



Triptyque Cryptique
Les œuvres de Lina Cruz révèlent des univers où excentricité rime avec ludisme. Son travail, souvent perçu comme surréaliste, ritualiste et tragi-comique, s’avère aussi jouissif qu’intrigant. Toujours ancrées dans un terrain fantaisiste et souvent agrémentées d’accessoires loufoques, ses créations véhiculent la vulnérabilité et l’esprit contradictoire de l’être humain à travers l’humour et l’étrangeté des personnages. Ce spectacle propose trois duos, trois univers intimes, des aventures vécues à deux, des territoires habités par des êtres au caractère très distinct, tour à tour indissociables, complices ou en opposition. Trois duos créés spécifiquement pour six interprètes de Québec, qui voyagent à la rencontre du vocabulaire physique, de la gestuelle minutieuse et de l’imaginaire déjanté et fantasmagorique de l’inclassable artiste.
Chorégraphie : Lina Cruz
Interprétation : Jean-François Duke, Raphaëlle Fougères, Fabien Piché, Harold Rhéaume, Geneviève Robitaille, Lydia Wagerer
Composition et musique sur scène : Philippe Noireaut
Costumes et accessoires : Lina Cruz
Collaboration à la recherche : Aïcha Bastien N’Diaye
Photos : Maxime Daigle et Llamaryon


Jean-François
Duke


Raphaëlle
Fougères


Fabien
Piché


Harold
Rhéaume


Geneviève
Robitaille


Lydia
Wagerer


Aïcha
Bastien N'Diaye


Le fils d’Adrien danse


Productions Fila 13


Collectif XYZ
Dans la salle noire de la Maison pour la danse, les interprètes Harold Rhéaume et Lydia Wagerer percent l’obscurité et détruisent le calme des verres de vin bus en silence.
— Simon Provencher, Impact Campus
Un projet collaboratif, hybride, sensible et taillé dans l’humour absurde, qui nous ramène aux premiers humains, aux premiers rites, aux premiers paramètres de notre humanité.
— Josianne Desloges, Revue JEU
L’univers de Cruz est coloré de références animales, d’onomatopées, d’humour et d’énergie. Des éléments qui sont particulièrement mis en valeur dans cette formule de duos.
— Daphné Bédard, Le Soleil
« Pour moi, c’est un petit jardin où il y a trois merveilleux arbres. Chaque duo est une vignette, une histoire différente. Ce qu’ils ont en commun, c’est ma gestuelle et mon imaginaire. J’essaie quand même de créer des duos distincts, mais ce sont les interprètes qui font vraiment la différence », explique la chorégraphe, enthousiaste.
— Émilie Rioux, Voir