



Gustavia
Interprétée par Mathilde Monnier, figure très estimée de la « nouvelle danse française », et par La Ribot, artiste multidisciplinaire au parcours impressionnant, Gustavia est une femme plurielle. Dans un face-à-face chorégraphique engagé et rempli d’humour, les fausses jumelles évoquent la mort, la féminité, le théâtre, la création; bref, elles dévoilent sur scène le parcours symbolique de leur existence. Avec un esprit vif et décomplexé, puis un incontestable sens du rythme et des effets plastiques, les complices exhibent une gestuelle minimaliste, implacable, en détournant les codes et techniques du burlesque classique. Ce spectacle à la fois drôle et touchant, teinté d’une juste dose de provocation, révèle une parfaite maîtrise des espaces dramatique et visuel, et surtout un palpable plaisir de jouer.
Chorégraphie, création et interprétation : Mathilde Monnier, La Ribot
Lumières : Éric Wurtz
Conception sonore : Olivier Renouf
Collaboration scénique : Annie Tolleter
Costumes : Dominique Fabrègue, assistée de Laurence Alquier
Musique : Mouse On Mars, Squarepusher, Cristian Vogel, Matthew Shipp, Olivier Renouf
Coproduction : Festival Montpellier Danse 2008, Centre Pompidou – les spectacles vivants / Festival d’Automne / Théâtre de la Ville (Paris), Centre de développement chorégraphique (Toulouse / Midi-Pyrénées), Culturgest (Lisbonne), La Comédie de Genève, Mercat de les flors (Barcelone), La Ribot (Genève), Centre chorégraphique national de Montpellier Languedoc-Roussillon
Création soutenue par : Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture, République et Canton de Genève et de la Ville de Genève – Département de la culture
Photos : Marc Coudrais, Carol Parodi


Mathilde
Monnier


La Ribot


Eric
Wurtz


Dominique
Fabrègue
Karine Ledoyen vous parle de Gustavia dans La parole au public !
Quel spectacle t’a fait réfléchir ?
« J’ai le souvenir des corps des danseuses, d’un certain âge, en culotte sur scène, et ça m’a donné à réfléchir sur le corps vieillissant féminin. Mais aussi à comment on peut avoir besoin de peu de gestes pour finalement dire beaucoup, à comment le corps en lui-même est dramaturgie avant même le premier mouvement. »