La Rotonde
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DARKMATTER
DARKMATTER
5, 6 février 2026, 19 h 30
85 minutes
Catégorie 1 : 58 $ Catégorie 2 : 50 $ Catégorie 3 : 43 $ 20 ans et moins : 20 $
2 artistes sur scène 14 ans et plus

Corps, peux-tu devenir (être) une hypothèse, une galaxie en pleine accélération, une monstrueuse étoile liquide qui n’arrive pas à mourir ?

Dans le duo DARKMATTER, Cherish Menzo et son partenaire Camilo Mejía Cortés cherchent, avec l’aide d’un Distorted Rap Choir [chœur rap distordu], des manières de détacher leurs corps et la réalité quotidienne dans laquelle ils évoluent d’une perception imposée.

Pour DARKMATTER, Menzo puise son inspiration dans le post-humanisme, qui a pour intention de transcender la corporalité. Elle passe également l’afrofuturisme au crible, ce qui revient à considérer la science-fiction, la technologie, le fantastique, etc. d’un point de vue africain ou noir. La forme humaine devient quelque chose de « faisable » et nous permet de rêver. Menzo tisse également une couche poétique qui s’inspire de l’astronomie. Elle s’intéresse, entre autres, à la matière noire et aux trous noirs qui se rencontrent et entrent en collision pour ainsi engendrer un nouveau corps futuriste et énigmatique.

DARKMATTER veut faire table rase d’une façon préconçue de regarder son propre corps, du corps de l’autre et des histoires que nous leur attribuons. Menzo se jette corps et âme dans la mêlée, ce qui donne lieu à une conversation complexe qu’elle désire à la fois engager et dépasser – une dualité que DARKMATTER contribue à alimenter.

De même que dans JEZEBEL, elle étend son vocabulaire gestuel en y intégrant des techniques issues de la musique hip-hop. Elle applique de la sorte la méthode Chopped and Screwed à ses mouvements, un procédé qui ralentit considérablement le tempo de la musique. En étirant les notions de temps, le registre change et le corps performant parvient à générer de nouvelles lectures. Un chœur composé de dix performeur·ses du cru – ledit Distorted Rap Choir – l’accompagne avec ses hymnes rap aliénants.

DARKMATTER souhaite remanier en profondeur nos atomes, en quête d’une nouvelle forme pour notre corps et d’une nouvelle manière de regarder aussi bien ce corps que le monde extérieur complexe auquel il se rapporte.

Avis au public

Ce spectacle comporte des effets stroboscopiques ainsi que trois noirs complets prolongés. La trame sonore peut être perçue comme particulièrement intense; des bouchons d’oreilles sont disponibles auprès du personnel. Veuillez noter également que des corps nus apparaissent sur scène.

En coprésentation avec
Crédits
Équipe artistique
Dans les médias

Concept et chorégraphie : Cherish Menzo
Création et performance : Camilo Mejía Cortés, Cherish Menzo
Lumières : Niels Runderkamp
Composition musicale : Gagi Petrovic, Michael Nunes
Mastering : Gagi Petrovic
Liste de musique : via www.grip.house ou www.frascatitheater.nl
Scénographie : Morgana Machado Marques
Costumes : JustTatty.com
Dramaturgie : Renée Copraij, Benjamin Kahn
Texte : Cherish Menzo, Camilo Mejía Cortés, BOИSU, Shari Kok-Sey-Tjong
Coach vocal et textuel : BOИSU, Shari Kok-Sey-Tjong
Conseils artistiques : Christian Yav, Nicole Geertruida
Voix : DISTORTED RAP CHOIR via www.distortedrapchoir.com
Avec des références à et inspirées par :
Acte I de l’opéra américain « Troubled Island » de William Grant Still (1949)
‘BLACKSPACE: ON THE POETICS OF AN AFROFUTURE’ de Anaïs Duplan
‘The Mask’ de Paul Laurens Dunbar
Le clip vidéo ‘Throw it back’ (2019) de Missy Elliot
La Mythologie du duo américain de musique électronique Drexciya
Technique : Niels Runderkamp, Amber Stallenberg/ Sander Cools
Production : GRIP, Frascati Producties (Anneleen Hermans, Eryn Kelly, Sam Loncke, Rudi Meulemans, Lize Meynaerts, Klaartje Oerlemans, Jennifer Piasecki, Charlotte Roosblad, Dominique Sikkema, Sylvie Svanberg, Mark Timmer, Ruud Van Moorleghem, Heske van den Ende, Petra van der Meulen, Pauline Van Nuffel, Nele Verreyken)
Diffusion internationale : A Propic – Line Rousseau, Marion Gauvent
Coproduction : Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles, BE), CCN-Ballet national de Marseille dans le cadre de l’accueil studio / Ministère de la Culture (FR), actoral festival (Marseille, FR), STUK (Louvain, BE), La Villette (Paris, FR), Festival d’Automne à Paris (FR), Beursschouwburg (Bruxelles, BE), De Coproducers (NL), Perpodium (BE)
Résidences : STUK (Louvain, BE), La Villette (Paris, FR), Frascati (Amsterdam, NL), Beursschouwburg (Bruxelles, BE), CCN-Ballet national de Marseille dans le cadre de l’accueil studio / Ministère de la Culture (FR), Productiehuis Theater Rotterdam (NL)
En collaboration avec Trill (Louvain, BE), WijzijnDOX (Utrecht, NL)
Avec le soutien financier de : le gouvernement flamand, Fonds Podiumkunsten, Ammodo, le Taxshelter du gouvernement fédéral belge et Cronos Invest
Remerciements : Eric Cyuzuzo, Jan Fedinger, Dries Douibi, Khadija El Kharraz Alami

Cherish Menzo

Cherish
Menzo

Chorégraphe-interprète
Camilo Mejia Cortés

Camilo
Mejia Cortés

Interprétation


GRIP

Production

★★★★ « La performance Darkmatter donne une charge excitante et aliénante à la « matière noire ». Avec le danseur Camilo Mejía Cortés, la chorégraphe Cherish Menzo s’enfonce sous la surface brillante de la peau noire. »

— Annette Embrechts, De Volkskrant

★★★★ « Que ce soit en se balançant sur leurs bottes en latex à talons aiguilles ou en se glissant nu.e.s dans la peinture noire, le duo surprend avec des images puissantes après chaque black-out. Grâce aux éclairages audacieux, à la bande-son glaçante et aux chansons de rap obsédantes que Menzo et Cortés crachent en direct, Darkmatter devient non seulement une descente fascinante au cœur de la noirceur qui nous habite tous, mais aussi une critique poétique de la représentation qui célèbre la richesse d’être noir. »

— Charlotte De Somviele, De Standaard

« Cette pièce donne furieusement envie de tout voir et tout connaître de Cherish Menzo […] Elle brouille les pistes, fait bugger nos yeux. Elle est fascinante dans son écriture et sa réalisation. »

— Amélie Blaustein Niddam, Toute La Culture

« Cherish Menzo et Camilo Mejia Cortés sont impressionnants de bout en bout, par leur présence, leur gestuelle, leur regard, leur manière d’occuper le plateau et leur maîtrise du flow lorsque la poésie rap surgit de temps à autre. […] ce spectacle commence par intriguer avant de captiver et de finalement nous clouer à notre siège. »

— Jean-Marie Wynants, Le Soir

Prochains spectacles

8 au 19 avril 2026

Va falloir toujours toujours

Le Petit Théâtre de Sherbrooke , La [parenthèse]