aux vautours. CABANE, c’est l’éphémère d’une présence portant en elle l’éternité de chaque présence, un ici et maintenant contenant tout ce qu’il y a eu avant et ce qu’il y aura après… Mélanie Viau – Mai 2008 – Monthéâtre.qc.ca

La Cabane multimédia du chorégraphe Paul-André Fortier et du performeur, compositeur, dessinateur et artiste visuel Rober Racine séduit avec des bricolages ingénieux, dont une harpe faite de cordes d’acier d’un sommier. Itinérant, c’est typiquement le genre de dispositif qui permet à l’art de s’introduire par effraction dans les endroits les moins repérés. M.C. Vernay – Libération – Paris – 30 juin 2010

Avec une économie de moyens surprenante, Cabane va à l’essentiel: toucher le public et lui ouvrir un immense champ imaginatif. Marjolaine Zurfluth – Danser – Paris – Octobre 2009

Avec son type de recherche toujours à la fois très solide et branchée, qu’il continue sans cesse d’approfondir, notre doyen demeure sans conteste l’un des chorégraphes les plus à l’écoute de son temps. Normand Marcy – Voir – Montréal – 2005

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Cabane – Mot du chorégraphe

Cabane - Paul-Andre Fortier, Rober Racine photo de Robert Etcheverry
C’est en dansant le Solo 30×30 sur le toit de l’abri-vestiaire des chauffeurs de car à Nancy, en France, qu’est née l’idée d’un spectacle dans, autour et sur une cabane. Cette idée de spectacle s’est développée tout au long de l’itinérance du Solo 30×30. Tout à la fois danse, théâtre, musique et performance, Cabane se rapproche plus de l’installation in situ que du spectacle formel.

La cabane est un lieu éminemment poétique qui appartient à l’imaginaire collectif; fondement de l’architecture, elle interpelle l’homme depuis toujours dans son désir de se poser. Les enfants comme les adultes en font naturellement un lieu de prédilection pour le rêve, l’aventure et la liberté.

La nôtre est faite de matériaux recyclés; et des objets courants habilement détournés de leur fonction font office d’accessoires. Tous ces objets et ces matériaux ont leur histoire et c’est dans l’amalgame et l’addition de ces mémoires que se fabrique une part du sens.

Des vautours planent sur le spectacle, leur présence est marquante. Ils sont issus du travail récent de Rober Racine. Les images du cinéaste Robert Morin donnent vie aux rapaces et évoquent la puissance tranquille de ces grands oiseaux.

Bienvenue en CABANIE!

Paul-André Fortier

Cabane est dédiée à Françoise Sullivan.

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