La Rotonde
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Etienne Lambert

Etienne complète sa formation à L’École de danse de Québec en 2015, après des études en musique, langues et sciences politiques. Depuis, il travaille comme interprète (Le Fils d’Adrien danse, Le CRue, Tedd Robinson…), concepteur sonore (Geneviève Duong, La Trâlée, Kay Kenney…) et mène aussi ses propres projets collaboratifs (Ok. Pis après ? – BODIES/BUDDIES – Corps Célestes). Depuis 2016, il œuvre au sein de Nous Sommes L’Été, un organisme de soutien aux artistes de la relève qui déploie ses activités à Montréal et à Québec, et il anime les soirées d’improvisation Les Lieux Communs en collaboration avec L’Artère, art de la danse et du mouvement. Il a également fait partie du comité artistique de la Maison pour la danse de 2017 à 2020. Il aime cultiver des espaces enrichissants, que ce soit en jardinant ou en dansant.

Eve Rousseau-Cyr

Eve Rousseau-Cyr a dansé pour différents artistes dont Harold Rhéaume, Daniel Bélanger, Nuages en pantalon, Les Gorgones, Karine Ledoyen, Annie Gagnon (QC), Jean-François Duke, Etienne Lambert et la compagnie Arielle et Sonia. Elle agit également à titre d’œil extérieur pour différents projets. Elle a présenté son travail dans le cadre du Bloc.danse et de La Petite scène et effectue plus récemment de la recherche et création pour le projet Paysage caverneux. Eve est co-créatrice avec Fabien Piché et Arielle Warnke St-Pierre sur le projet Les hiérarchies horizontales, un processus performatif et de réflexion autour de la capacité de créer du lien et de partager des situations sensibles. À travers ses projets personnels, Eve s’intéresse à une danse qui parle de l’individu dans toute sa complexité où le mouvement est un moteur de transformation de l’état et inversement. Une danse ou le lien à l’autre est un moteur fondamental. Qu’est-ce qu’être en relation ?

Eve est intéressée par le travail collaboratif, la rencontre de l’autre pour se rencontrer soi-même et le partage mutuel des connaissances, sensibilités et intuitions diverses. Le ressenti, la perception et la spontanéité sont des aspects importants dans sa pratique, tout comme le sont l’imaginaire et la magie.

Julia-Maude Cloutier

Julia-Maude Cloutier est interprète, chorégraphe et enseignante. En tant qu’interprète, elle évolue avec les compagnies Fleuve Espace danse (Le Souffle de l’Aube 2016, Méduse), Le fils d’Adrien danse (Exil), Danse K par K (Danse de salon, Osez! ), Code Universel (Les Veillées) et la chorégraphe Mélissa Martin. Elle est cofondatrice, avec Amélie Gagnon, de la compagnie de danse contemporaine Le CRue, spécialisée en danse in situ, vidéo-danse et performances multidisciplinaires. Elle est passionnée de mouvement sous toutes ses formes : équilibre sur les mains, art du déplacement, skateboard, etc. Elle voit dans la danse un grand potentiel de rencontre et cherche à atténuer la barrière entre « spectateurs » et « performeurs ».

Amélie Gagnon

Diplômée de L’École de danse de Québec en 2013, Amélie Gagnon œuvre depuis au sein de sa communauté en tant qu’interprète, chorégraphe et conseillère artistique, et poursuit son perfectionnement auprès d’artistes internationaux. En tant qu’interprète, elle collabore auprès de plusieurs créateurs, dont Harold Rhéaume, Mario Veillette, Geneviève Duong, Étienne Lambert, Mikaël Xystra Montminy et Le Papillon Blanc.

Sa pratique est motivée par l’envie de créer des espaces de liberté et de liens par le partage de l’expérience. Par quête d’authenticité, elle cherche la perméabilité entre l’état de performance et l’état quotidien. Elle utilise les enjeux physiques réels et la composition spontanée pour provoquer les petites révélations du soi, ce qui émane de l’individu à son insu. Elle affectionne l’invisible et les limites de l’étrange pour établir un dialogue avec l’imaginaire et le subconscient. Elle aborde la création avec un goût du risque et une soif de rencontres, synonyme d’un nouvel espace à définir.

En 2014, elle cofonde Le CRue avec Julia-Maude Cloutier, collectif en danse contemporaine s’alliant à d’autres médiums artistiques au profit d’une création plus libre dans son expression. Dans un désir de démocratisation des arts, elles préconisent les créations in situ permettant au spectateur d’avoir une responsabilité sur sa propre expérience de l’œuvre. Parmi ses réalisations : La marche du renard (2021), Une danse par cour (2021), le court-métrage Hors (2020), Résilience (2020), Ceux qui restent (2019), Passage in situ (2017).

Alexandre Carlos

Originaire de Laval, Alexandre se forme dans une variété de styles depuis 1996. En 2010, il est diplômé de l’École de danse contemporaine de Montréal. Il poursuit son perfectionnement en suivant plusieurs stages, dont le LAUNCH avec le NW Dance Project à Portland en 2018 et Springboard Danse Montréal en 2010.

De 2010 à 2016, Alexandre travaille en tant qu’interprète avec la compagnie Cas Public sous la direction de Hélène Blackburn. Depuis 2010, il prend le temps de se diversifier en travaillant avec d’autres chorégraphes tels que Isabelle Boulanger, Carolyn Choa, Peter Chu, Geneviève Dorion-Coupal, Kyra Jean Green, Emmanuel Jouthe, Pierre Lecours, Ismaël Mouaraki, Anne Plamondon, David Rancourt, Tedd Robinson, Pierre-Paul Savoie, Andrew Skeels et Georges-Nicolas Tremblay. Alexandre se joint à l’Agence Kik au début de l’année 2019 où il danse pour des projets avec Les 7 Doigts de la main et le Cirque du Soleil. Il a aussi la chance de danser pour l’Opéra de Québec durant l’été 2019 pour la production du Vaisseau Fantôme de Wagner. Alexandre fait partie du duo Alex & Alex, participant de la deuxième saison de l’émission Révolution où ils se rendent jusqu’en finale.

Jean-François Duke

Artiste basé à Québec, Jean-François collabore étroitement avec Le fils d’Adrien danse, Danse K par K, code universel, Fila 13, le Cirque du Soleil, Yvann Alexandre, ainsi qu’avec des artistes littéraires, de théâtre et d’arts multidisciplinaires. En 2016, il est finaliste aux Éloizes (en Acadie, sa région natale) dans la catégorie “artiste de l’année en danse”. Actif dans son milieu, il a fait partie de l’équipe des Chantiers/constructions artistiques entre 2015 et 2020. Il est présentement codirecteur artistique du Bloc.danse, de La Petite scène et enseigne à L’EDQ ainsi qu’au Conservatoire d’art dramatique de Québec. Récemment, il a rejoint le conseil d’administration du Regroupement québécois de la danse.

Harold Rhéaume

Force vive du milieu artistique de Québec, Harold Rhéaume a bâti depuis ses débuts au Groupe de la Place Royale en 1989 une œuvre prolifique, accessible, authentique et profondément humaine. Instinctif, ce passionné de Fred Astaire, d’art, d’architecture et de relations humaines, propose une danse concrète, expressive, sculpturale d’une grande sensibilité. Une danse d’auteur, théâtrale et esthétique qui a charmé tant à travers le Québec qu’au Canada, en France, en Belgique qu’en Écosse.

Artiste polyvalent et impliqué dans sa communauté, il est directeur artistique de sa compagnie Le fils d’Adrien danse, nommée à la mémoire de son père. Il est aussi enseignant, animateur, conférencier et conseiller artistique en plus de produire plusieurs chorégraphies pour le théâtre, le cirque, la musique symphonique et l’opéra.

Amoureux de la beauté, de la force et de la vulnérabilité que peuvent véhiculer la danse, il s’exprime par cette forme d’art afin de s’approcher du sublime. Pour lui, l’interprète porte l’émotion du mouvement jusqu’au·à la spectateur·rice et c’est par sa sensibilité qu’il·elle transmet l’essence de sa danse. Une relation de soi à l’autre.

Le fils d’Adrien danse

Depuis sa fondation en 1999, Le fils d’Adrien danse a produit de nombreux spectacles dans trois créneaux distincts : tout public, jeunesse et in situ. Devenus emblématiques du développement de la compagnie, ces trois créneaux contribuent à faire rayonner la danse contemporaine dans les milieux les plus divers.

L’approche chorégraphique d’Harold Rhéaume ouverte à la rencontre humaine et artistique aura permis à la compagnie de tisser des liens avec de nombreux·ses collaborateur·rice·s interprètes, musicien·ne·s, scénographes, metteur·e·s en scène, vidéastes, éclairagistes et costumier·ère·s qui ont contribué de manière tangible au développement de la signature esthétique de ses productions.

Impliqué de façon marquée dans sa discipline et son milieu, Le fils d’Adrien danse favorise l’essor de nouveaux talents en générant une multitude de projets et en intervenant régulièrement dans les écoles de formation professionnelle en danse. L’ampleur et le rayonnement des productions du F.A.D. permettent également de favoriser l’employabilité des interprètes de Québec.