La Rotonde
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Chi Long

Née en Australie, Chi Long danse pendant plusieurs années pour le Canberra Dance Theatre. Elle déménage à Montréal en 1990 et se joint à la Compagnie O Vertigo en 1991. Elle participe à la création de La Chambre Blanche, Déluge, La Bête, En Dedans, La Vie qui bat et Luna. En 2002 elle devient membre de La Compagnie Marie Chouinard et danse dans Le Sacre du Printemps, Les 24 Préludes de Chopin, Le Cri du Monde, Chorale et Body Remix/Les Variations Goldberg. Elle travaille maintenant comme pigiste, et est apparue récemment dans Goodbye et Animal triste de la compagnie Mayday.

Milan Panet-Gigon

Milan Panet-Gigon découvre la danse urbaine à l’adolescence et fait son apprentissage au sein même des « crews » établis de Montréal. Apprenti pour la compagnie Solid State en 2006, il s’intéresse à la fusion des styles et poursuit une formation variée avant de graduer au département de danse contemporaine de l’Université Concordia. Depuis 2011, Milan collabore en tant qu’interprète à la création avec plusieurs artistes, notamment Dave St-Pierre, Virginie Brunelle, Carré des lombes, Sasha Kleinplatz, PPS danse et Parts+Labour_Danse. Il se révèle un interprète doué, athlétique et polyvalent. Milan porte un intérêt pour l’enseignement du travail au sol et du travail de partenaires. Il enseigna des intensifs au Québec, en France et en Italie.

Peter Trosztmer

Peter Trosztmer est un créateur qui s’investit dans un travail sensible, profondément documenté et physiquement réalisé. Nombre de ses premières créations sont nées de sa collaboration avec l’artiste de la danse Thea Patterson. Ensemble, ils ont recherché et mis en scène la plupart de ses œuvres les plus remarquables. Jeremy Gordaneer et Lois Brown ont également fait partie de son équipe créative pendant de nombreuses années, façonnant fortement son travail. Parmi ses influences contemporaines les plus notables, citons Katie Ward, Audrée Juteau et Sonya Stefan. Son travail avec la compagnie de danse Montreal Dance a également joué un rôle important dans son développement en tant qu’artiste et interprète. Il ne s’agit en aucun cas d’une liste de compagnies et de personnes pour lesquelles il a travaillé, mais d’un hommage aux délicates premières années de survie en danse en tant que jeune père. Peter a eu la chance d’avoir une carrière fantastique, ayant eu le privilège de rencontrer et parfois même de créer avec trop de grands artistes pour les mentionner ici.   

Né entre la guerre du Vietnam, Elvis Presly, le disco et quelques années avant les Sex Pistols, Peter vient d’une famille de bricoleurs d’Europe de l’Est. Cette sensibilité a infiltré une grande partie de ses œuvres et continue de jouer un rôle dans ses méthodologies. Ses recherches actuelles portent sur le fascia, la communication intercellulaire et la guérison des traumatismes transgénérationnels par la danse et le mouvement. Il travaille également avec Zack Settel et Osman Zeki sur l’expérience à distance par le biais de la RA et de la RV.

Paul Chambers

Paul Chambers est concepteur, professeur et co-directeur artistique du collectif CHA. Tout en travaillant avec des artistes de diverses disciplines, ses collaborations à de nouveaux projets chorégraphiques ont toujours stimulé son parcours artistique. De 2008 à 2013, Paul a assumé la direction technique à Tangente Danse. Depuis 2007, notamment avec le Studio 303, Paul anime des ateliers pédagogiques destinés aux artistes qui voudraient approfondir leurs connaissances sur la conception lumière et il est aussi chargé de cours à l’Université Concordia dans le département de danse contemporaine depuis 2015. Parmi ses récentes collaborations, on compte Public Recordings, Amanda Acorn, Dorian Nuskind-Oder, Catherine Lavoie-Marcus, Priscilla Guy, Maria Kefirova, Katie Ward, Parts+Labour_Danse, Lara Kramer Dance et Destins Croisés.

Marc Parent

Marc Parent est concepteur d’éclairages depuis plus de trente ans. Spécialisé d’abord en danse contemporaine, il a collaboré au travail de dizaines de chorégraphes tant sur la scène québécoise que sur la scène internationale (Daniel Léveillé, Danièle Desnoyers, José Navas, Lucie Grégoire, Jocelyne Monpetit, Peggy Baker, etc.). Il a aussi travaillé fréquemment pour le théâtre avec différents metteurs en scène dont Denis Marleau, Martin Faucher et François Girard.

Dans la sphère du ballet contemporain, il a créé les lumières pour plusieurs chorégraphes de la scène internationale dont Kader Belarbi (La bête et la belle), Mauro Bigonzetti (Les quatre saisons) Didy Veldman (TooT / Le petit prince) et Stijn Cellis (Noces / Cendrillon / Le sacre du printemps).

Marc Parent a été mis deux fois en nomination pour un Masque de conception d’éclairages par l’Académie québécoise du théâtre, a reçu le Dora Mavor Moore award en 2013 et 2016 pour « Oustanding ligthing design in dance » du Toronto Alliance for Performing Arts. Il est présentement concepteur en résidence pour Les Grands Ballets Canadiens de Montréal.

Antoine Turmine

​​Antoine Turmine est un artiste intéressé par le rythme comme manière d’articuler les durées dans la sensation ; où le son et le corps en mouvement sont centraux. Titulaire d’un baccalauréat en danse contemporaine de l’UQAM (2014) et d’une maîtrise en danse (2020), sa pratique est devenue un véritable laboratoire et il recherche ainsi les dispositifs et les contextes qui l’invitent à reformuler le sens de sa pratique. Celle-ci est d’ailleurs parsemée de courtes pièces, de laboratoires improvisés, de collaborations intimes et d’un travail d’interprétation au sein de différents projets chorégraphiques. Intéressé par la notion de paysage et du thème de la rencontre, il cherche à créer des mi-lieux en mouvement où notre sens du temps et de la réalité se trouble. Ses créations se situent entre le conceptuel et le sensible et sont donc toujours prétexte à la rencontre, à la discussion et à la découverte.

Olivier Arseneault

Olivier Arseneault est issu d’une formation universitaire en architecture. Il se forme parallèlement en danse via divers styles, mais c’est en gigue québécoise contemporaine qu’il évolue principalement sur la scène de la danse professionnelle depuis 2008. Tout d’abord dans un souci d’archivage, Olivier s’ouvre sur la captation audiovisuelle pour ensuite réaliser plusieurs vidéodanses, mais aussi des pièces dansées s’appuyant sur la projection vidéo. Ainsi, sa signature artistique s’ancre autant dans le mouvement physique que la composition audio et vidéo.

Manuel Roque

Parallèlement à sa carrière d’interprète auprès de chorégraphes phares de la scène québécoise (Marie Chouinard, Sylvain Émard, Daniel Léveillé, etc.), Manuel Roque développe de manière indépendante de courtes formes chorégraphiques. Son premier solo, Raw-me (2010), se démarque au festival Vue sur la Relève et au OFFTA. En 2012, il cocrée avec l’interprète Lucie Vigneault le duo Ne meurs pas tout de suite, on nous regarde. Il signe ensuite le projet In Situ, présenté dans l’Espace culturel Georges-Émile-Lapalme de la Place des Arts, en 2014.

La même année, Manuel Roque crée un solo qui puise son inspiration dans la mutation de la matière. D’abord diffusé à l’Usine C, Data est repris au Festival TransAmériques (FTA), en 2015, et dans plusieurs autres villes du monde. Manuel Roque est invité à participer à Migrant Bodies, projet porté par plusieurs partenaires canadiens et européens, où il crée Matière Noire (2015). D’autres créations s’enchaînent : Aurora (2015) destiné à la cohorte de finissants de l’École de danse contemporaine de Montréal ; 4-OR (2015), présenté à Tangente ; puis sa plus récente création, le solo bang bang, présenté au laboratoire Les Subsistances (Lyon), au FTA et au Festival June Events (Paris), en 2017. Manuel Roque est lauréat du Prix du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ) pour la meilleure œuvre chorégraphique de la saison 2016-2017 ainsi que du Prix de la danse de Montréal, catégorie INTERPRÈTE (2017). Les deux prix lui ont été attribués pour sa performance époustouflante dans bang bang.