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Louise Lecavalier, Akram Khan et Frédérick Gravel: La Rotonde et le Grand Théâtre dévoilent leur programmation danse pour 2014-2015-Voir, Catherine Genest

Article de Catherine Genest, paru sur Voir.ca, le mercredi 14 mai 2014

Usually Beauty Fails, photo Stéphane Najman, photoman 1promo
 

Excitation et frénésie. Cette année encore, La Rotonde et le Grand Théâtre font front commun pour dévoiler l’offre de spectacles au rayon danse dans la Vieille Capitale.

Le bal commence à la Salle Multi de Méduse avec Gustavia, une pièce créée pour le Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon par Mathilde Monnier et La Ribot. Un spectacle qui s’appuie sur l’univers du burlesque à voir les 24 et 24 octobre.


 
 

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Source : Source: Voir, Catherine Genest.

Événement Québec Danse : l’appel du corps

Maryse Damecour, Steve Huot, photo Pascal Ratthé

 

(Québec) À compter de dimanche et jusqu’au 3 mai, le milieu de la danse de la région de Québec se mobilise pour offrir à la population une trentaine d’activités intérieures comme extérieures, gratuites pour la plupart. Danse contemporaine, ballet, salsa, samba, tango, flamenco, baladi, gumboot, il y en aura de tous les styles et pour tous les goûts.

Plus qu’une simple programmation, l’Événement Québec Danse ressemble à une grande entreprise de séduction. «C’est une célébration», insistent les ambassadeurs Steve Huot, directeur général et artistique de La Rotonde, et Maryse Damecour, chorégraphe interprète.

Pendant près de deux semaines, on ouvre les portes, on rencontre les gens, on montre tout de la danse, fait-on valoir. «Ceux qui l’enseignent, ceux qui la pratiquent pour leur plaisir, ceux qui en ont fait leur profession, ceux qui par elle font avancer l’art, tout le monde est là pour en partager avec le public.»

Cours, ateliers, démonstrations, conférences, tables rondes, répétitions ouvertes et autres installations figurent à l’horaire.

L’Événement Québec Danse, c’est aussi un appel lancé à l’«humanité assise» d’aujourd’hui, tous ceux qui, comme vous et moi, ont tendance à oublier que le corps a besoin de s’exprimer.

Quand on dit que le milieu professionnel nous tend les bras, il ne s’agit pas seulement d’une image. «Est-ce que tu danses parfois?» demande Maryse Damecour au Soleil. Son intention n’est pas de nous prendre en défaut – ce qui est toutefois le cas! -, mais de nous faire comprendre qu’un spectacle de danse s’apprécie mieux quand on le regarde avec empathie.

Avec empathie, dites-vous? «Il est plus facile d’apprécier les choses quand on a déjà une expérience à laquelle les relier, explique la chorégraphe. C’est comme si tu parvenais à sentir physiquement ce que tu vois. On peut s’imprégner de l’histoire, ou parfois d’un certain état émotif, mais souvent, c’est sensoriel. Dans la salle, je ne suis jamais immobile, je suis l’écho de ce que je vois.»

Il faut donc danser? Plus que jamais! Dans ce monde d’ordinateurs et d’écrans de toutes sortes, réintégrer notre corps devient une sorte de besoin essentiel. Car c’est maintenant prouvé, paraît-il, qu’on ne réfléchit pas seulement avec notre tête, mais aussi avec nos organes, notamment le gros intestin, et que celui-ci serait même une sorte de deuxième cerveau.

Pour Maryse Damecour, on dirait bien qu’il y a là une cause humanitaire à défendre. «Pour l’équilibre et le bien-être de la société, j’aimerais que les gens soient plus en contact avec leur corps. Depuis 2006, ma vie, c’est la danse. J’ai réalisé que je ne peux pas faire une amélioration substantielle dans ma danse si je ne la fais pas dans ma vie. Pour moi, il n’y a pas de séparation entre le corps et le reste. J’aimerais ça, le donner à tout le monde.»

Comme jouer à la marelle

Dès demain, Steve Huot et Maryse Damecour vous invitent à participer à Trace chorégraphique, une activité extérieure organisée à la place D’Youville, de 11h à 15h. Trace chorégraphique est à la danse ce que la peinture à numéros est à l’art. Exécuter une séquence chorégraphique devient aussi simple que jouer à la marelle. Pour suivre le mouvement, on n’a qu’à poser les pieds sur les formes numérotées disposées sur le sol. Un interprète professionnel supervise les participants, un à la fois. On propose au même endroit et aux mêmes heures des classes d’initiation à différents styles de danse.

Ceux qui le désirent pourront prolonger l’expérience à La Rotonde, au 336, rue du Roi. De 15h30 à 17h s’y tient le Bloc.danse, un laboratoire de recherche, d’exploration et de création qui permet aux danseurs Josiane Bernier et Jean-François Duke de partager leur art sur le lieu même où ils le pratiquent tous les jours.

Le coup de coeur des ambassadeurs cette année demeure Le Papillon blanc, une activité portes ouvertes organisée à l’occasion de la journée internationale de la danse, le 29 avril à 14h15, au CHSLD du Faubourg (925, avenue Turnbull). On découvrira à cette occasion la démarche développée par Marie-Noëlle Goy et de Priscilla Simard, deux artistes qui, depuis plus d’un an, et grâce à la danse, vont à la rencontre des personnes en perte d’autonomie.

L’Événement Québec Danse rayonne sur tout le territoire de la ville de Québec, sur celui de la ville de Lévis, et jusqu’à Saint-Jean-Port-Joli. On peut télécharger la programmation complète en se rendant sur le site du Conseil de la culture

Source: Le Soleil, Richard Boisvert

Ultime subversion – Catherine Gaudet – Je suis un autre

Je suis un autre, LORGANISME-photo Julie rtacho 3 light 614x549

Catherine Gaudet, chorégraphe de Je suis un autre a voulu, à travers son spectacle, créer quelque chose dont elle pourrait être extrêmement satisfaite en tant que spectatrice. « J’apprécie les propositions ambiguës et troubles qui laissent beaucoup d’espace de réflexion! » nous dit-elle.

D’un point de vue formel, la pièce est très écrite. Les interprètes peuvent improviser mais cela se déroule dans un cadre précis avec la nécessité de toujours retrouver la ligne de tension entre le drame et l’absurde. Le travail de duo homme/femme illustre les deux faces d’une même médaille. « Une relation fraternelle se créée dans un huis clos, à l’image de jumeaux dans un même utérus, pris pour évoluer ensemble », nous révèle Catherine Gaudet.

Je suis un autre évoque deux êtres en perpétuelle transformation dont l’identité est trouble. On voyage à travers l’inconscient des personnages et eux-mêmes sont menés par leurs pulsions inconscientes. D’où le titre de la pièce Je suis un autre. On y parle de ce qui grouille sous les conventions. Cela se traduit physiquement par le regard qui cherche, entre autres. Catherine Gaudet a voulu atteindre l’ultime subversion qui se caractérise, pour elle, par le fait de laisser le spectateur dans une insécurité qui le conduit nécessairement à une compréhension plus émotive de ce qu’il voit.
« Face au bombardement d’informations qui veut régler nos vies en nous disant quel groupe alimentaire il faut manger, combien de fois par semaine il faut faire l’amour, il est donc difficile de trouver sa position personnelle » nous dit Catherine Gaudet. C’est pourquoi Je suis un autre est un spectacle pertinent car il fait écho à une dimension sociologique contemporaine.

Les Chroniques du regard de Mario Veillette
Les artistes et artisans de Je suis un autre
Voir la vidéo
Ce que les médias en disent

Source: Blogue La Rotonde, site Voir.ca, entrevue avec Catherine Gaudet et rédaction: Sandrine Lambert.

Première Ovation – Danse – Appel de projets – 1er mai 2014

Logo Premiere Ovation
 
 
 
 
 
 
NOUVEL APPEL DE PROJETS POUR PREMIÈRE OVATION – DANSE

Québec, le 31 mars 2014 – La mesure Première Ovation invite les artistes, les collectifs et les compagnies de la relève de Québec à un nouvel appel de projets pour son volet Danse. Jusqu’au 1er mai 2014, chorégraphes, danseurs et autres intervenants du milieu pourront déposer leurs dossiers dans l’un ou l’autre des trois fonds offerts et créés afin de répondre aux besoins spécifiques du milieu :
 
• Formation et mentorat pour le développement professionnel des interprètes et des créateurs de la relève en danse;
• Recherche, création et production qui implique des créateurs et des interprètes de la relève en danse;
• Bons d’emploi pour des compagnies ou des chorégraphes indépendants qui engagent des stagiaires et des artistes de la relève dans le cadre d’un projet de création.

Le volet Première Ovation – Danse a pour principaux objectifs de faciliter le démarrage de la carrière des artistes de la relève en soutenant les premières expériences professionnelles, de favoriser l’intégration de ces artistes au milieu de la danse et de soutenir des projets artistiques qui enrichissent leur démarche.

Déposer un projet

La liste des documents à présenter, les critères d’admissibilité ainsi que les formulaires sont disponibles sur le site de Première Ovation, sous la rubrique « Programmes / artistes et diffuseurs ». Les artistes et les organismes ont jusqu’au jeudi 1er mai 2014, à 23 h 59, pour déposer leur dossier. Ils peuvent le faire par la poste, le cachet faisant foi, ou en déposant les dossiers directement sur le site en se créant un profil et en utilisant les formulaires électroniques disponibles. Seuls les dossiers complets seront considérés. Pour plus d’information sur les programmes ou le dépôt d’une demande, vous pourrez joindre Mme Sylvie Beaulieu, par téléphone au 418 641-6411, poste 2658, ou encore par courriel à sylvie.beaulieu2@ville.quebec.qc.ca. Les projets retenus par un jury indépendant seront connus d’ici la fin du mois de juin 2014.

Première Ovation

Implantée en 2008 par la Ville de Québec, la mesure Première Ovation soutient la relève artistique de la capitale en donnant aux artistes les moyens de créer et de vivre leurs premières expériences professionnelles. Gérés par des organismes artistiques et culturels professionnels, les programmes de la mesure touchent maintenant huit disciplines : la musique, le théâtre, la danse, les arts littéraires, les arts visuels, les arts médiatiques, les métiers d’art et les arts multi. En contribuant à une meilleure diffusion des talents, Première Ovation souhaite développer et sensibiliser les publics et permettre l’accès à des spectacles de la relève pour toute la population. La mesure bénéficie d’un support du ministère de la Culture et des Communications, par l’entremise de l’Entente de développement culturel, et d’un partenariat avec CKRL-FM 89,1.

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Pour information :
Sylvie Beaulieu
Première Ovation – Danse
43, rue De Buade, 3e étage
Québec, (Québec) G1R 4A2
Téléphone : 418 641-6411, poste 2658
Télécopieur : 418 691-5777
sylvie.beaulieu2@ville.quebec.qc.ca

Anik Bissonnette, Janine Sutto et Louise Lecavalier récompensées par le Gouverneur général

Montage prix Gouverneur général, Martine Doucet, Monic Richard, Massimo Chiarradia

Article de Catherine Genest paru sur Voir.ca le 26 mars 2014

C’est ce matin qu’avait lieu l’annonce des lauréats des Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle (PGGAS) de la réalisation artistique en direct du Centre Phi à Montréal.

En tout, c’est six prix qui ont été remis. Au rang des récipiendaires on remarque une envie de mettre la danse sous les projecteurs. La ballerine et pédagogue Anik Bissonnette ainsi que la légendaire danseuse contemporaine et chorégraphe Louise Lecavalier ont été primées.

Dans la même catégorie, on note aussi le groupe blues Blue Rodeo, l’acteur Brent Carver (Tony Award 1993), l’auteur-compositeur-interprète et acteur Tom Jackson ainsi que la comédienne québécoise Janine Sutto.

Deux autres prix ont également été remis ce matin, outre ceux récompensant la réalisation artistique. Il s’agit du Prix Ramon John Hnatyshyn pour le bénévolat dans les arts du spectacle décerné à Jean Giguère et du Prix du Centre national des Arts remis à Albert Schultz.

Ces artistes se verront remettre leurs prix de manière officielle le 10 mai prochain à l’occasion d’un gala qui aura lieu à Ottawa au Centre national des Arts.

Source: Voir, Catherine Genest

Report du spectacle de Margie Gillis à L’Anglicane

Margie Gillis
Margie Gillis
Cavatines et contrepoints
SPECTACLE REPORTÉ AU 10 AVRIL

Lévis, le 14 mars 2014 – Diffusion culturelle de Lévis, qui anime L’Anglicane, apprenait ce matin que le spectacle de Margie Gillis qui devait être présenté ce soir doit malheureusement être annulé pour des raisons hors de son contrôle et sera reporté au jeudi 10 avril prochain à 20 h.

Les détenteurs de billets seront contactés et verront leurs billets honorés pour la date du 10 avril.

Diffusion culturelle de Lévis est désolée de quelque inconvénient lié au report de ce spectacle.

Pour plus d’information sur les modalités d’échange ou de remboursement, les détenteurs de billets sont invités à communiquer avec les employés de la billetterie de L’Anglicane au 418 838-6000.

Source :
Diffusion culturelle de Lévis
Mireille Pouliot – Coordonnatrice aux arts de la scène
418 838-6001 | mpouliot@ville.levis.qc.ca

Relations de presse :
Mercure Communication
Nathalie Shink
418 681-5559 poste 48 | nathalieshink@mercurecommunication.com

La Fabrique culturelle : Karine Ledoyen, Danse K par K

La Fabrique culturelleDanseuse et chorégraphe, Karine Ledoyen est aussi directrice artistique de sa propre compagnie, Danse K par K.

Diplômée de l’École de danse de Québec en 1999, Ledoyen pose ses valises d’abord à Grenoble, puis à Montréal, avant de décider de revenir s’établir dans sa ville natale. Elle reçoit de nombreuses distinctions, dont le prix François-Samson pour le dévelopement culturel des régions Québec et Chaudières-Appalaches, soulignant son impact dans le milieu de la danse.

La vidéo est un incursion dans son travail à l’occasion de la production Trois paysages.

Crédits
Réalisation : Michaël Pineault
Coordination : Daniel Le Saunier
Caméra : Dominic Martel
Caméra-Montage : Mario Picard
Crédits – Œuvres : Danse K par K, Trois paysages de Karine Ledoyen.

Entretien avec Karine Ledoyen et Patrick Saint-Denis : Trois paysages

Trois paysages, Danse K par K, photo David Cannon
Diane Jean a réalisé une entrevue avec Karine Ledoyen, chorégraphe de Trois Paysages et Patrick Saint-Denis, scénographe et concepteur de la musique du spectacle.

Q. Sur scène, en plus des danseurs, se trouve une installation sonore et visuelle; pouvez-vous la décrire?

Patrick Saint-Denis : Ce que nous appelons « le mur » est en réalité une œuvre que j’ai créée en 2012, constituée de 192 moteurs/ventilateurs actionnant une série de feuilles de papier disposées de manière à former une grille bidimensionnelle. Agissant à titre d’écran ou plutôt de synthétiseur vidéo, la matrice dévoile un ensemble riche et complexe d’interactions entre le son, la capture vidéographique et la gestuelle performative. La tension électrique des moteurs peut être contrôlée de manière individuelle, de sorte que le positionnement de chaque feuille de papier puisse constituer en réalité un pixel d’une image rendue à très basse résolution.

Karine Ledoyen : Notre rencontre artistique s’est faite autour de ce mur. Je savais que Patrick travaillait sur la thématique de l’air, il m’a envoyé un lien vidéo pour me montrer ce qu’il faisait concrètement. En voyant ce mur et ses multiples possibilités, je l’ai trouvé extrêmement poétique, cela m’inspirait déjà beaucoup, tellement même que lorsque nous avons commencé à travailler ensemble au début, je me disais : mais qu’est-ce que je vais faire avec ça, c’est tellement beau! Ça parle déjà, tout seul, pas besoin de danse! J’avais peur de passer à coté, de ne pas l’utiliser comme il le faut, ce mur a tellement de possibilités! Il ne fallait surtout pas que la chorégraphie se perde dans la beauté de cet objet. Je pense qu’on a réussi à travailler avec le mur de façon à ne pas perdre la danse, mais plutôt à l’envelopper.

Q : Qu’est-ce que chaque artiste apporte à l’autre?

PSD : Il s’agit de ma première expérience en danse. J’arrivais avec une proposition déjà arrêtée, qui devenait donc le point de convergence à partir duquel nous avons pu échanger. Le rythme de travail en danse n’est pas le même que lorsqu’on compose de la musique. Un compositeur est tout seul chez-lui, rencontre l’interprète rarement plus d’une demi-heure, lui donne la partition et le concert a lieu. Avec la danse c’est complètement différent; il y a le contact avec les interprètes, avec la chorégraphe. J’ai vite fait partie de l’équipe, j’ai donné mes propositions. J’ai énormément apprécié.

KL : Chaque rencontre artistique nous propulse hors de notre confort. Patrick possède beaucoup de connaissances musicales, de références, il m’ouvre sur un monde que je connaissais moins. Je me suis imbibée d’un univers qui n’était pas le mien. Mais notre manière de créer se ressemble : nous avons tous les deux travaillé par accumulation. J’avais l’impression que nous partagions le même langage. Ce n’était pas une musique d’accompagnement. Il apportait toutes ses connaissances musicales, ce qui a enrichi grandement le spectacle. La façon dont il créait la musique inspirait ma manière de créer la danse. Je touchais à une vérité artistique, ça ne faisait pas « plaqué ».

Q : Le mariage entre les nouvelles technologies et l’art est-il harmonieux?

PSD : Avec l’ordinateur, les cloisons entre les différents médias sont un peu plus poreuses. Ça ne fait pas de toi un meilleur artiste, mais l’ordinateur devient un carrefour où on peut contrôler à la fois du son, de l’image, des objets. La plupart des ensembles de programmation pour les artistes vont dans ce sens là, offrent des ponts entre les différents médias.

KL : Ce qui m’attire et qui m’interpelle dans la danse, c’est la fragilité de l’humain. En répétition, je me disais : le plus important, ce sont les danseurs c’est par eux que passe la vulnérabilité. Patrick disait souvent : tu peux faire des millions de choses avec les technologies, mais la présence humaine ramène à l’essentiel. Cette fragilité, il ne faut pas la perdre mais au contraire, l’amplifier.

PSD : On peut quand même être intuitif avec les technologies. On n’a pas le choix de parler le langage des machines. Mais une fois qu’on développe la langue, il est possible de créer un artisanat, d’être intuitif. Il y a toujours le danger d’être démonstratif, de perdre le propos. Mais c’est tout récent les arts technologiques, au Québec, depuis une vingtaine d’années, c’est normal qu’on essaie plein de choses.

Q : Il y aura une nouvelle collaboration entre vous deux?

PSD : Oui, pour le prochain spectacle de Danse K par K. Cette fois-ci je n’arrive pas avec beaucoup de matériel déjà développé, ce sera donc très différent. En même temps, le concept est fort et me parle beaucoup. On va probablement développer les technologies à partir du concept du spectacle et non à partir d’une œuvre déjà existante.

KL : Avec l’apport du « mur », on peut réellement lier ensemble le mouvement, le son, la lumière, la scénographie. Ça étend le pouvoir du geste, comme par magie. Ça dessine l’espace au-delà du corps. Cette idée, c’est la première fois que je pouvais l’exploiter grâce à l’ingéniosité des technologies développées par Patrick. Ce fut tellement inspirant, que nous avons eu le goût de poursuivre ensemble pour la prochaine création. On reprend la même idée, sauf que la matière, plutôt que ce soit l’air, c’est le son… On ne vous en dit pas plus! Vous pourrez venir expérimenter par vous mêmes nos nouvelles découvertes. À suivre!

Source: La Rotonde sur Voir.ca, Diane Jean

TROIS PAYSAGES
Danse K par K
Karine Ledoyen / Québec
20.21 mars 2014. 20 H
Méduse – Salle Multi