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Une deuxième résidence pour «Le Fils d’Adrien danse»

Une deuxième résidence pour «Le Fils d’Adrien danse»

Une année, jour pour jour après sa première résidence au Carré 150, la compagnie «Le Fils d’Adrien danse» était de retour à Victoriaville les 18 et 19 décembre pour une deuxième résidence, axée cette fois sur l’éclairage de cette production qui commencera en février.

Une deuxième résidence pour «Le Fils d’Adrien danse»

Le directeur artistique et quelques danseurs installés dans la salle pour voir l’éclairage et pour demander l’avis des spectateurs.

Crédit photo : www.lanouvelle.net

Les six danseurs accompagnés du directeur artistique Harold Rhéaume étaient bien heureux de revenir à la salle Les-frères-Lemaire où le projet a connu ses premiers balbutiements à la fin de 2016. Si à ce moment le public avait pu assister, en direct, à la création de la gestuelle, cette fois la résidence était davantage technique. Avec Lucie Brazeau, l’équipe procédait à la conception de l’éclairage de ce spectacle de danse contemporaine intitulé «P.Artition B.Lanche».

Dans la salle, une classe de danse-études de l’École secondaire Le boisé et quelques curieux venus voir le processus de création. «Depuis Victoriaville, nous avons fait une série de résidences à travers le Québec. Un an plus tard, nous sommes presque à la fin du processus», a expliqué le directeur artistique.

En effet, la première est prévue pour le 2 février du côté du Théâtre du Bic et le spectacle sera ensuite proposé à Québec (les 13, 14 et 15 février). Pour Victoriaville, il faudra attendre en novembre, selon le directeur artistique, pour voir la production en entier.

«On profite de l’équipement du Carré 150 pour faire la création lumière. Ensuite, nous retournons en studio pour compléter», ajoute M. Rhéaume.

Le groupe, pendant les deux jours de résidence, a fait des essais de divers éclairages et demandait l’avis des spectateurs pour déterminer les décisions à prendre. Ceux-ci ont bien participé en partageant leur vision des petits bouts de chorégraphies proposés, émettant parfois un doute ou une suggestion sur cette étape importante de création (la lumière joue un rôle essentiel dans la mise en scène).

Pour les spectateurs, c’est également une rare chance de voir le processus de création et même d’y contribuer, bref de voir l’envers du décor d’une production de danse contemporaine.

 

Lisez l’article de Manon Toupin, La Nouvelle Union, le 20 décembre 2017, ici