La Rotonde
En
En

Joëlle LeBlanc

Joëlle a gradué de l’École nationale de théâtre du Canada en 2019. Elle s’intéresse aux manières d’enrichir une œuvre et de raconter des histoires avec la lumière. Elle peaufine son travail spontané en créant des tableaux lumineux lors des différents spectacles de théâtre improvisé ou de musique.

Au cours des dernières années, elle a notamment collaboré au théâtre avec La Fratrie, Geneviève Labelle, Maxime Carbonneau, Olivier Choinière, Amélie Dallaire et Marilyn Perreault. En musique, elle a travaillé avec Mon Doux Saigneur, Evelyne Brochu, La Bronze et Salomé Leclerc; elle collabore avec la Ligue d’improvisation montréalaise et les productions de l’Instable en tant qu’éclairagiste.

Jonathan Beaudoin

Issu du milieu de la danse, Jonathan est directeur créatif, directeur artistique et un concepteur doté de concepts clairs et d’une esthétique audacieuse. Toujours à la recherche de défis, il a collaboré dans plus de 50 productions de théâtre, cirque, danse, parades, films et événements dont il a été nominé pour des Broadway World Awards.

Son travail met en valeur une grande variété de créations immersives et visuellement marquantes, allant de la performance à la production, passant par le branding et plus encore. Son regard pour l’ensemble des tableaux et son souci du détail ont amené des collaborations à travers le monde, telles qu’avec le Cirque du Soleil, Fever Up, Warner Brothers, Multicolore projet, TIME Entertainment, CBS Television Studios et bien d’autres.

« Je tiens à remercier toute l’équipe d’Ample Man Danse et d’Alexis de m’accueillir dans la grande famille. Beaucoup d’amour et de beaux souvenirs sont sur ces planches qui feront courir l’âme de l’homme cheval. »

Juan Sebastian Correa

Né à Medellín en Colombie, Juan Sebastian a commencé sa formation au Red de Danza, où il développe sa passion et son intérêt pour l’art. À 16 ans, il obtient une bourse pour le projet Alma en Movimiento dans la capitale du pays, où il perfectionne un peu plus en profondeur sa technique classique et contemporaine. Grâce à celui-ci, à l’âge de 18 ans, il obtient une bourse à l’École Supérieure de Ballet du Québec. Actuellement, il est membre de l’Organisme artistique Tondóa, un groupe chargé d’explorer sur les rythmes traditionnels colombiens en intégrant des éléments de la danse contemporaine. Il a également travaillé avec Les Grands Ballet Canadiens et travaille actuellement avec les compagnies Ample Man Danse et Sursaut.

Liane Thériault

Native de Sept-Îles, Liane Thériault est une artiste en danse contemporaine qui demeure fascinée par les arts du mouvement et de la scène. D’abord interprète, elle touche également à la création, à la direction des répétitions, à l’enseignement et à l’entraînement des danseur·euses.

Comme interprète, elle prend part à des œuvres scéniques et in situ qui sont présentées à Montréal, au Québec et à l’international. Elle collabore, entre autres, avec Ample Man Danse, Bouge de là, Les Soeurs Schmutt, Les Archipels, Liliane Moussa, Anne-Flore de Rochambeau, Foolish Operations Society (Julie Lebel, Vancouver) et Tuque et capuche.

Ample Man Danse

Ample Man Danse (AMD) crée et produit des œuvres chorégraphiques poético-urbaines depuis 2012. Dans une approche valorisant la création collective, Simon Ampleman et ses collaborateurs explorent « l’effet humain » en multipliant les échanges de proximité avec des partenaires et citoyens de tous âges, au Québec et à l’étranger. Rassembleurs, surprenants, vigoureux, ses objets artistiques font honneur au talent de ses créateurs et se positionnent comme vecteurs de développement culturel et social.

À ce jour, Ample Man Danse (AMD) compte plus de 600 représentations accueillies par près de 67 000 spectateurs, de même que plusieurs centaines d’actions de médiation artistique.
7 créations in situKlima (2012), Continent 8 (2013), Distraction (2014), Pianonpublic (2016), Dérivations (ATSA, 2021), Chimères (Fleuve | Espace danse, 2021) et Avatarium (en création);
4 créations en salleDivisible (2017), Qui bougera (2017), Piano public en version salle de 75 minutes (2021) et Alexis (2023);
4 créations avec artistes professionnels et jeunes participants : Défis chorégraphiques (2021), Maisonnée (2021), Divisible 5X5 (2020) et Transfert (2013-2016), présenté dans 4 villes France-Québec ;
5 créations participatives citoyennes : Champs de silex et coquelicots (2017), LieuX, vous êtes ici (2018), Moi, hier et demain (2019), En ces lieux, ils danseront (2019) et Nos échos (2022) ;
• Plus de 2 500 actions de médiation artistiques réalisées avec des partenaires fidèles, tels que les Grands Ballets Canadiens, Ballets Jazz Montréal, Cas public, Maison des arts de Laval, Une école montréalaise pour tous, La danse sur les routes du Québec, Réseau Centre ainsi que les maisons de la culture Janine-Sutto, Mercier et Notre-Dame-de-Grâce.

Spécialiste en médiation artistique, AMD accompagne les écoles et les diffuseurs dans leur initiation à la danse selon une approche unique, généreuse et performante : créer les relations autour du spectacle avec la communauté (grand public, public scolaire, familles) et les solidifier avec des projets de médiation innovants. Le partage de connaissances et d’expertise fait partie des valeurs créant l’approche AMD, et le diffuseur est initié à cette « philosophie » artistique, où la médiation et la création sont indissociables, comme le recto et le verso d’une même feuille.

Mélanie Viau

Travailleuse culturelle passionnée d’art, de mots, d’esprits libres et d’éclats, Mélanie contribue fièrement au rayonnement des artistes de la scène professionnelle depuis 2007. Bachelière en dramaturgie à l’École supérieure de théâtre de l’UQAM, puis double diplômée de l’Université de Montréal en relations publiques et en linguistique, elle s’est taillé une place de choix dans le milieu artistique professionnel montréalais, où elle fut tour à tour relationniste, rédactrice, réviseure et conseillère stratégique pour maints organismes de diffusion, de création-production (théâtre, danse, arts numériques, cinéma, métiers d’arts, musique, cirque) et de concertation. Elle s’est fait décerner le titre de rédactrice agréée par la Société québécoise de la rédaction professionnelle en 2018, et depuis, elle vit de sa plume et de son amour de la création, notamment pour la compagnie Ample Man Danse. Le spectacle Alexis est sa première signature dramaturgique en danse contemporaine, et elle travaille actuellement à la création de la nouvelle œuvre in situ Avatarium, avec le chorégraphe Simon Ampleman.

Marwen Errouine

Marwen Errouine est chorégraphe et interprète. Originaire de Tunis, il fait ses premiers pas dans la danse à l’âge de 11 ans en fréquentant les maisons de jeunes. Danseur amateur de 1999 à 2009, il intègre par la suite le Centre Chorégraphique Méditerranéen (CCM). Il y fait la connaissance du chorégraphe Imed Jemaa, avec qui il travaillera au Mad’Art Carthage, au Théâtre National, au Mondial et à El Teatro. À partir de 2010, Marwen participe à une dizaine de créations avec le Centre Chorégraphique Méditerranéen en tant qu’interprète et assistant chorégraphe.

De 2011 à 2016, il est l’auteur de six créations : Nafak (2011), Jeux de Silence (2012), Asthme (2013), Hasra (2014), Ras Nahj (2015), qui remporte le prix de la meilleure chorégraphie au Festival Tunis Capitale de la Danse, et El Bayeta (2016), produite par l’Institut Français de Tunis. Au théâtre, il collabore avec Raja Ben Ammar en 2012 sur la pièce Facebook. En 2015, il participe en tant que collaborateur artistique et chorégraphique auprès de Taoufik Jebali sur la pièce El Tebaa. Leur collaboration continue en 2016, où Marwen imagine la chorégraphie de Le Fou de Khalil Gibran, mise en scène par Taoufik Jebali, et y participe en tant qu’interprète. Cette collaboration se renouvelle en 2017 avec 30 ans déjà.

En 2017, il participe en tant que collaborateur artistique et interprète à la création Fausse couche de Néjib Khalfallah, coproduite par le Théâtre National Tunisien. En 2018, il chorégraphie et met en scène Bruissement, et c’est avec Selim Ben Safia qu’il participe en 2019 à Carthage Danse avec leur création Chawchra. En 2020, il chorégraphie et met en scène Le Maestro en hommage à Néjib Khalfallah. La même année, il crée Tanfissa, une œuvre qui allie poésie française et danse, en collaboration avec la poétesse et dramaturge Myriam Soufy. En 2021, il chorégraphie et interprète Ala Fiki avec Fetah el Khiari, une production de L’Art Rue, et participe en tant qu’interprète dans la pièce Al Amal de Moncef Sayem.

En 2022, il chorégraphie et met en scène Coiffeuse et co-écrit la création El Botinière avec le chorégraphe franco-tunisien Selim Ben Safia (Production : Al Badil – Alternative Culturelle). Marwen Errouine vient de présenter sa dernière pièce, Illusion, avec les danseurs du Ballet de l’Opéra de Tunis, une production du Théâtre de l’Opéra de Tunis.

Selim Ben Safia

Chorégraphe et danseur franco-tunisien, Selim Ben Safia est formé à la danse hip hop au Sybel Ballet Théâtre de Tunis. Il intègre ensuite le Centre méditerranéen de danse contemporaine et entame sa collaboration avec le chorégraphe Imed Jemaa. C’est là que nait son attirance pour la chorégraphie contemporaine. À partir de 2010, Selim chorégraphie plusieurs pièces et se met à prolonger les enchaînements en développement de phrases gestuelles. Il intéresse son corps à l’occupation de l’espace et à sa dynamique. Il focalise sa recherche chorégraphique sur la difficulté de créer, sur le rôle de l’art dans les sociétés arabo-musulmanes, sur les pressions sociales subies par les danseurs et sur l’avenir du métier post-printemps arabe. Selim porte un intérêt particulier à l’artiste qui est en chacun. C’est dans cet esprit qu’il met en scène de jeunes danseuses, des circassiens, des acteurs ou encore des amateurs. Parallèlement, il crée sa compagnie de danse contemporaine à Montpellier, Undergound Skills. Conscient des difficultés vécues en Tunisie et soucieux de permettre aux artistes de diffuser leurs créations malgré tout, il initie en 2014 le premier Hors-Lits d’Afrique. Hors-Lits Tunis deviendra ensuite Hors-Lits Tunisie. Selim se lance ensuite dans une recherche incessante d’échanges artistiques multiculturels. À chaque édition du festival, une compagnie ou un artiste étranger est ainsi convié à participer. En 2017 Selim crée l’association « Al Badil – l’alternative culturelle » ; une association qui aspire à démocratiser la culture et d’en faire un facteur de développement économique.