La Rotonde
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Millimetrik

Avec plus d’une décennie à explorer les méandres et les confins de la musique électronique à travers un catalogue de parutions impressionnant, Millimetrik (Pascal Asselin) dessine sa dixième œuvre, la plus surprenante à ce jour, Sun-drenched. Lorsque l’on revisite le parcours du vétéran de la scène électronique québécoise, on constate qu’il cherche constamment à se réinventer à travers des concepts nourris par le voyage, la photographie et le cinéma. Les sonorités qui traversent ses dix-sept ans de carrière évoquent un large paysage musical, qui emprunte à l’ambient, au trip-hop et maintenant à la musique house, disco, soul et dance. En 2014, il remporte le prix GAMIQ du meilleur album en musiques électroniques pour son album Lonely Lights. Il s’est entre autres produit sur les scènes du festival Osheaga, du FEQ, du FME, à Mutek et au Brussels Electronic Music Festival. Le natif de Québec est récipiendaire du Félix du meilleur album électronique à l’ADISQ, en 2019

Victoria Côté Péléja

Née dans la région de San Mateo à San Francisco, Victoria Côté Péléja a grandi principalement au Québec. Œuvrant dans les arts de la scène depuis son enfance, elle a pratiqué le hip-hop pendant plus de dix ans avant de compléter une formation supérieure en danse contemporaine à L’École de danse de Québec (2018-2021). Passionnée et rigoureuse, cette artiste du mouvement multidisciplinaire ne cesse de se perfectionner en suivant des formations continues, notamment en danse de rue.

À titre d’interprète, le parcours de Victoria Côté Péléja est remarquable. Elle a collaboré avec des compagnies reconnues autant au Québec qu’à l’international telles que Tentacle Tribe, Fleuve | Espace danse, Alan Lake Factory, Le fils d’Adrien danse, Danse K par K, Le CRue, Flip Fabrique et le Cirque du Soleil. Elle a aussi obtenu divers mandats en tant que conseillère au mouvement, assistante-chorégraphe, œil extérieur et styliste dans le cadre de productions scéniques.

Portée par le désir de s’exprimer et de se définir en tant qu’artiste, elle a entamé la recherche et la création en freestyle hip-hop avec les projets HHSPCFX à Tiohtià:ke (Montréal), LISA à Salon58 en collaboration avec La Rotonde à Marsoui (Gaspésie) et ONIONMAN dans le cadre d’une résidence de recherche au Centre chorégraphique national de Nantes (CCNN). Elle poursuit sa recherche à Paris grâce au soutien du Groupe Danse Partout, l’Atelier de Paris et du Fonds régional pour les talents émergents (FoRTE) à l’automne 2024. Elle sera accueillie au travers d’une résidence à la Charpente des Fauves dans leur première programmation multidisciplinaire au début de l’année 2025. D’autant plus, le CCNN la réinvite au mois de mai 2025 pour peaufiner son solo ONIONMAN et par la même occasion, présentera un extrait lors du festival HipOpsession.

Sarah Pisica

Formée à l’Académie Royale des Beaux arts de Bruxelles, Sarah Pisica quitte sa Belgique natale pour s’installer au Québec. Son premier amour pour les claquettes lui ouvre les voies vers une exploration plus vaste de la danse, au travers de multiples stages (notamment à Charleroi danse ainsi qu’au Sénégal à l’École des Sables, sous la direction de Germaine Acogny). Diplômée en 2020 de L’École de danse de Québec, Sarah poursuit ses explorations en puisant dans les multiples facettes du mouvement et ouvre son regard sur les incongruités de celui-ci. À l’aide de sa danse, Sarah aime partager la liberté d’esprit et du corps.

Mélissa Martin

Passionnée de danse intuitive, Mélissa Martin se dédie à son art dès un très jeune âge. Originaire du Nouveau-Brunswick, elle y développe les styles urbain, lyrique, commercial et théâtral pendant une dizaine d’années tant comme interprète que jeune créatrice. Suite à trois années de formation enrichissante, elle obtient son diplôme de l’École de danse de Québec à l’été 2020.

En 2020, elle entreprend la création de Bordélique, son tout premier projet chorégraphique d’envergure. Elle développe ce projet avec cœur et en présente des extraits à RIDEAU 2022 et 2023. Entre-temps, elle démarre son propre programme de mentorat jeunesse en 2021 : le programme MELMAZE. À ce jour, elle a soutenu plus de 20 jeunes passionnés, qu’elle accompagne en compétition et dans leurs démarches d’auditions. The Beat, le Domaine Forget, Prima Danse et plusieurs autres écoles l’invitent afin d’offrir des ateliers de perfectionnement auprès des adolescents. En 2023, elle chorégraphie et danse pour le Carnaval de Québec aux côtés des jeunes de son programme MELMAZE. En parallèle à ses activités d’interprète et de chorégraphe, elle enseigne sans relâche à l’École de danse de Québec, dans les studios Dixversions et à Élédanse. Reconnue pour son charisme, son énergie, sa polyvalence et sa détermination, elle explore l’art chorégraphique de façon plurielle.

Jeanne Forest-Soucy

Originaire de Lévis, Jeanne est une artiste de la relève basée à Québec exerçant principalement en danse. Sa carrière s’amorce en collaborant comme interprète avec Mélissa Martin dans la création Bordélique en 2020. Depuis, elle a collaboré comme apprentie-interprète avec Le fils d’Adrien danse sur le projet LUMINESCENCE, danser Turner et travaille comme interprète avec Alice Vermandele sur la création Polyptyque mythique. Comme créatrice, Jeanne a travaillé sur des créations solos dans le cadre de Fait Maison 2020 de la Maison pour la danse et de l’édition 2021 d’Osez! en solo, une coproduction de Danse K par K et de La Rotonde.

Les contraintes physiques l’animent autant que les nombreux défis que comportent les processus de création. C’est en combinant son intérêt pour la versatilité, le métissage en danse et les arts multidisciplinaires que sa recherche artistique prend forme. Son engagement social teinte sa démarche qui vise à éveiller des réflexions. Elle a également un intérêt pour la médiation culturelle et le développement de publics, de par son travail d’enseignante et celui d’artiste en danse.

Rodrigo Alvarenga-Bonilla

Rodrigo Alvarenga-Bonilla s’initie à la danse dès l’âge de cinq ans, en intégrant une troupe de danse folklorique salvadorienne. Il commence le hip-hop, le popping et le break dans les maisons des jeunes de façon autodidacte. Il commence ensuite des cours au Studio Party Time, à Québec, et entre dans PNT Dance Company. En 2013, il forme le groupe MARVL, avec lequel il participe à l’émission télévisée Révolution et avec lequel il tourne le spectacle JAM à travers le Québec. Diplômé de l’École de danse contemporaine de Montréal en 2019, Rodrigo continue à développer son style personnel en mélangeant le break, le contemporain et l’acrobatie. Il collabore avec différents chorégraphes et compagnies de danses contemporaines telles que Destins Croisés, Sylvain Émard, Marie Béland, Helen Simard, Catherine Gaudet et Tentacle Tribe. Il travaille également sur certains projets avec le Cirque du Soleil et le Cirque Éloize.

Elizabeth Crispo

Elizabeth peut aujourd’hui se tenir debout et vivre une carrière comme elle l’entend grâce à des coups de main et des encouragements de ses pairs et d’inconnu.e.s, des privilèges dont elle bénéficie d’une société dans laquelle elle est née, des gènes de ses ancêtres, des combats féministes menés par les plus courageux.euses, de synchronicités et d’un peu (beaucoup) de travail. Elizabeth s’identifie comme une artiste émergente utilisant principalement le médium de la danse pour se mouvoir à travers les projets et les voyages. Les questionnements de nature fondamentale, l’aventure vers l’inconnu, l’intuition, l’inconfort et le sens de la communauté tissent sa démarche personnelle et artistique.

Elle a été interprète pour Marie-Chantale Béland, Zia Lab créatif, le collectif Le CRue, Danse K par K (Osez!), Le fils d’Adrien danse, le Théâtre Astronaute/Astronaut Theatre et Julia-Maude Cloutier.

Depuis 2020, elle travaille sur le dialogue entre le langage cinématographique et la danse tout en travaillant de diverses façons dans le domaine du cinéma (assistante, monteuse, etc.). Depuis 2021 elle tient un collectif interdisciplinaire avec le cinéaste Elias Djemil.

Elle s’implique dans différents organismes constituant l’écologie de la danse à Québec (L’Artère, art de la danse et du mouvement – conseil d’administration, Table de danse de Culture Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches – coprésidence, Nous Sommes L’Été – organisatrice à Québec), et développe des liens à l’international en participant à différents projets et ateliers en Europe et en Amérique du Sud. Elle souhaite contribuer aux échanges professionnels et culturels au Québec.

Le Carré des Lombes

L’univers singulier de la chorégraphe Danièle Desnoyers marque profondément le paysage québécois de la danse contemporaine depuis 1989, année de fondation de sa compagnie Le Carré des Lombes. L’organisme sans but lucratif génère en continuité, sur les plans local, national et international, des activités de création, de production, de diffusion, d’enseignement et de développement de publics qui sont le reflet d’une vision s’appuyant sur les résonances interdisciplinaires entre la danse, la pluralité de la musique et les arts visuels. En 30 ans, Le Carré des Lombes a constitué un répertoire d’une vingtaine d’œuvres (Discordantia, Concerto grosso pour corps et surface métallique, Bataille, Duos pour corps et instruments, Play It Again!, Là où je vis, Dévorer le ciel, Paradoxe Mélodie, UNFOLD | 7 perspectives, etc.). Des activités de mentorat artistique et éducatif complètent sa mission. Le volet éducatif comporte notamment deux aspects : la sensibilisation du public et la transmission de son répertoire. La compagnie est membre de Circuit-Est centre chorégraphique, avec lequel elle partage des ressources matérielles et organisationnelles. Elle contribue à la pérennité de ce lieu qui soutient les artistes professionnels en danse. Cultiver sa singularité et assurer une présence forte au sein du milieu des arts vivants sont les fondements de sa mission plurielle.