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Notre ami Harold part en tournée

Ces jours-ci, c’est le branle-bas de combat au 336, rue du Roi, car Le Fils d’Adrien danse part en tournée! Bonne route collègues!

Les danseurs de Harold Rhéaume sur les routes du Québec

Article de Catherine Genest, paru sur voir.ca le 31 octobre 2013

Fluide, photo David Cannon«Après avoir foulé les planches de la salle Octave-Crémazie du Grand Théâtre de Québec en décembre dernier, le spectacle Fluide signé Harold Rhéaume s’offre une tournée panquébécoise.

Le chorégraphe de la Vieille Capitale a l’habitude des foules, il a ce fort désir de démocratiser la danse. La danse contemporaine souvent perçue (à tort) comme un art inaccessible, réservé à une certaine élite. Ses collaborations avec Le Cirque du Soleil et la Ville de Québec en témoignent. Des productions vouées à plaire au grand public pour lesquelles Rhéaume n’a pas versé dans la facilité pour autant. Un tour de force en soi.

Avec Fluide, Harold Rhéaume n’a répondu à aucune commande. Il a créé comme bon lui semble une pièce qui donne pour effet un chaos organisé. Une chorégraphie pour sept danseurs qui respirent en un même souffle, qui se répondent par les gestes.

Envie de découvrir l’une des figures les plus importantes de la danse au Québec? Voici la liste des spectacles à venir dans les prochains jours.

Vendredi 1er novembre @ Salle Anaïs-Allard-Rouleau (Trois-Rivières)
Lundi 4 novembre @ Salle Jean-Marc-Dion (Sept-Îles)
Mercredi 6 novembre @ Centre des arts de Baie-Comeau
Vendredi 8 novembre @ Salle de spectacle régionale Desjardins (New Richmond)
Lundi 11 novembre @ Salle Maurice O’Bready (Sherbrooke)
Mercredi 13 novembre @ Salle Desjardins-Telus (Rimouski)

Vous trouverez aussi plus d’info sur la pièce, et le processus créatif de Harold Rhéaume via cet article paru dans Voir Québec en novembre 2012. »

Ci-dessous, un avant-goût format vidéo.

Source: Voir, Catherine Genest

Atelier de danse pour l’enfance au Cercle – 5 octobre

En-tête Cercle ateliers pour l'enface
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Au temps des animaux : un atelier de danse avec l’enfance

Est-ce possible d’être vraiment immobile? Est-ce que la chauve-souris bouge en dormant? Qui gagnera la course entre le serpent, la grenouille et le coureur? Est-ce que la même distance peut paraître plus grande pour certains animaux? Quelle est la différence entre lent et rapide?, etc.

Ancré dans le physique et le concret, cet atelier de danse dynamique et coloré conçu par trois danseuses de la relève de Québec abordera ces questions par le jeu, en toute simplicité. Par leur gestuelle, les enfants expérimenteront les notions de temps et d’espace ainsi que le mouvement qui les habite.

Avec Maryse Damecour, Isabelle Gagnon et Annie Gagnon

Pour les 3 à 7 ans
Le samedi 5 octobre de 10 h 30 à 11 h 30 dans la salle de spectacle
10 $

Les billets sont en vente sur place 2 jours avant l’atelier / 15 places

7 octobre – Rencontre professionnelle de la danse contemporaine à Québec

Logo Conseil de la culture

La table de danse du Conseil de la culture a le plaisir de vous convier à la

Rencontre professionnelle de la danse contemporaine

Le 7 octobre 2013

À La Rotonde, Centre chorégraphique contemporain de Québec

Cet événement s’adresse à vous, artistes, chorégraphes et interprètes, plus établis et de la relève, artisans et travailleurs professionnels œuvrant en danse contemporaine à Québec et dans la région.

Quand : Le lundi, 7 octobre 2013 de 9 h à 16 h 30

Où : La Rotonde, Centre chorégraphique contemporain de Québec, 336, rue du Roi, Québec

Coût : 15 $ pour la journée

(incluant le dîner-conférence)

Ce que vous y trouverez :

– Information sur les ressources en place et les acteurs du milieu

– Perfectionnement sur la planification financière

– Renforcement des liens entre les artistes plus établis et ceux de la relève

– Échanges artistiques entre les acteurs de la danse et aussi avec ceux d’autres disciplines

– Partage de vision sur le développement de la danse contemporaine

Un dîner-conférence avec un spécialiste de la planification financière, des ateliers portant sur des enjeux du plan de développement de la danse, des exposés par les principaux acteurs du milieu, une séance d’information sur la CSST, et une table ronde mettant à contribution des artistes d’autres disciplines, sont à l’ordre du jour.

Renseignements :

Suzanne Mercier, Conseil de la culture, suzanne.mercier@culture-quebec.qc.ca

Le dîner-conférence est rendu possible grâce à Logo Emploi-Québec

Rentrée-Danse : L’âge d’or

Article de Catherine Genest paru dans le VOIR le jeudi 5 septembre 2013

Foutrement, Compagnie Virginie Brunelle, photo Marc Simard«La Rotonde est passée chez le notaire ce printemps et Première Ovation donne toujours un sérieux coup de pouce aux chorégraphes. Tout est en place pour une première moitié de saison qui restera gravée dans les annales.

Sa signature est forte et son œuvre s’étend au-delà des frontières du mouvement. Avec Là-bas, le lointain, Alan Lake avait créé la surprise en fin de saison 2011-2012 et su toucher le grand Lepage qui ne s’était pas montré avare d’éloges à la causerie post-représentation. Reprise à la demande générale, la pièce multidisciplinaire alliant danse et arts médiatiques se veut en fait une chorégraphie hautement athlétique précédée par un film d’une grande beauté. Un court métrage qui vient magnifier le travail des interprètes – dont les toujours charismatiques Brice Noeser et Esther Rousseau-Morin – grâce à une direction photo inspirée. Un digne héritier d’Harold Rhéaume à surveiller de près, un créateur qui promet lui aussi de mettre Québec sur la map et d’ajouter une couche de «bling» supplémentaire à la réputation danse de la ville qui brille déjà de mille feux.
Là-bas, le lointain
17, 18 et 19 octobre à 20 h
Salle Multi de Méduse

Bouleversante, presque misogyne, à fleur de peau. Virginie Brunelle crée comme on s’automutile en se portant violence, ou plutôt, en présentant des femmes faibles sous l’emprise d’hommes les aimant mal. Tout cela sans jamais s’interdire une certaine poésie portée par de doux enrobages musicaux contrastant avec la lourdeur du propos. Après Complexe des genres, la jeune artiste montréalaise en osmose avec son époque et sa génération se penche sur le triangle amoureux avec lucidité. Un portrait sans censure des tiraillements de la vingtaine, entre le sexe facile et l’envie d’aimer pour vrai.
Foutrement
7, 8 et 9 novembre à 20 h
Salle Multi de Méduse

Le doyen du butō est de retour. Mentor pour plusieurs, professeur pour une majorité d’interprètes formés à Québec, Mario Veillette trouve du temps cette saison pour une création de son cru. Une œuvre titrée Bach: Le mal nécessaire pour laquelle il s’entoure d’artistes aux visages familiers, des acteurs archi-impliqués du milieu de la danse à Québec comme Fabien Piché, figure masculine chouchou des chorégraphes depuis deux ou trois saisons. La musique de Bach – ça va de soi – et les interprètes Maryse Damecour et Annie Gagnon sont aussi au programme pour un spectacle qu’on imagine déjà d’une lenteur réconfortante.
Bach:Le mal nécessaire
28, 29 et 30 novembre à 20 h
Salle Multi de Méduse

Plus discret cette année – après avoir poussé la porte du Grand Théâtre en décembre 2012 et mis en mouvements Les chemins invisibles du Cirque du Soleil cet été –, Le fils d’Adrien s’offre un rôle de second plan avec Eaux, pièce dédiée aux tout-petits pour laquelle Rhéaume occupe le poste de répétiteur. C’est en fait Laurence Primeau-Lafaille et Audrey Marchand (Édredon) qui tirent toutes les ficelles de cette séance d’éveil en lumière, danse et musique.
Eaux
Du 4 au 13 octobre
Les Gros Becs
»

Source: VOIR, Catherine Genest

Liez votre agenda Google à ceux des activités de La Rotonde et des spectacles de danse à Montréal

Google vers iPhone 4Qui que vous soyez, si vous aimez la danse contemporaine, que vous fréquentez nos spectacles et/ou que vous vous déplacez à l’occasion à Montréal pour en voir quelques-uns, et que vous utilisez un agenda Google, cet article pourrait bien vous intéresser.

Chaque saison, comme le requiert mon rôle d’adjointe artistique, je répertorie les spectacles de danse de La Rotonde et du Grand Théâtre de Québec en un agenda Google qui se nomme Danse contemporaine à Québec. Je fais de même avec les spectacles de danse qui ont lieu dans la métropole avec l’agenda Google Danse contemporaine à Montréal et hors ville de Québec. J’essaie d’être la plus exhaustive possible avec les spectacles qui ont lieu à Montréal et j’ajoute aussi les événements phares de la danse contemporaine au pays et parfois à l’international, ce qui complète en quelque sorte le radar de la direction artistique à La Rotonde, et dont l’un des objectifs est de guider les choix de programmation.

Tandis que nous y sommes, si vous êtes un ou une artiste et que vous voyez que j’ai omis d’inscrire la diffusion d’un spectacle au quel vous participez, n’hésitez pas à communiquer avec moi à l’adresse marie-h.julien@larotonde.qc.ca.

Je vous invite maintenant à lier votre agenda Google personnel avec ceux que je vous présente ci-dessus, qui vous permettront d’avoir accès en tout temps à une offre appréciable de spectacles de danse contemporaine professionnels dans les deux villes et qui vous donneront un aperçu des moments forts de l’année dans notre discipline.

Comment faire?

Il suffit d’ajouter l’adresse URL de ces agendas à la rubrique Autres agendas de votre agenda Google. Voici les étapes à suivre :

1 – Vous vous connectez à votre agenda Google
2 – Vous cliquez sur la petite flèche qui se trouve à droite de la rubrique Autre agendas
3 – Vous sélectionnez « Ajouter par URL » avec le bouton de gauche de votre souris
4 – Vous copiez l’adresse URL de l’agenda désiré dans la fenêtre prévue à cette effet qui vient de s’ouvrir à l’écran
5 – Vous cliquez sur « Ajouter » avec le bouton de gauche de votre souris (on vous offre également ici l’option de rendre l’agenda public ou pas auprès de vos connaissances en cochant une case, c’est à vous de choisir)

L’adresse URL de l’agenda Danse contemporaine à Québec est :

https://www.google.com/calendar/feeds/larotonde.qc.ca_o589h9reu181dmboenfj50itg0%40group.calendar.google.com/public/basic

L’adresse URL de l’agenda Danse contemporaine à Montréal et hors ville de Québec est :

https://www.google.com/calendar/feeds/larotonde.qc.ca_j3445ipbsj89tbiauuna86nflo%40group.calendar.google.com/public/basic

 

Au plaisir de vous rencontrer lors de nos spectacles, ou même lors d’une visite à Montréal!

Une excellente saison de danse à tous!

Festival Quartiers Danses – pour une 11e année à Montréal!

Montréal va bouger, swinguer, giguer et improviser au rythme de
QUARTIERS DANSES du 11 au 21 septembre !

Image Quartiers danses 2013MONTRÉAL, 27 août 2013 – Pour sa 11e édition, le festival Quartiers Danses présente 53 représentations d’œuvres de 37 chorégraphes – dont 5 étrangers, 11 de la relève et 21 établis, parmi lesquels Margie Gillis, Wendy Houstoun et Marc Béland, porte-parole et président de Quartiers Danses pour une deuxième année. Par cette mixité, Quartiers Danses soutient la création contemporaine en permettant une rencontre intergénérationnelle entre les artistes établis et émergents et entre les publics. Les spectacles seront répartis dans 8 quartiers de Montréal et 20 endroits, comme la Place des Festivals du Quartier des spectacles, les promenades Ontario et Wellington, le parvis de l’église Sainte-Cécile, l’Esplanade Financière Sun Life du Parc olympique, la sortie du métro Saint-Michel et bien d’autres encore! Quartiers Danses occupera aussi le Monument-National, les maisons de la culture, le cinéma Beaubien et le Musée des beaux-arts de Montréal pour de belles surprises chorégraphiques où spectacles, expositions, courts métrages, ateliers et rencontres seront au programme. C’est une occasion unique de goûter à la danse sous toutes ses formes, en salle ou au coin de votre rue!

Quartiers Danses au coin de votre rue

À l’image de Montréal, ville dynamique et animée, Quartiers Danses continue d’investir des lieux urbains tant traditionnels qu’inusités et offre la possibilité de voir des représentations extérieures variées et gratuites en matinée, à l’heure du dîner et en formule 5 à 7. En semaine et en fin de semaine, les spectateurs sont invités au coin de leur rue à découvrir des compagnies de danse d’ici et ailleurs. Ce sera aussi l’occasion pour les habitants de Montréal de redécouvrir leurs quartiers sous un angle dansant des plus accessibles et convivial.

Durant sa première semaine, le public de Quartiers Danses pourra retrouver pour une deuxième année la compagnie canado-suédoise Tentacle Tribe avec une version revisitée de When They Fall. Ce sera aussi le moment de découvrir deux compagnies internationales avec les prestations-chocs de Dance Theater Chang et La Intrusa, venues tout droit de Séoul et de Barcelone.

Le festival se poursuit avec la danse percussive d’Olivier Arseneault, un danseur prometteur de la relève québécoise, mais aussi avec un duo d’une poésie troublante de Jane Mappin. Quartiers Danses propose aussi Chez Soi/The Home Project, une pièce touchante et humaine d’Isabel Mohn.

Programmation en salle – Entre surprise et découverte

En première Nord-Américaine, Wendy Houstoun ouvrira le festival avec 50 ACTS, pièce reconnue à Londres comme l’un des trois meilleurs spectacles de danse de 2012. Cette soirée pleine d’humour et de sensibilité débutera par un avant-goût de la nouvelle création de Dulcinée Langfelder.

Nos 2 collections de soirées Soli mettront à l’affiche Marc Béland, Paul-André Fortier et Tony Chong, chez les hommes, trois créateurs emblématiques de l’art chorégraphique canadien; en parallèle à ces solos aux allures masculines, Dulcinée Langfelder, Jane Mappin et Carol Prieur présenteront leurs pièces teintées de leur imaginaire particulier.

Quartiers Danses propose aussi aux spectateurs 2 soirées d’improvisation-danse avec notamment Peter Bingham et Andrew de Lotbinière Harwood, 2 pionniers de cette technique d’une virtuosité des plus imprévisibles. Chantal Lamirande et Lin Snelling seront aussi de la partie avec une œuvre présentée le même jour dans l’espace public et en salle. Une expérience dansante à ne pas manquer !

Les talents de demain seront programmés lors des soirées Hybridité et émergence. Tous issus d’horizons divers, les chorégraphes et interprètes de ces soirées mettent en lumière la diversité actuelle de la danse contemporaine enrichie par leurs parcours personnels et leurs expériences singulières; 11 jeunes chorégraphes à découvrir, dont Philippe Meunier, Benjamin Landsberg et Catherine Lafleur.

Entouré de quatre chorégraphes des plus remarquables, Carlotta Ikeda, Josef Nadj, Robyn Orlin et Jerôme Thomas, l’artiste français Pedro Pauwels revient à Quartiers Danses et présente, en première montréalaise, Sors, une version revisitée du mythique solo de La Danse de la sorcière de Mary Wigman.

Dans le volet Musique live et danse, Margie Gillis, Tedd Robinson et le pianiste Jean Desmarais offrent un délicieux moment rappelant l’atmosphère des salons artistiques du début du XXe siècle, un rendez-vous à ne pas manquer à la salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal. Dans une toute autre ambiance, Quartiers Danses invite les spectateurs à se rendre au salon de quilles Darling pour suivre les musiciens de Claire Gignac et compagnie — La Nef et la chorégraphe de Los Angeles Heidi Duckler dans leur laboratoire de création, clôturé par une performance saisissante ! Et pour clore le festival, l’artiste pluridisciplinaire Charmaine LeBlanc ne manquera pas de rythmer l’ambiance avec sa pièce Soul to Soul!

La danse en images

Voir la danse sous toutes ses formes implique une programmation diversifiée. Quartiers Danses propose ainsi aux spectateurs de voir des courts métrages sur la danse réalisés par 11 jeunes réalisateurs québécois et canadiens tels que Stefan Verna, Pedro Pires et Priscilla Guy. Ces courts métrages seront présentés au cinéma Beaubien, ainsi qu’à l’occasion d’une matinée au Musée des beaux-arts de Montréal, cette dernière représentation étant suivie d’une série de films en honneur à Margis Gillis. Une exposition photographique rétrospective sur le festival en plusieurs volets sera aussi présentée dans plusieurs quartiers de la métropole.

Quartiers Danses en milieu hospitalier

Quartiers Danses propose une table ronde au CHUM (Centre hospitalier de l’Université de Montréal) afin de discuter des relations que les milieux hospitaliers tissent avec l’art chorégraphique. Cette rencontre réunira le délégué culturel du CHUM, Mathieu St-Gelais, la chorégraphe-interprète Dulcinée Langfelder et l’homme d’affaires Mark Stolow, le tout animé par la journaliste culturelle Fabienne Cabado. À la suite de cette table ronde, un extrait de la pièce Victoria, spectacle mondialement acclamé de Dulcinée Langfelder, sera présenté une semaine après le festival dans le cadre des Journées de la culture.

Bougez, swinguez, en famille

Pour une deuxième année, la compagnie Bouge de là, sous la direction d’Hélène Langevin, animera un atelier de danse parents-enfants. Toutes les familles sont conviées à partager la danse en famille au cœur du parc Willibrord à Verdun sous le soleil estival. Rires et surprises seront au rendez-vous!

Offrir la danse en cadeau!

Afin de favoriser davantage l’accessibilité à l’art, Quartiers Danses met sur pied cette année un programme permettant au public de participer directement à la démocratisation de la culture. Le principe est simple : lors de l’achat d’un billet, le spectateur pourra choisir d’en acheter un deuxième qui sera redistribué par l’entremise des structures communautaires partenaires du festival. Si le spectateur le souhaite, ce billet pourra être personnalisé avec ses propres mots. Un lien humain se tisse et se forme ainsi par le partage de la danse contemporaine.

Suivez Quartiers Danses!

Pour plus de renseignements sur la 11e édition, rendez-vous sur quartiersdanses.com et suivez-nous sur Facebook, Twitter et Pinterest.

Relations de presse : Claire Strunck – ComClaire – 514-632-2472 — claire@comclaire.com

Nina Wollny – stage de l’Artère

Nina Wollny portrait2 au 6 septembre 2013 – 9 h à 13 h
85 $

La Rotonde, Grand studio, 336, rue du roi, 2 étage à Québec

Inscription ouverte auprès du Conseil de la Culture : ici

Ce stage est possible grâce au soutien financier du Conseil régional de la culture et à la collaboration avec Circuit-Est Centre Chorégraphique.

La Countertechnique a été développée par Anouk van Dijk. Cette technique fournit les outils au corps et à l’esprit afin qu’ils trouvent leur façon de s’adapter à la pratique exigeante de la danse au 21e siècle. C’est un système de mouvements qui aide le danseur à prendre conscience de son corps dansant, misant sur le processus d’intégration de l’information à l’action.

Description de la classe
Dans une structure claire d’exercices, les classes de countertechnique préparent graduellement le corps pour les répétitions et les performances; les exercices permettent au danseur d’explorer l’amplitude de mouvements disponible, d’être plus fluide et plus conscient de l’espace autour de soi, tout en développant la force et la souplesse. Les danseurs sont encouragés à être proactifs dans la recherche de connexions physiques et de solutions, à ne pas porter de jugement sur leur expérience et à travailler de façon saine et respectueuse avec leur corps et leur esprit. La countertechnique fait de l’entraînement quotidien un investissement précieux pour le développement global du danseur, et peut s’avérer une période de recherche personnelle très enrichissante.

La classe de countertechnique est une classe de danse contemporaine. Elle travaille la coordination, la souplesse et la force; le danseur s’active et construit son endurance physique. La classe commence avec le même enchaînement d’exercices, ce qui permet de bien intégrer les principes de la technique et ses détails. La seconde partie de la classe est composée de séquences variées dans le but d’élaborer des combinaisons plus complexes et des sauts.

Le travail de partenaires
Dans le travail de partenaires, beaucoup plus d’éléments sont à considérer que le partenaire en soi. Il y a la communication entre les partenaires, l’espace autour d’eux qui définit leurs mouvements et les nouvelles forces et possibilités créées par l’échange des deux corps. Au cours de l’atelier, nous allons regarder attentivement toutes ces facettes du travail en partenaires et explorer comment les utiliser à bon escient.

L’approche spécifique du travail à deux enseignée dans cet atelier découle de la countertechnique. Les principes et les connaissances essentielles de cette technique forment les outils que nous utiliserons. Par des exercices simples, nous apprendrons d’abord à utiliser ce langage physique en interaction avec l’autre corps. Bouger avec un partenaire deviendra plus facile, les portés plus hauts et la communication plus claire. La deuxième partie de l’atelier sera consacrée à de l’improvisation guidée et sur l’application des principes lors d’un échange à plusieurs danseurs. Nous apprendrons à écouter, parler, comprendre et faire des suggestions avec ce nouveau langage. Lors de la dernière partie, un duo sera enseigné afin découvrir comment appliquer ces principes à du matériel chorégraphique déjà existant et trouver de nouvelles avenues pour surmonter des défis physiques entre partenaires

Biographie
Nina Wollny a étudié la danse contemporaine et moderne à la Rotterdam Dance Academy, connue maintenant sous le nom de Codarts Rotterdam. Après sa graduation en 2002, elle s’est jointe à la compagnie Anoukvandijk et depuis ce temps, Nina a dansé pour la presque totalité des œuvres de la compagnie. En ce moment, elle est interprète dans Trust, Protect Me et Rausch; les trois dernières œuvres d’Anouk van Dijk créées en collaboration avec le metteur en scène Falk Ritcher. Elle danse aussi dans An Act of Now, la première création de van Dijk en tant que directrice artistique de la compagnie Chunky Move à Melbourne, Australie. En plus de son rôle d’interprète, Nina est également répétitrice pour la compagnie Anoukvandijk et assistante artistique. Depuis 2004, elle est une enseignante passionnée de la Countertechnique. Elle a enseigné dans plusieurs festivals, écoles et compagnies à travers le monde tels que l’American Dance Festival aux États-Unis, Tseh Summer School en Russie, Kuopio Dance Festival en Finlande, Henny Jurriens Foundation Amsterdam, ArtEz School of Dance Arnhem, Centre for Contemporary Dance / Cologne University of Music and Dance, Codarts Rotterdam et Dansgroep Amsterdam. Étant une professeure éminente en countertechnique, elle a également contribué au développement de cette technique et elle a maintenant atteint le Master Level dans le programme d’enseignement de la Countertechnique (CTTT).

Pour toute question écrivez-nous à : larteredanse@gmail.com ou composez le 418 649-9088.

La damnation de Faust à Québec : plus loin que l’opéra

Le Festival d’opéra de Québec a pris son envol cette semaine avec, en tête d’affiche, La damnation de Faust, très attendu spectacle mis en scène par Robert Lepage. Les spectateurs présents à l’occasion de la grande première hier soir ont semble-t-il été ravis.

Notons que parmi la généreuse distribution, nous retrouvons 2 danseuses de notre communauté qui y font leur marque. Il s’agit d’Arielle Warnke St-Pierre et de Maryse Damecour.

Si vous avez envie de les voir à l’oeuvre et d’être emportés par la beauté du spectacle, d’autres représentations ont lieu les 27, 29 et 31 juillet.

Pour vous mettre l’eau à la bouche, voici un article de Richard Boisvert, qui a vu l’opéra en avant-première.

La damnation de Faust, photo Érick Labbé

Le chef d’orchestre Giuseppe Grazioli.

Article de Richard Boisvert, paru dans Le Soleil, le 20 juillet 2013.

«Après Matsumoto, Paris et New York, La damnation de Faust débarque au Festival d’opéra de Québec. La grande force de la proposition de Robert Lepage, c’est qu’elle donne au public l’impression d’assister non pas à la présentation d’un opéra, mais à la naissance d’un monde magique peuplé de fées et de démons.

Comme le note Berlioz dans sa partition, La damnation de Faust est une «légende dramatique». Il s’agit d’une sorte d’«opéra de concert», de fresque lyrique, librement inspirée du Faust de Goethe. On est loin de la transposition fidèle à l’oeuvre originale. Le résultat fait davantage penser à un rêve ou à un souvenir. Respecter et servir cette dimension onirique semblent d’ailleurs avoir fait partie des préoccupations de Robert Lepage et de son équipe.

L’ensemble de l’espace scénique est découpé en 24 cases réparties sur 4 niveaux. Ces cases sont autant de surfaces de projection qui, au fil des scènes, forment une mosaïque de petits écrans ou, au contraire, un seul et immense écran.

Tel Mephisto, Lepage réussit d’un claquement de doigts à conduire son public des plaines de Hongrie au cabinet de travail de Faust, de la cave d’Auerbach aux rives de l’Elbe. Autre prouesse technologique, un dispositif capable de détecter la chaleur permet l’interaction en temps réel entre les mouvements des interprètes et les projections. Les pirouettes des danseuses font valser les rideaux. Les hautes herbes s’écartent au passage des soldats.

Travail en atelier

Neilson Vignola est l’assistant de Robert Lepage depuis les débuts de l’aventure de La damnation, en 1997. Il a secondé le metteur en scène lors de la création au Festival Saito Kinen de Matsumoto en 1999, puis lors des reprises à Paris en 2001 et en 2005, et à New York en 2007 et en 2009. C’est lui qui supervise la production à l’affiche au Festival d’opéra de Québec. Sa tâche, dit-il, consiste notamment à rassurer les interprètes.

«Avec Robert, on commence par développer plein de choses en atelier avec des artistes et des acrobates. Ces ateliers nous permettent de construire un langage et de valider des images. Une fois que tout a été essayé, c’est moi qui dois vendre aux chanteurs toutes les manigances qu’on leur fait faire.»

Le décor conçu par Ex Machina règle plusieurs problèmes de mise en scène. Les déplacements des chanteurs et des choristes sont réduits au minimum. La plupart des mouvements sont assurés par des figurants, des acrobates et des danseuses qui, eux, n’ayant pas à chanter ou à regarder le chef, jouissent d’une grande liberté d’action. De plus, comme le dispositif est installé au premier plan, aucun chanteur n’est loin de l’orchestre ou du public.

«La damnation est avant tout connue comme une oeuvre de concert, rappelle Neilson Vignola. Je trouve que ce qu’on a fait est un des meilleurs traitements possible. On rend l’oeuvre vivante, très vivante, et on permet aux chanteurs de se concentrer sur le chant.»

Le chef d’orchestre Giuseppe Grazioli abonde dans le même sens. «Cette production passe d’un monde à l’autre, de celui de l’oratorio à celui de l’opéra, en continuité. Je trouve que ça capte plus l’esprit de ce que Berlioz avait pensé, avec un langage très moderne, qui est celui de la vidéo, des images très raffinées, de la technologie. Ça peut avoir l’air d’une banalité, mais je pense vraiment que si Berlioz vivait à notre époque, il aurait souhaité un spectacle comme ça.»

La musique de Berlioz trouve sa raison d’être dans les images qu’elle a le pouvoir de susciter dans la tête de l’auditeur. «Ça peut aller très loin, pense le maestro. Je trouve qu’une mise en scène comme ça aide le public à plonger dans ce monde irréel. L’image augmente encore le potentiel d’évocation de la musique.»

La damnation de Faust, les 25, 27, 29 et 31 juillet, salle Louis-Fréchette du Grand Théâtre de Québec.

***

Un rôle très attendu pour Julie Boulianne

Il y a longtemps que Julie Boulianne a rendez-vous avec Marguerite, l’héroïne de La damnation de Faust. À deux reprises, déjà, des maisons d’opéra lui ont confié le rôle. Chaque fois, ces productions ont été annulées. Bref, le rôle était prêt, et la mezzo-soprano n’attendait que l’occasion de l’interpréter sur scène.

«La troisième fois est la bonne», dit-elle avec un soupir de soulagement.

Elle ne perdait rien pour attendre quand on songe à la qualité de la production à laquelle elle participe. «C’est le rêve! C’est une production que j’ai déjà vue et que j’ai bien aimée. C’est certain que reprendre un rôle fait par Susan Graham peut vous faire sentir un peu petit. On s’entend surtout qu’elle mesure un pied de plus que moi!»

Scène

À Québec, Julie Boulianne partage la scène avec le ténor Gordon Gietz (Faust), qu’elle a côtoyé à Vancouver dans Roméo et Juliette, ainsi qu’avec la basse John Relyea (Méphistophélès), en compagnie duquel elle a joué au Metropolitan Opera de New York.

Parlant du Met, la mezzo originaire du Lac-Saint-Jean doit y retourner la saison prochaine. Elle fera notamment partie de la distribution de Rusalka.

D’autres projets l’attendent à Cleveland et à Reims.»

Source: Le Soleil, Richard Boisvert