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Collaboration spéciale avec Premier Acte

St-Agapit Visuel - copieDu 27 janvier au 7 février 2015, le public de La Rotonde est invité à assister à St-Agapit 1920 en bénéficiant de tarifs promotionnels auprès de Premier Acte. St-Agapit 1920 est conçu et mis en scène par Olivier Normand, interprété par Claudiane Ruelland, Mélanie Therrien et Ariane Voineau.

Trois jeunes filles semblent avoir la vie devant elles. Jeanne et deux de ses amies jouent ensemble et passent à travers le cycle des saisons, des souvenirs, d’une vie. Dans un théâtre d’évocation, un lieu inventé, le spectacle utilise les codes du cirque, de la danse et de la performance pour faire jaillir l’histoire qui s’inscrit en nous, qui laisse des traces. Le regard que l’on porte sur le temps qui passe, qui a filé et qui nous manque.

Détenteurs d’un billet pour Idiom + Ruminant Ruminant : 20 $ (tout inclus) avec le code promo « agapit ».
Rabais supplémentaires pour les abonnés de La Rotonde : 17 $ (tout inclus) avec le code promo « 1920 ».

Regardez le teaser vidéo et achetez des billets.

3 questions de Dena Davida à Brice Noeser – Ruminant Ruminant

Dena Davida, commissaire à Tangente a questionné Brice Noeser sur son spectacle Ruminant Ruminant, à l’occasion de sa présentation à Montréal du 11 au 14 décembre 2014.

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Photo: Frédéric Chais

(1) Dena Davida : Où se trouve la « danse » dans ce travail?

Brice Noeser : La danse est parfois en format miniature, parfois imaginée, parfois décrite et quelques fois incarnée en plus grand. Je me suis questionné sur ce qu’on définissait comme étant de la danse, à partir de quel moment le mouvement devient une danse. Pour ma part, j’aime la possibilité que la danse ne soit pas juste une forme poétique, sacrée ou athlétique mais qu’elle puisse aussi parler, chanter, faire rire et s’articuler autrement que par une « suite rythmée et harmonieuse de gestes et de pas » (extrait du Larousse). Une autre définition du Larousse parle d’une « exécution codifiée d’actes moteurs jouant un rôle dans la transmission d’informations permettant le déroulement d’une activité particulière. » Si on jouait au jeu de dire une définition pour deviner un mot, je crois que beaucoup de gens resteraient perplexes. Mais cette définition est intéressante parce qu’elle donne une liberté dans la représentation du mot « danse ».

(2) Dena Davida : Pourquoi cette obsession pour la complexité?

Brice Noeser : Je pense que j’aime penser. Pour me créer de la matière à penser, je me crée des problèmes et c’est souvent par la complexité qu’on échafaude des problèmes. La complexité amène aussi de l’effort et j’aime voir et vivre l’effort. Devant la complexité, on peut aussi se retrouver en situation de maladresse, de difficulté ou d’échec, des situations que je me plais à  provoquer sur scène.

(3) Dena Davida : Parle-nous de l’idée de la langue, des langages, au cœur de ton esthétique.

Brice Noeser : Depuis mon très jeune âge, je cherche à créer mon langage. D’abord à travers l’écriture de récits, après par l’invention de langues et finalement lorsque j’ai appris la danse, c’est devenu un nouveau mode d’expression. Mon corps tout entier est devenu le terrain fertile pour chercher à articuler mon lexique. Récemment, j’ai réalisé que le travail sur le langage est mon obsession artistique depuis mon tout premier solo. J’aime parler et apprendre des langues, je suis passionné par la linguistique et je m’intéresse à la formulation du langage. Pour moi être artiste ça revient finalement à ce que je faisais plus jeune, c’est-à-dire inventer une langue pour dire les choses autrement, pour créer ou recréer mon propre mode d’expression à partir de ce qui me constitue culturellement. Étymologiquement le mot « culture » veut dire « ce qu’on habite ». Peut-être alors la danse serait ma culture et la chorégraphie serait ma langue.

Marquer la danse – Dévoilement des finalistes 2014-2015

Capture-décran-MLD-1024x428Le mardi 16 décembre 2014, le jury du concours Marquer la danse s’est réuni pour choisir les trois finalistes qui bénéficieront de la fin de semaine de réécriture avec des danseurs professionnels et courent la chance de voir leur chorégraphie présentée en lever de rideau du spectacle Symphonie dramatique en avril 2015. Le jury est composé cette année d’Isabelle Gagnon, interprète en danse contemporaine, de Nathalie Hébert, directrice générale de la compagnie Le fils d’Adrien danse et de Mélanie Therrien, interprète en danse contemporaine et enseignante à l’École de danse de Québec.

Pour la seconde fois cette année, les projets déposés par les élèves du secondaire ont voyagé à Montréal. Ils ont bénéficié d’une lecture attentive et de précieux commentaires des étudiantes en enseignement du Département de danse de l’UQAM sous la supervision de Nicole Turcotte.

Les trois élèves qui se sont démarquées lors  du concours d’écriture chorégraphique participeront à la fin de semaine de réécriture qui se tiendra les 31 janvier et 1er février prochains. Mentionnons que l’identité et la provenance des participants a été cachée aux jurés pour assurer l’impartialité.

Les trois finalistes:
Maïlie Giguère, en secondaire 4 à l’école Cap-Jeunesse de Saint-Jérôme avec L’amour malgré les coups ou Coup de foudre.
Frédérique Dumont, en secondaire 5 au collège de Champigny avec L’éveil des sens.
Mélodie Duchesne-Pelletier, en secondaire 5 au collège de Champigny avec Voler par milliers.

Frédérique Gobeil, en secondaire 5 au collège de Champignya reçu une mention pour son projet Un fardeau lourd à porter. Le jury a été impressionné par ses sources d’inspiration et sa belle utilisation de l’espace.

Le dimanche 1er février, en après-midi, le travail réalisé pendant la fin de semaine sera présenté aux parents, amis et jury et ce dernier déterminera la pièce gagnante.

Merci à tous ceux qui ont participé au concours. Nous espérons recevoir à nouveau des projets de danse imaginés par des jeunes passionnés de danse.

La Rotonde remercie Telus et la Caisse d’économie solidaire Desjardins pour leur soutien à Marquer la danse.

Les récipiendaires du prix La Rotonde 14/15, par Caroline Paré, enseignante

Programme de Concentration Danse, Collège de Champigny

Depuis 6 ans déjà que La Rotonde se présente au spectacle de fin d’année pour remettre à deux élèves phares un abonnement à la saison de danse contemporaine. Ces élèves sont sélectionnées par les enseignantes et les collègues de classe sur la base de leur engagement, leur talent et leur intérêt à l’égard de la danse contemporaine. C’est toujours un moment attendu et apprécié des spectateurs comme des élèves, car on se plait à deviner qui seront les gagnantes suivant la description qui en est faite tout en créant les roulements de tambour qui précèdent le grand dévoilement.

Dans le cadre du spectacle La danse en jeu Prestation de la troupe Unicycle Concentration danse premier cycle Crédit photo: Mathilde Bois

Dans le cadre du spectacle La danse en jeu
Prestation de la troupe Unicycle
Concentration danse premier cycle
Crédit photo: Mathilde Bois

Rataplan, rataplan, c’est parti !

La première cloche sonne et elle est déjà en classe. Autonome, elle s’échauffe, prépare son corps et son esprit au geste dansé. Et quel geste, celui-ci est d’une précision extrême, et malgré la petite taille de notre récipiendaire, celle-ci sait parcourir les territoires comme si elle portait les bottes de sept lieues. Et quand une des élèves du groupe a un oubli, c’est toujours vers elle qu’elle se retourne, dotée d’une mémoire dont même l’éléphant serait jaloux. Habile et primesautière, elle sait inventer des jeux de jambes à couper le souffle. Cet abonnement à la saison de danse contemporaine sera l’occasion pour elle d’élargir sa vision artistique… Félicitations à Ani Pier Brisson.

Curieuse, volontaire et émerveillée par l’ivresse que lui procure l’interprétation des danses, cette élève a fait grandir son esprit créatif au fil des ans. Elle est particulièrement ingénieuse lorsqu’il s’agit d’inventer des portés. Lorsqu’il est temps de communiquer réflexions et points de vue sur des thématiques diverses, elle prend part aux discussions de façon spontanée, ce qui a pour effet d’inviter les autres à en faire autant. Curieuse au niveau artistique, elle a expérimenté avec plaisir le parcours étudiant du Festival TransAmériques.

… C’est pourquoi La Rotonde est particulièrement enthousiaste d’offrir à Catherine Légaré ce prix, sachant qu’elle saura l’honorer avec fidélité et intérêt.

Et depuis, Ani Pier et Catherine ont pu apprécier Gustavia, Femmes-bustes et Les femmes de la Lune Rouge. C’est avec plaisir qu’elles partagent leurs impressions au groupe de danse ainsi qu’à leur enseignante qui est comblée de les voir développer leur regard sensible. Je constate en effet qu’elles se sentent davantage libres dans leur rôle de spectateur. Elles se plaisent à vagabonder du regard, se permettent de le déposer plus spécifiquement sur un aspect de la danse tel qu’un effet d’éclairage, un danseur, un geste en acceptant de se priver des autres choses qui se passent en simultané. Ceci pouvant expliquer cela : elle parviennent aisément à interpréter le sens de l’œuvre à partir de ce qu’elles ont réellement ressenti. Une expérience signifiante pour Ani-Pier et Catherine.

Merci vraiment vraiment à La Rotonde de contribuer à l’éducation artistique des élèves qui dansent à l’école.

Caroline Paré
Enseignante au Collège de Champigny

Arielle et Sonia ont pu le confirmer | Critique d’Olivier Arteau-Gauthier

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Olivier Arteau-Gauthier nous parle de « la richesse du spectacle » de Femmes-bustes + Les femmes de la Lune Rouge. Voici sa critique!

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Œuvrant dans le milieu de la danse à Québec depuis un bon nombre d’années, les interprètes Arielle Warnke St-Pierre et Sonia Montminy nous offrent un chassé-croisé féminin qui allie des influences mythologiques grecques et japonaises. Les deux œuvres chorégraphiques de la compagnie Arielle et Sonia sont inspirées d’expositions présentées au Musée de la civilisation, où elles ont éprouvé plusieurs duos chorégraphiques depuis 2004.

Rue St-Vallier. 21h26. Vent froid sur corps chaud. Il me vient alors une citation de Nijinski parue dans Cahier : « Je suis un philosophe qui ne pense pas. Je suis un philosophe qui ressent. […] Je ne suis pas une invention. Je suis la vie.»

Il ne peut exister de voix sans corps mais il existe inévitablement un corps sans voix.

Arielle et Sonia ont pu nous le confirmer.

Les femmes de la Lune Rouge, chorégraphié par Annie Gagnon, nous plonge dans une oeuvre à la fois brute, physique, intime et silencieuse. En constante symbiose, les interprètes émanent une forte complicité et joignent des qualités physiques qui leur sont propres ; Sonia brille par sa force et sa sobriété tandis que Arielle se meut dans un corps désarticulé et fragile. Le tableau dynamique exécuté dans une synchronicité enivrante, est l’un des moments forts de ce spectacle. Les corps, soumis à une gestuelle au sol plutôt impulsive, témoignent d’une force qui les élève au-delà d’elles-mêmes. Suite à cette séquence chorégraphique variée et puissante, la finale nous laisse toutefois sur notre faim. Un morceau de corde rouge déposé au sol depuis le début du spectacle est alors utilisé afin d’enrubanner le visage de Montminy. Quoique intrigante, l’image amoindrit les états de corps qui semblaient plus évocateur que l’image suggérée. L’empathie kinesthésique du spectateur, avivée par la fatigue des interprètes aurait été plus efficace dans une finale plus modeste.

Femmes-bustes nous saisit dès les premières secondes. D’entrée de jeu, Sonia Montminy s’avance sur scène dans un large manteau qui camouflera son identité. Soumise aux spasmes, elle suscite en nous une impossibilité d’agir, conquis par le regard obéissant de Arielle Warnke St-Pierre. Après un long moment, elles se rencontrent et s’adonnent à un jeu de rôle intrigant et très évocateur stimulé par la présence de costumes, de gâteau, de cothurnes et de masques géants tous issus d’une culture propre au théâtre grec. L’influence de la performance est marquant dans cette oeuvre signée par les chorégraphes grecs Jozef Frucek et Linda Kapetanea de Rootlessroot ; debout sur des cothurnes, Warnke St-Pierre dévore à pleine régime un gâteau évoquant un visage neutre. Dans un livre intitulé La nourriture en art performatif, Mélanie Boucher nous évoque les propriétés de la bouffe sur scène : « Les œuvres sucrées montreraient en effet différentes facettes de la beauté, en mettant en avant son caractère changeant. Elles serviraient à revoir les pôles du désir, le « désiré » qu’est l’aliment sucré et le « désirant » qu’est l’individu, autrement dit les pôles formés par l’«objet» et le «sujet» ou le «féminin» et le «masculin». […] L’association courante entre le désir, le sucré et l’«objectification» et la femme serait ainsi reconsidérée pour revoir des enjeux relatifs au regard masculin.» Ainsi, le tableau suivant nous présentera un homme à la tête et aux poings larges qui ne se gênera pas à montrer toute l’autorité qu’il porte à une femme soumise à ses lois.

Les multiples sens que portent Femmes-bustes pourraient être analysés plus en profondeur et les perceptions du spectateur vis-à-vis l’oeuvre peuvent être multiples. D’où l’immense richesse de ce spectacle.

Souhaitons à Arielle et Sonia un retour imminent sur les scènes de la Capitale et un possible rayonnement à l’international. Il va sans dire… le seul langage universel est celui du corps. Arielle et Sonia ont pu le confirmer.

TELUS soutient Marquer la danse !

Depuis trois ans, le concours Marquer la danse connaît de plus en plus d’adeptes et fait travailler l’imaginaire des jeunes du secondaire qui expérimentent l’écriture chorégraphique avec enthousiasme et aplomb. En 2014-2015, le projet se poursuit à l’échelle provinciale, grâce à une aide financière de TELUS. Le concours a été lancé en septembre et les projets sont désormais dans les mains du jury. La fin de semaine de réécriture aura lieu les 31 janvier et 1er février 2015.

Telus appuie Marquer la danse

Sur la photo, de gauche à droite: Francis Carrier, directeur des ventes chez Telus; Sandrine Lambert, responsable des communications et de la médiation culturelle à La Rotonde; Steve Huot, directeur général et artistique de La Rotonde; Martin Couturier, directeur de comptes chez Telus

Aujourd’hui, 20 novembre 2014, M. Francis Carrier, directeur des ventes et M. Martin Couturier, directeur de comptes chez TELUS, ont remis officiellement à l’équipe de La Rotonde un montant de 5 000 $ qui sera alloué exclusivement à Marquer la danse. Merci TELUS!

Communiqué: cinédanse autour de Pina Bausch et Frédérick Gravel à Québec, au Musée de la civilisation

unnamedPour diffusion immédiate

Québec, le mercredi 12 novembre 2014 – L’univers des chorégraphes Pina Bausch et Frédérick Gravel seront au Musée de la civilisation ce samedi 15 novembre dès 15h, en prémisse de la Folle Soirée au Musée, dont le thème est la Beauté!

Avant que ne débute la Folle Soirée, Sylvain Bleau, directeur de Cinédanse Québec, vous invite à assister à un savoureux programme double de films de danse, gratuitement.

PROGRAMME DOUBLE CINÉDANSE

À 15h, découvrez le meilleur film sur la réputée chorégraphe allemande Rêves dansants sur les pas de Pina Bausch.

À 17h, le film Aux Limites de la Scène réalisé par Guillaume Paquin mettra en vedette les chorégraphes de la nouvelle vague Virginie Brunelle, Dave St-Pierre et Frédérick Gravel.

Gravel assistera à la projection et discutera ensuite avec le public du concept de beauté aujourd’hui en danse contemporaine. Rappelons que le chorégraphe présentera sa plus récente création Usually Beauty Fails au Grand Théâtre de Québec du 9 au 11 décembre prochain.

Pour sa part, le Tanztheater Wuppertal, la troupe de Pina Bausch, est actuellement en spectacle à la Place des Arts de Montréal, pour la première fois au Québec en 30 ans.

À 17 H – Auditorium Roland-Arpin
Aux Limites de la Scène de Guillaume Paquin (Québec)

« Le beau mouvement m’intéresse pas ».

Que sait-on des artistes de la nouvelle génération? Guillaume Paquin donne ici la parole à trois chorégraphes dans la trentaine, en mettant en perspective leur démarche artistique et le rôle qu’ils s’attribuent comme artiste dans la communauté.

Ce sont Virginie Brunelle, la scrupuleuse, l’anthropologue, Dave St-Pierre, le miraculé, l’énergumène acclamé, Frédérick Gravel le philosophe, véritable showman.

Si rien ne semble les lier, ils forment pourtant le nouveau paysage de la danse du Québec. Ils sont une génération d’explorateurs rigoureux, qui livrent pour nous leurs tripes sur les planches et envoient se faire foutre la pudeur et l’étiquette des précieux.

Réalisation Guillaume Paquin | CA | 2012 | 52’ | Documentaire | en français 
Site : www.auxlimitesdelascene.ca

BANDE-ANNONCE: https://vimeo.com/37387467

PHOTO À TÉLÉCHARGER : Le duo Quai 33 de Frédérick
https://cinedanse.ca/wp-content/uploads/2014/10/vel.jpg

«SCREENER» Si vous ne pouvez assister à la projection et souhaitez visionner la version sécurisée du film sur Viméo, SVP contacter directement Sylvain Bleau dont les coordonnées se trouvent ci-dessous.

APRÈS LA PROJECTION
Frédérick Gravel discutera avec les membres de l’assistance afin qu’ensemble, ils démystifient notre regard sur la beauté en danse contemporaine.

GRATUIT. Premiers arrivés premiers servis.

EN SPECTACLE À QUÉBEC
Usually Beauty Fails
Du 9 au 11 décembre au Grand Théâtre de Québec
Une présentation de La Rotonde, centre chorégraphique contemporain de Québec et du Grand Théâtre.

À 15 H – Auditorium Roland-Arpin
Rêves dansants sur les pas de Pina Bausch 
d’Anne Linsel et Rainer Hoffman (Allemagne)

« Anyone who liked Pina will want to see it »
.
The Observer (Londres)

Rêves dansants sur les pas de Pina Bausch est le plus beau film tourné sur la réputée chorégraphe allemande. Il met en vedette 40 adolescents qui remontent, tout juste avant son décès, sa pièce-phare :Kontakthof (créée en 1978).

«Notre monde a bien besoin de danser, notre jeunesse aussi!»

Rêves dansants est un film beaucoup plus touchant que le stylisé Pina 3D de Wim Wenders, lequel a pourtant connu un plus grand retentissement…

Découvrez un véritable bijou de documentaire signé Anne Linsel et Rainer Hoffmann. Rêves dansants raconte la touchante histoire d’une bande d’adolescents âgés entre 14 et 18 ans que Pina prend sous son aile pour reprendre son fameux Kontakthof. Ce cabaret berlinois illustrant avec finesse comment la danse forge l’identité, les relations humaines, mérite notre plus haute attention. Le dernier regard que Pina  pause avant sa mort sur la jeunesse devrait faire le tour des écoles secondaires du Québec tant il inspire.

BANDE-ANNONCE
https://www.youtube.com/watch?v=TRNJrWfWjl4

PHOTO À TÉLÉCHARGER
https://cinedanse.ca/wp-content/uploads/2014/10/R%C3%AAves-dansants1_cr-UrsulaKaufmann_highres_1401.jpg
crédit: Ursula Kaufmann

N’hésitez pas à voir ce film accompagné par vos proches adolescents et jeunes adultes, ils en sortiront grandis.

Réalisation Anne Linsel & Rainer Hoffmann | DE | 2010 | 89’ | documentaire en allemand avec sous-titre français

PINA BAUSCH ET FRÉDÉRICK GRAVEL
Au Musée de la civilisation
Le samedi 15 novembre, dès 15h
PAGE DU MUSÉE SUR LA FOLLE SOIRÉE https://www.mcq.org/fr/activite?id=147220

TIRAGE DE DEUX PAIRES DE BILLETS
Notez que les membres de l’assistance de chacune des projections courront la chance de gagner une paire de billets pour la première du spectacle de Frédérick Gravel le 9 décembre prochain.

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Ce programme double est rendu possible grâce à Cinédanse Québec, en collaboration avec le Musée de la civilisation, La Rotonde, centre chorégraphique contemporain de Québec et le Grand Théâtre de Québec.

Il vous est présenté comme un avant-goût pour vous mettre au parfum de la seconde édition du festival Cinédanse qui se tiendra dans la Capitale nationale l’an prochain, en parallèle à la grande exposition sur la danse contemporaine «Corps rebelles» organisée par le Musée.

Le festival Cinédanse Québec, d’abord prévu à la fin du présent mois au Musée de la civilisation, a dû être reporté à cause de l’incendie majeur survenu au Musée le 15 septembre dernier. L’inauguration de l’exposition se tiendra au printemps prochain à une date encore à déterminer, alors que la seconde édition de Cinédanse se tiendra du 24 au 27 septembre 2015.

-30-

SOURCE
Sylvain Bleau, directeur
 de Cinédanse Québec 2015
T. (514) 723-0449 / Cell. (438) 936-6313
sbleau@lacaravane.qc.ca
www.cinedanse.ca

J’aime les genoux et vous ? | Critique de Marie-Ève Lord à propos de Gustavia

Mathilde Monnier et La Ribot inspirées par le Cinéma, photo Marc Coudrais

Marie-Êve Lord, blogueuse émérite, inspirée et inspirante, nous propose son billet d’humeur sur Gustavia, notre 1er spectacle de la saison 14/15!

Une femme. Deux femmes? Une femme plurielle. Ho! Mais, ce n’est pas une femme. C’est une femme avec un grand F, comme l’homme avec un grand H. Vous le connaissez? Et l’humanité avec un grand U? Existe-t-elle?

Certes un clown avec un grand C. Pleurer toutes les larmes de son corps, ça fait du bien. Pleurer, c’est célébrer la mort en nous. Vive la mort! Mourir, tomber, se relever, se coucher, se venger, se battre. Avec soi-même, seul, avec un autre? Danser. Point. Se transformer.

Drame. Non, comédie. Satire. Rire. Oui rire, même pour les plus sérieux d’entre nous. Rire, c’est célébrer la mort en nous. Apportez vos mouchoirs, car vous allez rire un coup. Je vous le jure. Vous allez finir par rire. Oui, vous allez rire. Vous allez rire. Vous allez rire. Vous allez rire. Vous allez rire. Vous allez rire. Vous allez rire. Vous allez rire. Vous allez rire. Vous allez rire. Vous allez rire. Vous allez rire. Vous allez rire. Vous allez rire. Vous allez rire. Vous allez rire. Vous allez rire. Vous allez rire. Vous allez rire. Vous allez rire. Vous allez rire. Vous allez rire. Vous allez rire. Vous allez rire. Vous allez rire. Vous allez rire. Vous allez rire. Vous allez rire.

Vous riez déjà.

Toucher. Provoquer. Un clown noir à l’intérieur coloré. Le plaisir sur scène est palpable. La rigueur et la maturité incroyables. Deux artistes. Deux folles. Deux clowns. Deux flowns? De l’absurde avec un grand A. Du Burlesque avec un grand B. Ce soir, c’est ta dernière chance avec un grand C. Me suivrez-vous jusqu’à Z?

Achète un billet. Achète deux billets. Si tu veux, achète un billet pluriel (abonne-toi!).

Invite tes amis et entrez dans la boîte à bijoux musicale de ces deux flowns sombres et sexy.

Oui, elles ont des ailes.

En veux-tu?

P.-S. Si vous aimez les genoux, vous allez adorer Gustavia!