La Rotonde
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David Billiau

David joue un rôle important en tant que membre du ballet et en tant que soliste, dans Murmuration.

Il est le seul artiste de Murmuration qui n’a pas été formé comme patineur artistique. Il est un patineur autodidacte. Il est aux patineurs artistiques ce que les danseurs urbains sont aux ballerines. Il s’entraîne plus que n’importe quel patineur du collectif. Avec ses patins de hockey, il est facile à repérer. Nous l’avons trouvé lors d’une séance publique de patinage en France où nous donnions des ateliers communautaires. Nous n’avions jamais vu quelqu’un patiner comme ça. Nous avons joué et dansé avec lui. Nous l’avons convaincu de passer une audition. Il a dû se rendre aux Pays-Bas pour participer à la suivante. Lors de la première mondiale à Paris, en juin 2022, il a vécu sa première performance publique et a dépassé toutes les attentes. Son style autodidacte et sa virtuosité lui permettent d’être un symbole marquant et touchant dans le spectacle. Il allie puissance et vulnérabilité.

Entre deux tournées, il est mécanicien automobile indépendant dans un petit village alpin.

Simon Coovi-Sirois

Simon Coovi-Sirois est un compositeur et artiste du numérique vivant à Montréal. Sa pratique se déploie à travers les manifestations sonores et visuelles du numérique, principalement par le biais de l’électroacoustique et de l’art vidéo. Incisives et oniriques, ses oeuvres prennent appui sur le réel et s’appliquent à en faire émerger des situations spéculatives. Comme concepteur sonore, il est collaborateur régulier de la boîte de balados Transistor Média – Turbulences : Traverser les troubles anxieux (2024), Dans le bleu (2022), Murs (2022) – et travaille fréquemment en tandem avec la danse contemporaine et les arts littéraires.

D’abord formé en saxophone classique puis en électroacoustique, Coovi-Sirois est actuellement candidat à la maîtrise en composition et création sonore à l’Université de Montréal, où il interroge sa pratique sous l’angle de la réutilisation de données. Son travail a été présenté au Canada, aux États-Unis, en Allemagne et au Royaume-Uni et s’est illustré en sein de concours nationaux (1er prix SOCAN 2020, 3e prix JTTP 2020).

Stefania Skoryna

Depuis sa sortie de l’École de danse contemporaine de Montréal en 2015, Stefania Skoryna performe entre autres pour Mélanie Demers, la compagnie PÉTRUS/Jérémie Niel, Parts +Labour_Danse et 14 lieux/Martin Messier. Depuis 2020, elle incarne le personnage de Sylvie, qu’elle affectionne particulièrement, dans la pièce À toutes les femmes qui portent un jupon de Marie-Chantale Béland. Sa fascination pour la relation entre la danse et d’autres disciplines artistiques l’amène à collaborer avec différents milieux: l’humour, l’opéra, le théâtre, la gymnastique, les arts numériques, la vidéo danse et la musique actuelle. Les créations issues de ces collaborations ont entre autres été diffusées par Tangente, La Tohu, Dance Matters (Toronto), le Centre PHI et MUTEK. Elle y a découvert les vastes possibilités de la narration, des personnages et le plaisir de transporter le public dans des univers fictifs à travers le mouvement.

Son implication dans le milieu des arts vivants joue un rôle clé dans sa pratique. Elle enseigne la danse depuis 2010, est co fondatrice/coordonnatrice générale de Nous Sommes L’Été et co-coordonnatrice de la plateforme de recherche en arts vivants, Écotone. Stefania agit également à titre de mentore artistique en accompagnant des artistes dans leur développement de carrière.

Sarah Audet-Belzile

Artiste en danse à Québec, Sarah Audet-Belzile a d’abord établi ses racines en danse irlandaise, avant de plonger tête première dans le monde de la danse contemporaine. Peu étonnant, donc, que sa gestuelle soit teintée d’une forte rythmique, d’un caractère parfois mathématique et d’un grand souci du détail. Son bagage académique riche de connaissances en sciences, en mathématiques, en philosophie, ainsi qu’en arts visuels et en histoire de l’art nourrit grandement sa pratique artistique.

Les préoccupations au centre de sa démarche sont empreintes d’une curiosité envers l’être humain, ainsi que d’une volonté d’offrir un peu de douceur au monde. Curieuse, attentionnée et généreuse, elle plonge avec coeur dans les projets pour lesquels elle travaille. Sarah est aussi mue par la volonté de sortir des sentiers battus, d’interroger les « pourquoi pas? » pour faire naître des réflexions qui méritent de voir le jour. Ainsi, les créations à caractère pluridisciplinaire et parfois performatif captent son intérêt, tout comme les projets in situ, qui permettent de faire connaître la danse sous un autre jour.

Sarah-Jane Savard

Sarah-Jane Savard est une artiste polyvalente dont le parcours débute dans le milieu du cabaret, où elle développe son amour pour la scène et l’expression artistique.

Animée par une grande détermination, elle poursuit des études en danse contemporaine à l’École de danse de Québec, y explorant de nouvelles formes d’expression et raffinant sa technique. Elle enrichit sa formation personnelle grâce aux stages proposés par l’Artère ainsi que de ses rôles d’interprète dans divers projets de Marie-Chantale Béland. Son parcours atypique lui permet de créer une approche unique de la danse contemporaine, fusionnant l’énergie et la sensualité du burlesque avec la vivacité et l’expression émotionnelle de la danse contemporaine.

Toujours en quête d’évolution et de réinvention, Sarah-Jane ne cesse de repousser les limites de son art, intégrant des éléments ludique et théâtrale dans sa démarche artistique. Curieuse de nouvelles expériences, elle est constamment prête à explorer de nouveaux horizons dans le monde de la danse, faisant preuve d’une capacité à se réinventer et à surprendre le public.

Soraïda Caron

Diplômée d’un baccalauréat en danse contemporaine à l’Université du Québec à Montréal, Soraïda retourne s’installer à Trois-Pistoles, au Bas-Saint-Laurent. Forte de ses expériences d’interprète à Montréal et en France, elle développe sa carrière de professeure, d’interprète et de chorégraphe, ce qui lui vaudra le Prix à la relève artistique du Bas-Saint-Laurent en 2011. En 2015, elle fonde la compagnie Mars elle danse, dont elle est la directrice générale, artistique et chorégraphe. Les œuvres Belles Bêtes, Lignes de force et Élégante chair sont présentées dans des festivals, salles de spectacle et musées à travers le Québec. À l’été 2022, elle présente les premières esquisses du solo Les Petits désordres au festival FURIES et à Dansons aux Jardins dans les Jardins de Métis. Elle reçoit également le prestigieux Prix du CALQ Artiste de l’année au Bas-Saint-Laurent pour l’ensemble de son travail.

Ayant à cœur le développement d’un public pour la danse en région, Soraïda propose également des événements récurrents, dont le festival de danse le Marathon de la création et l’événement Au quai, on danse! à Trois-Pistoles, proclamé Coup de Cœur de la MRC des Basques.

À l’été 2023, elle part en Allemagne pour une résidence de deux mois au centre chorégraphique Fabrik, à Potsdam, en binôme avec la sculpteure Ito Laïla Le François. De retour au Québec, la pièce Élégante chair est sélectionnée officiellement lors de la biennale Parcours Danse. Artiste en résidence au Théâtre du Bic pour les deux prochaines années, elle y créera et présentera sa prochaine œuvre solo Les Petits désordres.

« Dans ma pratique, je cherche à re-naturer le corps humain, que ce soit par l’entremise de costumes, d’accessoires, de vidéos, de sculptures ou par le mouvement lui-même. Ces procédés donnent naissance à des formes souvent dépourvues de caractère humain. J’aime parler ici de corps-territoires, car je découvre dans ces explorations de nouveaux paysages ou encore des êtres hybrides. »

Marion Desjardins

Marion Desjardins est originaire de Beaumont, elle réside à Lévis et travaille comme photographe dans la grande région de Québec. Elle détient un diplôme d’étude collégiale en design de mode du Campus Notre-Dame-de-Foy (2008) ainsi qu’un diplôme d’études professionnelles en photographie du Centre de formation Maurice-Barbeau (2013). Forte d’une expérience professionnelle variée, elle s’efforce de faire rayonner les artistes et les entrepreneurs de la région depuis plus d’une décennie. Au cours de sa carrière, elle a notamment eu la chance de collaborer avec l’École de danse de Québec, le Festival OFF de Québec, la Maison des métiers d’arts de Québec ainsi que le quartier historique et patrimonial du Petit Champlain et Place royale. Ses projets rassemblent le monde corporatif, événementiel et artistique. Tout comme ses mandats professionnels, sa pratique artistique personnelle est teintée de lumière, d’authenticité, de sensibilité et de mouvement. Marion a reçu une bourse de Soutien et rayonnement des artistes émergents Lévisiens ainsi que le Prix Relève professionnelle en Chaudière-Appalaches remis par les Prix d’excellence en art et culture. Elle réalise sa première exposition solo à L’Espace culturel du Quartier Saint-Nicolas en 2023.

Architectures From Silence (Aka Martin Bédard)

Mes travaux des dernières années se sont concentrés principalement sur des musiques audionumériques dites électroacoustiques ou acousmatiques. Je profite de l’invitation d’Annie Gagnon pour me lancer dans un travail de collaboration où la musique devient un élément d’un plus grand tout. Changement de paradigme, nouvelle approche esthétique… cela me permets d’aller de l’avant vers un moi qui était davantage caché.