La Rotonde
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Sophie Corriveau

Danseuse, performeuse, chorégraphe, enseignante, directrice des répétitions et conseillère artistique, Sophie Corriveau œuvre dans le milieu de la danse contemporaine depuis les années 80. Elle débute sa carrière au Theater Ballet of Canada, se joint à Montréal-Danse de 1989 à 1993 et depuis, à titre de danseuse indépendante, se lie au travail de plusieurs chorégraphes dont Louise Bédard, Danièle Desnoyers, Sylvain Émard, Alain Francoeur, Benoît Lachambre, Jean-Sébastien Lourdais, Jean-Pierre Perreault, Manuel Roque et Catherine Tardif.

En 2011, Sophie Corriveau crée, en collaboration avec son frère et artiste visuel Thomas Corriveau, le solo Jusqu’au silence. En 2014, elle co-signe 6’3 évanouissements, œuvre chapeautée par la compagnie Et Marianne et Simon. En 2015, elle est idéatrice et conceptrice de l’évènement Nous ne sommes pas tous des danseurs, « tables rondes dansées », projet atypique, imaginé conjointement avec Katya Montaignac. En 2016, elle crée Pas de bras, pas de chocolat pour les étudiants de l’École de danse contemporaine de Montréal (ÉDCM).

Sophie Corriveau est directrice des répétitions, notamment pour les compagnies Daniel Léveillé Danse, Manuel Roque et Le Carré des Lombes, et enseignante à l’ÉDCM.

De 2014 à 2016, Sophie Corriveau est Interprète en résidence à l’Agora de la danse et est récipiendaire du Prix de la danse de Montréal 2016, catégorie interprète.

Karine Ledoyen

Chorégraphe et danseuse formée à Québec, Karine Ledoyen débute sa carrière en France où elle forge les prémices d’une créatrice en devenir. De retour dans la Capitale en 2001, jeune artiste-entrepreneure, elle initie le concept Osez !, qui fera sa marque au Québec et à l’étranger et fonde la compagnie Danse K par K en 2005. Elle élabore des spectacles où domine la quête de la fragilité humaine sous toutes ses formes : Cibler, Air, La Nobody, Trois paysages, Danse de garçons, Danse de nuit, Danse de salon, De la glorieuse fragilité. Au fil des années et des spectacles, elle confirme la pertinence de sa démarche créatrice et la profonde humanité qui émane de son œuvre. 

En parallèle à sa carrière, la chorégraphe réfléchit à sa pratique artistique dans la cadre d’une maîtrise à l’Université Laval. Pour son implication au développement significatif de la communauté de danse de Québec, Karine Ledoyen reçoit le prix François Samson du Développement culturel en 2006 et en 2020. En pleine période de pandémie, elle élabore Osez! en solo, une série de performances dansées à l’extérieur pour un seul spectateur. Puis, dans la foulée, les Solos prêts-à-porter, vidéos filmées et projetées dans les mains des passants. En 2024, Karine revient aux racines de l’art chorégraphique dans une nouvelle production. Les idées foisonnent, la chorégraphe s’active sur tous les fronts, artistique comme social.

Olivier Normand

Issu du Conservatoire d’art dramatique de Québec, Olivier Normand a joué sur toutes les scènes de la Capitale. Il a entre autres tenu des rôles dans Les Feluettes de Michel-Marc Bouchard, L’école des Femmes et Le Misanthrope de Molière, La nuit des rois de Shakespeare (Prix de la critique Interprétation masculine – Québec 2010), Britannicus de Racine. Il est également cofondateur du Théâtre des 4 Coins, compagnie de théâtre pour adolescents, dont le premier spectacle Le fantôme de Canterville a été joué plus de 300 fois et a obtenu le Prix de la critique 2006.

Intéressé par le théâtre physique et la danse, il a enseigné 8 ans à l’École de cirque de Québec et enseigne maintenant au Conservatoire d’art dramatique de Québec. Collaborateur assidu de Nuages en pantalon, il a été de la création de Lucy et de Si tu veux être mon amie (Masque de la meilleure production jeune public en 2007 et Prix de la critique en 2007). En 2012, il remporte le Prix de la critique pour son interprétation de Feste dans La nuit de rois de Shakespeare au théâtre du Trident.

Il a conçu pour le Carrefour international de théâtre de Québec, Insomnie, dans le cadre du parcours déambulatoire Où tu vas quand tu dors en marchant? éditions 2013-14. Il a signé la mise en scène du 1er spectacle de Flip FabriQue qui a été vu à travers plus de 10 pays en plus d’avoir tenu l’affiche 6 mois à Berlin. Il fait également partie de la distribution de Jeux de cartes: Coeur de Ex Machina, mis en scène par Robert Lepage, présenté dans plusieurs pays. Il a aussi repris le rôle créé par Lepage dans Vinci, lors de la reprise en 2015. Il a pris la relève de Marc Labrèche dans Les aiguilles et l’opium de Robert Lepage en 2016, et a joué le spectacle en français et en anglais en France et aux États-Unis.

Il a signé, en 2015 et en 2016, la mise en scène Crépuscule, un spectacle de cirque vu chaque année par plus de 110 000 personnes à Québec. Il a dirigé en 2017 Le songe d’une nuit d’été, en coproduction avec le Trident et Flip FabriQue, récipiendaire du Prix de la critique – mise en scène.

Brontë Poiré-Prest

Brontë Poiré-Prest est originaire de Montréal. Elle est tombée amoureuse de l’art du mouvement à l’École de danse contemporaine de Montréal, où elle a eu la chance de travailler et de collaborer avec des chorégraphes de renom tels que Angélique Willkie, Hélène Blackburn et Alan Lake. À sa sortie de l’école, elle a été invitée à travailler avec plusieurs compagnies bien établies de Montréal comme Van Grimde Corps Secrets, Le Carré des Lombes et comme pigiste pour la Compagnie Marie Chouinard. Poiré-Prest a rejoint RUBBERBAND en 2018.

Mikaël Xystra Montminy

Très tôt, Mikaël Xystra Montminy s’ouvre à différents styles de danse. Il suit son premier cours à sept ans, du ballet-jazz, puis il pratique le hip-hop, la danse latine et même le « ballroom » en compétitions. Il étudie à la formation supérieure de L’École de danse de Québec, tout en suivant des cours de hip-hop et de breaking, puis étudie à la School of Alberta Ballet. Ballet Kelowna l’embauche comme l’un des danseurs principaux en ballet classique et contemporain, avec qui il danse plus de 200 représentations. De retour au Québec, il est interprète notamment dans La Noce d’Harold Rhéaume et Les Chemins invisibles du Cirque du Soleil. S’ajoutent à sa formation plusieurs stages intensifs (Los Angeles, New-York), un mentorat avec Victor Quijada, un entraînement de dix semaines en arts martiaux à WPD China Academy, Hainan Island et une forte base de parcours de rue avec le Collectif Le CRue.

Chorégraphe, enseignant et interprète professionnel, ses principales techniques relèvent du ballet classique, du contemporain et des arts martiaux du Wudang. En 2014, il crée la compagnie de danse professionnelle Wu Xing Wu Shi (WXWS). Fusionnant diverses formes de danse et d’arts martiaux dans un style distinctif, il crée le break-ballet WXWS. Au sein de la compagnie, Mikaël offre une prestation lors de l’ouverture officielle du Carré 150 en 2015, il profite d’une résidence de création au Musée de la Civilisation de Québec en 2015 et 2016, puis il est l’un des chorégraphes invités dans le projet Osez! 2017 à Québec dirigé par Karine Ledoyen.

Amélie Gagnon

Diplômée de L’École de danse de Québec en 2013, Amélie Gagnon œuvre depuis au sein de sa communauté en tant qu’interprète, chorégraphe et conseillère artistique, et poursuit son perfectionnement auprès d’artistes internationaux. En tant qu’interprète, elle collabore auprès de plusieurs créateurs, dont Harold Rhéaume, Mario Veillette, Geneviève Duong, Étienne Lambert, Mikaël Xystra Montminy et Le Papillon Blanc.

Sa pratique est motivée par l’envie de créer des espaces de liberté et de liens par le partage de l’expérience. Par quête d’authenticité, elle cherche la perméabilité entre l’état de performance et l’état quotidien. Elle utilise les enjeux physiques réels et la composition spontanée pour provoquer les petites révélations du soi, ce qui émane de l’individu à son insu. Elle affectionne l’invisible et les limites de l’étrange pour établir un dialogue avec l’imaginaire et le subconscient. Elle aborde la création avec un goût du risque et une soif de rencontres, synonyme d’un nouvel espace à définir.

En 2014, elle cofonde Le CRue avec Julia-Maude Cloutier, collectif en danse contemporaine s’alliant à d’autres médiums artistiques au profit d’une création plus libre dans son expression. Dans un désir de démocratisation des arts, elles préconisent les créations in situ permettant au spectateur d’avoir une responsabilité sur sa propre expérience de l’œuvre. Parmi ses réalisations : La marche du renard (2021), Une danse par cour (2021), le court-métrage Hors (2020), Résilience (2020), Ceux qui restent (2019), Passage in situ (2017).

Léa Ratycz-Légaré

Léa Ratycz-Légaré est une figure dynamique et inspirante de la scène artistique québécoise depuis 2014. Elle a travaillé avec plusieurs chorégraphes et compagnies de danse de renom, apportant sa passion et son talent à chaque projet.  Elle a aussi touché au théâtre avec L’Usine des sœurs Amar et Je veux participer au chaos d’Eliot Laprise. Elle a également été impliquée dans la tournée de Les 10 Commandements du Fils d’Adrien Danse ainsi que De la glorieuse fragilité de Danse K par K. Elle s’émancipe à travers moult projets connexes, que ce soit à l’opéra dans La vie parisienne ou encore en CPE avec La Chipie.

Cette année, Léa continue d’élargir son horizon artistique en travaillant sur une nouvelle création avec Annie Gagnon, qui sera présentée à La Rotonde en plus de la nouvelle production de Danse K par K. Elle a été active auprès de collectifs comme Germination et LAS, où elle a contribué à la création et à la diffusion de nouvelles œuvres. Elle a également joué un rôle clé à L’Artère en tant que responsable des inscriptions et à la Maison pour la danse au sein du comité artistique.

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Laurie Carrier

Québec, en 2014. Dès sa sortie de l’école, elle participe à la création des étudiants de troisième année du Conservatoire, Mono-no aware, dirigée par Harold Rhéaume et Marie-Josée Bastien, pour laquelle elle crée les costumes et les accessoires. Son parcours l’a ensuite amenée à travailler avec l’équipe d’Entr’acte, pour qui elle a conçu des costumes durant 5 ans, alternant entre la section danse et théâtre. Elle a également eu la chance de collaborer avec la compagnie Kill ta peur, pour qui elle crée les costumes et accessoires d’Amour Amour, présenté à Premier Acte, ainsi qu’avec La Trâlée pour le projet HLA, présenté au Périscope. Cette dernière année l’a aussi amenée à travailler sur des courts métrages dont Buddies Bodies présenté dans le cadre du Mois Multi et Du vivant fragile, capsules que l’on a pu voir à Où tu vas quand tu dors en marchant. Elle a récemment amorcé un travail de création auprès d’artistes de danse, notamment avec les compagnies Le CRrue et Le Papillon blanc.