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TELUS appuie Marquer la danse

Photo remise Telus

M. Steve Huot, directeur général et artistique de La Rotonde et M. Jonathan Proulx, directeur de comptes chez TELUS.

Depuis deux ans, le concours Marquer la danse connaît de plus en plus d’adeptes et fait travailler l’imaginaire des jeunes du secondaire qui expérimentent l’écriture chorégraphique avec enthousiasme et aplomb. En 2013-2014, le projet se poursuit à l’échelle provinciale, grâce à une aide financière de TELUS, et le concours sera lancé en septembre.

Aujourd’hui, 15 juillet 2013, M. Jonathan Proulx, directeur de comptes chez TELUS, a remis officiellement à l’équipe de La Rotonde un montant de 5 000 $ qui sera alloué exclusivement à Marquer la danse.

À voir – Le hangar des oubliés – on y fait une place à la danse

Les représentations du dernier chapitre des Chemins invisibles, Le hangar des oubliés, spectacle gratuit du Cirque du Soleil qui a lieu cette année à L’Agora du Port de Québec, sont encore toutes jeunes et déjà, on parle dans les médias d’un spectacle cirque-danse-théâtre qui éblouit, qui surprend, qui émeut. Sept danseurs de Québec y occupent un place de choix, ayant été dirigés par Harold Rhéaume dans des chorégraphies festives empreintes de la fibre sensible qu’on lui connaît.

Charles-Alexis Desgagnés, Jean-François Duke, Tania Jean, Sonia Montminy, Fabien Piché, Mathieu Trépanier et Ariane Voineau vous attendent l’un de ces soirs d’ici le 1er septembre!

Pour vous donner encore plus envie d’y aller, voici un article de Josée Guimond, paru dans Le Soleil, le 3 juillet 2013

Le hangar des oubliés, photo Patrice Laroche«(Québec)C’est à une soirée exceptionnelle que nous convie le Cirque du Soleil pour le cinquième (et dernier?) chapitre des Chemins invisibles – Le hangar des oubliés, présenté cette année à l’Agora du Port de Québec. Un spectacle d’une grande beauté et d’une spectaculaire cohésion, alliant autant le cirque, le théâtre que la danse, qui vise (et atteint) le coeur du spectateur, tout en lui en mettant plein la vue.

Compliment de la température exécrable de la semaine dernière, Le hangar n’en était mardi qu’à sa troisième présentation, même s’il est à l’affiche depuis le 23 juin. La soirée de mardi était dédiée à la mémoire de l’artiste du Cirque du Soleil Sarah Guillot-Guyart, qui a perdu la vie sur scène à Las Vegas samedi dernier.

Comme trame de fond, Le hangar des oubliés raconte l’histoire d’un vieux douanier (l’édifice réel de la Douane est juste derrière l’Agora) dont les employés ont décidé de célébrer l’anniversaire de façon festive. L’homme, ancien capitaine d’un navire (fictif) venu d’Irlande qui a coulé dans le Saint-Laurent, ouvrira ainsi ses boîtes de souvenirs (littéralement les caisses du hangar) pour revivre des bribes oubliées de sa vie.

Pour Le hangar, les bancs ont été retirés de l’Agora pour permettre au spectateur de se déplacer à sa guise, au gré des numéros, et de s’immerger au coeur du spectacle du Cirque (n’ayez crainte, on peut tout de même s’asseoir dans les gradins dénudés).

Les prestations des artistes se déploient sur 360 degrés, tant au sol que dans les airs. Une savante structure de boîtes de livraison, de palettes de bois et de conteneurs de tôle forme le décor, qui s’ouvre et s’illumine, ici et là, selon le moment et les artistes qui se présentent à nous. Musiciens, chanteurs et un judicieux jeu d’éclairages complètent l’ensemble.

Le spectacle s’ouvre au son plaintif de la cornemuse et le premier segment, rappelant une peinture (un morceau de scène se déplaçant à la manière d’un bateau, avec les marins sur le pont), donne le ton poétique et théâtral à la soirée. S’ensuivent plusieurs clins d’oeil historiques et fantaisistes dans les tableaux présentés: à l’immigration, aux Premières Nations, au tournage à Québec du film I Confess d’Alfred Hithcock, à la commedia dell’arte et on en passe.

Côté acrobaties, la signature Cirque du Soleil est reconnaissable et toujours aussi originale. Les artistes sont extraordinaires, nous font rire ou frissonner, selon le numéro. Mentionnons la menue trapéziste qui s’envole littéralement au-dessus des spectateurs (balancée par une vraie grue, un élément essentiel, bien que discret, du spectacle) et l’acrobate casse-cou qui déjoue la gravité de la roue de la mort (et fait presque arrêter notre coeur).

La mise en scène est l’oeuvre de l’homme de théâtre Martin Genest, qui signe ici un spectacle riche, maîtrisé et rempli d’émotion, malgré le grand défi technique de l’ensemble. Pour qui connaît un tant soit peu son travail, on reconnaît sa touche et sa sensibilité, qui se marie parfaitement au savoir-faire du Cirque du Soleil. Mentionnons que Genest a travaillé avec Philippe Aubertin, pour la partie cirque, et le chorégraphe Harold Réhaume, pour la partie dansée.

Franchement, le seul défaut du Hangar des oubliés est de passer à la vitesse de l’éclair. Le spectacle dure une cinquantaine de minutes, on en aurait facilement pris une heure de plus. Ça tombe bien, comme c’est gratuit, on peut revenir autant de fois qu’on le désire, on serait bien fou de s’en priver.

Rappelons que Le hangar des oubliés est présenté gratuitement tout l’été du mardi au samedi (et le dimanche 1er septembre) à 21 h 15 (à partir du 1er août, 20 h 45). Les portes ouvrent 30 minutes avant et les lieux s’animent à partir de 21 h. Notez que s’il pleut, le spectacle a lieu, mais en « version pluie ». En cas de vrai mauvais temps (rappelant la semaine dernière…), consultez Internet et les médias sociaux.»

Source: Le Soleil, Josée Guimond

Classes estivales de l’Artère

Jocelyn ParadisClasses de ballet avec Jocelyn Paradis
4 et 5 juillet 2013 – 10 h 30 à 12 h

11 et 12 juillet 2013 – 10 h 30 à 12 h
18 et 19 juillet 2013 – 10 h 30 à 12 h
12 $ – 15 $ la classe

Ces classes sont autogérées par L’Artère, développement et perfectionnement en danse contemporaine et sont possibles grâce au soutien de La Rotonde.

Jocelyn Paradis

Jocelyn Paradis a commencé sa carrière en tant que musicien, athlète et patineur artistique. Il découvre la danse à l’école des Ballets Jazz de Québec et à Acadanse avec Sylvie Pagé et Danielle Lauzane, puis poursuit sa formation à l’Académie des Grands Ballets Canadiens de Montréal, où il travaille avec Daniel Seillier, Christine Clair, Fernand Nault et plusieurs autres. En 1984, il devient membre de la compagnie des Grands Ballets Canadiens et danse des opéras, des comédies musicales et des chorégraphies de Danny Grossman, James Kudelka, Ginette Laurin, Lar Lubovitch, Fernand Nault et plusieurs autres grands classiques comme Casse-Noisette, spectacle auquel il participe depuis plus de vingt ans. Pendant ce temps, il poursuit son entraînement avec des maîtres de renommée internationale invités par la compagnie. Ayant dansé pour sept compagnies, dont la Fondation Jean-Pierre Perreault, Howard Richard Dance Company et la compagnie Danse Partout, il a participé à près de 800 spectacles dans dix-sept pays. Son plus grand rôle fut celui de danseur principal dans Le sacre du printemps, une chorégraphie de James Kudelka, une tournée de trois ans présentée en Europe, aux États-Unis et au Canada. Il partage avec bonheur ses connaissances à titre d’enseignant au secteur professionnel et au grand public à L’École de danse de Québec.

Brice NoeserClasses de Brice Noeser
15, 16 et 17 juillet 2013
10 h à 11 h 30

12 $ – 15 $ la classe
Stage autogéré par L’Artère.

Les classes exploreront nos rapports aux extrémités et au centre du corps à travers une variété de courtes séquences dansées ou improvisées, au sol ou sur nos appuis plantaires. Nous nous intéresserons particulièrement aux initiations de mouvements par les orteils et les talons, à la notion de torsion et rotation du corps et au principe d’élasticité de nos muscles et fascias en lien avec la respiration. Enfin, nous aborderons des séquences gestuelles extraites de récentes recherches chorégraphiques.

Brice Noeser

Brice Noeser a gradué de L’École de danse de Québec en 2006. Dès lors, il a collaboré comme interprète aux oeuvres de Daniel Bélanger, Marc Boivin, Benjamin Hatcher, Lydia Wagerer, Chantal Caron, Karine Ledoyen, Harold Rhéaume, Alan Lake, Estelle Clareton, Danièle Desnoyers et le metteur en scène Bruno Bouchard. De plus, Brice oeuvre comme chorégraphe, boursier à plusieurs reprises du Conseil des Arts et des Lettres du Québec, ainsi que du programme Première Ovation – Danse. En 2006, il a créé le solo Mandragore présenté à Tangente, à CorresponDanse, puis en tournée dans 11 Maisons de la Culture. De retour à Tangente en 2008, il a présenté Brutus et Sabulle aux côtés d’Isabelle Gagnon, un duo repris ensuite dans plusieurs festivals montréalais ainsi que dans le programme double Farfadet’s Last Round. Après avoir été présenté à La Rotonde, Brice a mis sur pied une tournée à Alma (Festival Inter-collégial de danse), à Winnipeg (Gas Station Theatre), à Montréal (La Tohu) et à L’Ancienne-Lorette (Soirées palpitantes) au cours de l’année 2010. D’autre part, Brice a reçu des commandes de création par Sonia Montminy et Arielle Warnke St-Pierre pour créer un duo au Musée de la civilisation, par la compagnie Mandala Situ pour créer un solo sur l’interprète Milan Gervais et par L’École de danse de Québec pour les finissants 2011. Récemment, grâce au soutien du Conseil des Arts du Canada, il s’est investi dans une série de recherches fondamentales, en rencontrant différents interprètes. Enfin, grâce aux opportunités de résidence et de présentation offertes par le Studio 303 et La Rotonde, ainsi que l’appui financier de la mesure d’aide Première Ovation – Danse, il a amorcé un travail solo de 15 minutes. À l’aide de nouveaux partenaires, dont Circuit-Est et son programme de mentorat, il poursuit sa recherche solo pour des diffusions prévues à Montréal et à Québec.

Pour vous inscrire, joignez L’Artère par courriel ou en composant le 418 649-9088.

Une saison de danse haute en couleur et en émotion

Article d’Isabelle Le Maléfan, publié sur le site Internet de Québec Hebdo, le jeudi 16 mai 2013

Les memes yeux que toi, Anne Plamondon, photo Michael Slobodian

 

La saison de danse 2013-2014 du Grand Théâtre de Québec et celle de La Rotonde viennent conjointement d’être présentées. Du côté du Grand Théâtre de Québec, la saison s’annonce haute en couleur avec les œuvres de quatre compagnies réputées qui proposent chacune leur vision sur cet art en mouvement. Quant à La Rotonde, elle propose 11 spectacles de danse contemporaine, parmi le meilleur de ce qu’il se fait dans cette forme d’art», assure Steve Huot, directeur général et artistique de La Rotonde. Les billets sont en vente sur le réseau de Billetech. Les programmations complètes sont disponibles sur le site de La Rotonde et sur celui du Grand Théâtre.

Source: Québec Hebdo, Isabelle Le Maléfan

 

Lancement saison 2013-2014

 
 
 

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Saison 2013-2014 de la danse : la collaboration s’accentue

Article de Richard Boisvert paru dans Le Soleil, le vendredi 17 mai 2013

Songs of the wanderers, Cloud Gate

 

(Québec) Le Grand Théâtre de Québec et La Rotonde unissent une nouvelle fois leurs forces afin d’offrir une saison 2013-2014 qui s’annonce «riche et percutante», ont claironné jeudi les responsables des deux organisations, Michel Côté et Steve Huot.

Dans la douzaine de spectacles dévoilés, Songs of Wanderers, du Cloud Gate Dance Theatre de Taiwan, frappe particulièrement l’imagination. Le 25 mars 2014, 20 danseurs dirigés par Lin Hwai-min, l’un des plus éminents chorégraphes d’Asie, évolueront à Louis-Fréchette sur une scène tapissée de trois tonnes et demie de riz doré.

The Tempest Replica, de la compagnie vancouvéroise Kidd Pivot, viendra sceller la toute première collaboration des équipes du Grand Théâtre, de La Rotonde et du Carrefour international de théâtre de Québec. Le spectacle conçu par Crystal Pite, une chorégraphe à laquelle Robert Lepage a fait appel pour mettre en scène l’opéra The Tempest de Thomas Adès, intègre une composante théâtrale très forte. The Tempest Replica prendra l’affiche à la salle Octave-Crémazie, fin mai 2014.

La figure de William Shakespeare apparaîtra une première fois quand 15 danseurs de Ballet Jörgen de Toronto interpréteront Roméo et Juliette, le grand classique de Prokofiev. La chorégraphie signée Bengt Jörgen et présentée à Louis-Fréchette, le 5 novembre, s’adresse aux petits comme aux grands.

Parlant de spectacles pour la famille, les Grands Ballets Canadiens de Montréal s’installent au Grand Théâtre du 5 au 8 décembre pour offrir le féérique Casse-Noisette de Tchaïkovski accompagné, une fois n’est pas coutume, en direct par un orchestre symphonique, en l’occurrence, l’OSQ.

La Rotonde s’associe par ailleurs au Théâtre Les Gros Becs dans la présentation de Ô lit!, une oeuvre d’Hélène Langevin inspirée du rituel du coucher et destinée au public de quatre ans et plus, en mai 2014.

L’année 2014 s’ouvrira sur un ton léger avec Me So You So Me, une production du Out Innerspace Dance Theatre de Vancouver inspirée du dessin animé japonais. Cinq représentations, dont deux matinées scolaires, sont prévues à Méduse, fin janvier.

La Compagnie Marie Chouinard sera de passage en février 2014 avec un programme double. La première pièce, Henri Michaux : mouvements, a été vue récemment aux États-Unis et le sera en Europe cet été. La seconde s’intitule Gymnopédies et sa première mondiale est prévue à Lisbonne le mois prochain.

Au rayon de la création, le public de Québec sera servi avec Bach : le mal nécessaire de Mario Veillette assisté de Laurence Brunelle-Côté à la dramaturgie, à Méduse fin novembre, et Noire, d’Annie Gagnon, à l’affiche au même endroit, début mai 2014.

Foutrement, une pièce de Virginie Brunelle encore inédite au Québec, s’installe à Méduse du 7 au 9 novembre. Son propos, d’une grande poésie dit-on, s’appuie sur la dynamique du triangle amoureux.

La danseuse et chorégraphe Anne Plamondon proposera l’unique oeuvre solo de la saison, début mars 2014, à Méduse. Marie Brassard collabore à la mise en scène et à la dramaturgie. Un mois plus tard, au même endroit, le public sera convié à Je suis un autre, pièce conçue par Catherine Gaudet et grand coup de coeur du directeur artistique de la Rotonde, Steve Huot.

En rappel

À noter également le retour de Trois paysages de Karine Ledoyen, à Méduse du 19 au 21 mars 2014, de Danse Lhasa danse, en spectacle supplémentaire à Octave-Crémazie le 23 octobre, et de Là-bas, le lointain, en spectacle supplémentaire à Méduse, du 17 au 19 octobre. Info et abonnements : 418 643-8131, 418 649-5013.

Source: Le Soleil, Richard Boisvert

 

Lancement saison 2013-2014

 
 
 

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Collaborations fructueuses en danse

Article paru sur le site Internet de Radio-Canada, le jeudi 16 mai 2013

The Tempest Replica, Crystal Pite, photo de Jörg Baumann

 

Le Grand Théâtre et La Rotonde ont lancé jeudi leurs prochaines saisons de danse. Une première collaboration avec le Carrefour international de théâtre est notamment au programme pour offrir un spectacle inspiré de l’opéra The Tempest.

La coprésentation de The Tempest Replica proposera une chorégraphie imaginée par la Canadienne Crystal Pite à partir des personnages de l’opéra The Tempest. Crystal Pite avait chorégraphié l’opéra monté l’été dernier à Québec par Robert Lepage.

Selon Marie Gignac du Carrefour international de théâtre, le Carrefour souhaitait depuis longtemps collaborer avec La Rotonde. «On attendait le bon projet et quand on est tombés là-dessus, on s’est dit : c’est ça! Et la compagnie [Kidd Pivot de Crystal Pite] miraculeusement, était disponible pendant la période du Carrefour, alors on a décidé de s’associer», dit Marie Gignac.

Le spectacle The Tempest Replica, qui compte sept danseurs sur scène dans une approche théâtrale et cinématographique, fait à la fois partie de la programmation du Grand Théâtre, de La Rotonde et du Carrefour en 2014.

Par ailleurs, au Grand Théâtre pour la prochaine saison de danse, le ballet Roméo et Juliette du chorégraphe Bengt Jörgen, le spectacle Henri Michaux : Mouvement + Gymnopédies de Marie Chouinard et Songs of the Wanderers dirigé par le chorégraphe taïwannais Lin Hwai-min, entre autres, prendront l’affiche.

Du côté de La Rotonde, une dizaine de spectacles mettront en vedette la virtuosité des danseurs.

Le directeur général de La Rotonde, Steve Huot, a eu un coup de cœur pour la pièce Les mêmes yeux que toi d’Anne Plamondon.

Le solo autobiographique de la danseuse aborde la maladie de son père, schizophrène, qui a basculé dans la folie. « C’est une pièce qui m’a touché énormémement parce que justement, il y a une grande sensibilité et une grande virtuosité, mais la virtuosité est au service d’un propos qui est très bien ancré et bien développé par une dramaturgie qui est très claire, donc ça rend le spectacle très accessible », fait savoir Steve Huot.

Pour les spectacles de La Rotonde, les compagnies de Québec, Montréal, Vancouver se produiront pour la plupart à la salle Multi de Méduse.

Source : Site Internet de Radio-Canada

 

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Une saison de danse pleine de promesses à Québec

Article d’Erwan Bonnette, paru dans Le Huffington Post, le jeudi 16 mai 2013

Casse-Noisette, Les Grands ballets canadiens de Montréal

 

Québec – La prochaine saison de danse qui débutera à l’automne à Québec est fort prometteuse. Le Grand Théâtre de Québec et le Centre chorégraphique La Rotonde ont conjointement lancé la programmation de leurs prochaines saisons ce matin. Celle-ci s’annonce haute en couleur au Grand Théâtre avec les œuvres de quatre compagnies réputées qui proposeront chacune leur vision sur cet art en mouvement. Du côté de La Rotonde, on propose une saison diversifiée avec le retour de certains spectacles à succès ainsi que plusieurs primeurs audacieuses.

Le Grand Théâtre présentera six spectacles interprétés par les meilleurs danseurs d’ici et d’ailleurs. « Ce sont toutes des productions qui vous entraîneront dans la fougue et l’énergie de la danse. Nous avons bâti une programmation riche en esthétisme » précise le directeur de la programmation du Grand Théâtre, Michel Côté. La saison débutera avec Roméo & Juliette, par le Ballet Jörgen, considéré comme l’une des plus grandes compagnies de ballet au pays. 15 danseurs interprèteront le conte d’amour et de revanche de Shakespeare. Marie Chouinard passera également par les planches du Grand Théâtre avec Henri Michaux : Mouvements. La chorégraphe originaire de Québec proposera un concept audacieux dans lequel les danseurs s’animent pour reproduire les dessins, projetés en fond de scène, du poète et peintre d’origine belge Henri Michaux. Suivra la plus récente création de la chorégraphe, un ballet en un acte interprété sur les Gymnopédies d’Érik Satie.

3,5 tonnes de grains de riz d’or sur scène !

En mars, ce sera au tour du spectacle intriguant Songs of the Wanderers du chorégraphe de renommée internationale Lin Hwai-min de passer par Québec. Ce
 périple sur les traces de Bouddha est une expérience spirituelle
 époustouflante et offrira une scénographie spectaculaire avec ses 3,5 tonnes de grains de riz d’or miroitants qui envahiront la scène. Du travail en perspective pour les techniciens ! Enfin, en mai, dans une coproduction avec le Carrefour de théâtre, les amateurs de danse pourront savourer The Tempest Replica de la chorégraphe Crystal Pite. Optant pour une approche presque cinématographique de la danse, Kidd Pivot offre une vision saisissante et moderne de la pièce La Tempête de Shakespeare. Notons également le retour en octobre de Danse Lhasa Danse, spectacle émouvant créé en hommage à la chanteuse disparue et qui avait fait salle comble l’an dernier. Enfin, le Grand Théâtre présentera son classique Casse-Noisette des Grands ballets canadiens de Montréal. Il sera de passage peu avant le temps de fêtes pour quelques représentations, pour le bonheur des enfants… et de leurs parents.

Une saison audacieuse à La Rotonde

Le directeur général et artistique de la Rotonde, Steve Huot, ne cachait pas sa joie lors du dévoilement de la prochaine saison de son centre chorégraphique en danse contemporaine. « Nous avons préparé une belle saison qui sortira des sentiers battus, qui proposera de la diversité, mais qui sera également audacieuse ». Parmi ses coups de cœur, notons Foutrement de la compagnie Virginie Brunette et son style-choc et sans compromis ou encore Je suis un autre de Catherine Gaudet qui explorera l’ambiguïté de l’être, deux spectacles présentés à Méduse respectivement en novembre et en avril. Signalons le retour de productions qui ont connu du succès l’an dernier comme Là-bas, Le lointain d’Alan Lake ou Trois paysages de Karine Ledoyen. Une belle place aux chorégraphes de Québec est offerte avec, entre autres, Mario Veillette qui nous convie à une nouvelle et audacieuse création avec Bach, le mal nécessaire, Noire, d’Annie Gagnon, un spectacle théâtral prometteur. Deux spectacles devraient également réjouir le public : Me So You So Me, de Out Innerspace Dance Theatre de Vancouver, une envolée tendre et humoristique par deux artistes brillants de la génération montante, sera présenté quelques soirs en janvier tandis que Les mêmes yeux que toi première chorégraphie de la Montréalaise Anne Plamondon, une interprète virtuose qui abordera le délicat sujet de la maladie mentale. La Rotonde propose donc une saison où la réalité rencontrera le rêve. Une programmation qui devrait plaire à son public traditionnel, mais qui lui permettra peut-être aussi d’élargir ses horizons et de conquérir un nouveau public.

Source: Le Huffington post, Erwan Bonnette

 

Lancement saison 2013-2014

 
 
 

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De la vidéodanse au Complexe Le Cercle

Regards hybridesVidéodanse québécoise: sélection Regards Hybrides 2013

À l’aube de son premier anniversaire d’existence, REGARDS HYBRIDES dévoile une sélection de vidéodanses issue d’un partenariat avec le Complexe Le Cercle de Québec. Ayant choisi de dévoiler cette collection cinématographique peu après la Journée internationale de la danse qui avait lieu le 29 avril dernier, c’est autour de créations québécoises que le programme s’est orchestré, afin de mettre en lumière les talents d’ici.

Ratissant large, tant dans les esthétiques que dans les époques de production des œuvres, REGARDS HYBRIDES a composé sa brochette en espérant faire (re)découvrir certains classiques québécois et apprécier l’audace des créateurs émergents et la finesse d’artistes chevronnés reconnus internationalement. Un long métrage est présenté en guise de plat principal, avec un accompagnement de courts métrages d’ici, en une sélection de six œuvres qui composent cette sélection REGARDS HYBRIDES.

28 mai et 18 juin | 18 h à 20 h | Complexe Le Cercle, 228, rue Saint-Joseph Est, côté spectacle| Entrée libre