La Rotonde
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The Black Piece
The Black Piece
The Black Piece

The Black Piece

Saison 2018-2019
Belgique et Pays-Bas
1, 2 novembre 2018, 20 h
75 minutes
Prévente / Aîné / Artisan / Étudiant : 25 $ Général : 30 $
5 artistes sur scène Discussion avec les artistes après la représentation du 1er novembre

Noir. Absence de lumière. Aucune réflexion.
Symbole de deuil, finalité, noirceur, nuit. Trous noirs. L’autre noir. Terre noire, fertilité. Mystère, séduction, exotisme. Couleur pleine. Élégance, pouvoir. Dégradés, profondeurs. Rien n’est ce qu’il semble être. Noir, couleur du masque que nous portons tous.
Le noir dévoile.

Habituée des scènes néerlandaises et belges, Van den Broek convie, avec The Black Piece, le public à une expérience sensorielle vertigineuse où les sons, les images et les corps entrent dans un dialogue étrange. Plongé dans un noir total, un caméraman muni d’une lentille lumineuse aide à déchiffrer les histoires dansées sur scène. La pièce, avec ses intrigues désamorcées et ses êtres énigmatiques, est un objet scénique complexe, magnétique, où l’on s’amuse souvent à dérouter le spectateur. Crue, provocatrice, assumée, la création se vit comme un voyage dans l’inconscient et le noir où les états émotionnels troubles émergent par le biais d’un travail physique mené jusqu’à l’épuisement.

The Black Piece, récipiendaire d’un Swan Award pour la meilleure production en danse, le prix le plus prestigieux décerné aux Pays-Bas.

Partenaire média
Crédits
Équipe artistique
Dans les médias

Conception et chorégraphie : Ann Van den Broek
Interprétation : Louis Combeaud, Frauke Mariën, Nik Rajšek, Wolf Govaerts, Marion Bosetti, et d’autres…
Interprétation à la création : Louis Combeaud, Jan Deboom, Andreas Kuck, Frauke Marien, Francesca Monti
Lumières : Bernie van Velzen
Caméra en direct : Thorsten Alofs
Musique : Arne Van Dongen
Performance vocale : Gregory Frateur
Enregistrement de la voix : Nicolas Rombouts
Scénographie : Ann Van den Broek, Bernie van Velzen
Costumes : Ann Van den Broek
Consultation artistique : Marc Vanrunxt
Diffusion internationale : A propic (Line Rousseau, Marion Gauvent)
Photos : Maarten Vanden Abeele
Première : 19 septembre 2014, Korzo Theater, La Haye (Pays-Bas)
Coproduction : WArd/waRD, Korzo productions et ccBerchem
Soutien : Fonds Podiumkunsten, Prins Bernhard Cultuurfonds.

Ann Van den Broek

Ann
Van den Broek

Chorégraphie
Scénographie
Costumes
Louis Combeaud

Louis
Combeaud

Interprétation
Frauke Mariën

Frauke
Mariën

Interprétation
Nik Rajšek

Nik
Rajšek

Interprétation
Wolf Govaerts

Wolf
Govaerts

Interprétation
Marion Bosetti

Marion
Bosetti

Interprétation
Bernie van Velzen

Bernie
van Velzen

Lumières
Scénographie
Thorsten Alofs

Thorsten
Alofs

Caméra en direct
WArd/waRD

WArd/waRD

Production

« Avec The Black Piece, Ann Van den Broek nous permet d’apprivoiser nos peurs les plus intimes, mais aussi à la beauté intrinsèque de s’exprimer. »

— Lucie Renaud, Revue JEU

« Ann Van Den Broek provoque chez le spectateur une excitation envoutante sans donner dans la vulgarité. […] The Black Piece est un dangereux bijou car elle touche à quelque chose de profondément enfoui en chacun de nous, que notre société du spectacle voudrait bien voir disparu à jamais. »

— Quentin Guisgand, Inferno

La chorégraphe a créé son spectacle comme un caléidoscope d’émotions, de tabous, en tentant de rendre les significations positives et négatives de la couleur.

— Tifa Bourjouane, Ici Québec

Le résultat final pour The Black Piece, mélange de danse et de cinéma, nous convie de manière intrigante à ausculter nos parts d’ombre en magnifiant ce qui se terre dans l’obscurité.

— Catherine Breton, Monsaintroch

Objet scénique inclassable, où images vidéos tournées en direct, danse, bruitage et chants composent un rituel tour à tour angoissant et jubilatoire, la création d’Ann Van den Broek bouscule nos repères tout en exerçant une étrange fascination.

— Josianne Desloges, Le Soleil

Danser dans le noir sème le doute dans l’esprit du spectateur. Que voit-il exactement? Que saisit-il de ce mouvement entr’aperçu? Ses sens sont aux aguets. Il écoute autant qu’il perçoit. Il peut même fermer les yeux pour voir le spectacle, car ici l’ambiance sonore est aussi importante que le mouvement. L’environnement sonore crée l’ambiance, précise l’univers ou le mystifie encore plus. Le doute, toujours le doute, qui s’insinue et l’émotion qui s’empare du spectateur.

— Robert Boisclair, les Enfants du Paradis