La Rotonde
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Nicholas Bellefleur

Nicholas Bellefleur est certifié de l’École supérieure de ballet du Québec sous la direction d’Anik Bissonnette en 2014 et rejoint de suite la compagnie Ballet BC sous la direction d’Emily Molnar en tant qu’apprenti. Hélène Blackburn l’accueille ensuite dans sa compagnie Cas Public où il performe plus de 100 représentations au Canada, États-Unis, Mexique et Europe, en passant par des théâtres de renoms tels que l’Opéra de Paris et le Royal Opera House de Londres. Il présente son premier essai chorégraphique A Safe Space à la Place des Arts en 2019, créé en collaboration avec 8 artistes-interprètes issu·e·s de sphères diverses de la danse à Montréal. La même année, il travaille en tant que pigiste avec Grand Poney, Les 7 doigts de la main, Fleuve | Espace danse, Lo Fi Dance Theory et rejoint Harold Rhéaume à Le fils d’Adrien danse dans plusieurs projets dont ESPRIT LIBRE, danser Miró au Musée national des beaux-arts du Québec, EXIL au Domaine Maizerets, puis les pièces P.ARTITION B.LANCHE et LES DIX COMMANDEMENTS.

Josiane Bernier

En parallèle de ses études universitaires en théâtre et en philosophie, Josiane a complété la formation professionnelle de L’École de danse de Québec qu’elle a terminée en 2010.

Depuis ce temps, elle mène une florissante carrière d’interprète auprès de plusieurs chorégraphes et compagnies multidisciplinaires, majoritairement de Québec. Dans la dernière année, elle a principalement travaillé auprès de Jacynthe Carrier, Geneviève Duong, Alan Lake Factori(e), Le Fils d’Adrien danse, Le Bureau de l’APA et Théâtre Rude Ingénierie. Également intéressée par la création chorégraphique, elle a présenté, en 2018, sa première pièce personnelle La fille d’à côté, diffusée par La Rotonde à Québec. En 2021 et 2022, elle a présenté deux co-créations aux côtés de Nicolas Cantin à Montréal (La Chapelle – Scènes contemporaines) puis auprès de Philippe Lessard Drolet à Québec (Mois Multi). En 2014 et 2017, elle a coréalisé ses deux premières œuvres à l’écran. De plus, elle est fréquemment invitée à prendre part à divers projets artistiques en tant que chorégraphe, conseillère chorégraphique et/ou dramaturgique et mentor.

Josiane a dansé plus de 360 représentations de différents projets professionnels, au Québec, au Canada, aux États-Unis, en France, au Luxembourg et au Mexique.

Mathilde Bois

Mathilde Bois vit et travaille entre Québec et Wuppertal. Par sa pratique, orientée vers le dessin, l’aquarelle et la peinture, elle s’intéresse à la représentation du corps et à la fragilité du soi. Elle a présenté ses œuvres à l’occasion d’expositions collectives et individuelles au Québec et en Europe, dont au Musée de la femme à Bonn. Parallèlement à sa pratique artistique, Mathilde Bois mène une activité de critique d’art et des recherches en phénoménologie. Après des études de premier cycle en histoire de l’art et en philosophie, elle a complété une maîtrise portant sur la perception des images chez Husserl. Elle poursuit désormais ses recherches en phénoménologie sur la question de l’image et de la corporéité comme collaboratrice scientifique à l’Institut für Transzendentalphilosophie und Phänomenologie, à Wuppertal (Allemagne). Lauréate en 2018 du concours Jeunes critiques de la revue Esse, elle a également publié plusieurs textes et essais sur l’art contemporain pour des revues et des institutions culturelles québécoises, dont Espace, Esse, Les Cahiers de la Galerie, VU photo et le Musée national des beaux-arts du Québec.

Antoine Berthiaume

Guitariste, improvisateur, compositeur et producteur, le montréalais Antoine Berthiaume est réputé pour son approche novatrice de la guitare, qui combine des éléments de jazz, de folk, de musique classique et de musique expérimentale. Il est surtout actif dans le milieu de l’improvisation, de la musique contemporaine, de la danse, du théâtre et du cinéma.

Il a publié de nombreux albums en solo ou en collaboration avec d’autres artistes. On le retrouve sur les étiquettes Ambiances Magnétiques, Audiogram, Vos Records (Japon), Incus Records (Angleterre) et Starkland (É.-U.).

Compositeur prolifique, sa musique, saluée pour sa subtilité, sa profondeur émotionnelle et son inventivité, ne cesse de se renouveler et de susciter l’étonnement, ce qui depuis plusieurs années, l’amène à développer de fructueuses collaborations avec les créateur·trices de la danse contemporaine, du théâtre et du cinéma.

Berthiaume détient une maîtrise en composition contemporaine ainsi qu’un doctorat en musiques numériques de l’Université de Montréal. Ses recherches et créations sont soutenues par le Conseil des arts et des lettres du Québec et le Conseil des arts du Canada. Il s’est produit dans divers festivals et salles de concert à travers le monde.

Alan Lake Factori(e)

Basée à Québec et créée en 2007, Alan Lake Factori(e) a déjà à son actif plusieurs réalisations scéniques et cinématographiques. Toutes saluées par la critique et le public, ses œuvres jouissent d’une diffusion toujours de plus en plus importante. Ainsi, les projets Chaudières, déplacements et paysages (2009) et Là-bas le lointain (2012) font naître chacun un film et une œuvre scénique et sont diffusés notamment par La Rotonde à Québec. En 2015, le spectacle Ravages, présenté à Montréal et à Québec, pousse encore plus loin la démarche proposée dans les précédentes réalisations. Cette fois, deux films de danse émergent du projet : Jardins-Catastrophes (2014), diffusé au Québec et à travers le monde (Espagne, Chili, Russie, Brésil) et Ravages (2015), un film plusieurs fois primé qui parcourt actuellement les festivals (Russie, Irlande, États-Unis, France). En 2016, la création in situ Les Caveaux, pièce audacieuse, créée et présentée dans un vieil entrepôt désaffecté de Limoilou, ouvre la saison de La Rotonde. Par la suite, Alan Lake Factori(e) poursuit ses recherches en créant Le cri des méduses (2018), un projet colossal qui se décline en un film de danse et une grande forme inspirée du célèbre tableau le Radeau de la Méduse de Théodore Géricault. En 2021, le public découvrira, dans la trilogie Le cycle des parades, trois œuvres distinctes : une oeuvre in situ, un film et un spectacle sur scène.

Odile-Amélie Peters

Originaire de Montréal, Odile-Amélie Peters a grandi à Québec parmi les studios de compétition en hip-hop (chorégraphie). Sa passion l’a mené à poursuivre ses études en danse contemporaine à L’École de danse de Québec où elle a gradué en 2012. Depuis, Odile a travaillé auprès de diverses compagnies et chorégraphes, à Québec, Montréal et Vancouver, tel·lles que Le fils d’Adrien danse, Company 605, Skeels danse Montréal, Radical System Art, Charles Brecard, Geneviève Duong, Le CRue et Mikaël Xystra Montminy. Elle a travaillé auprès de Danse K par K dans divers projets dont De la glorieuse fragilité, Les miniatures, Osez et Osez! En solo. Odile-Amélie est interprète pour la compagnie Alan Lake Factori(e) avec qui elle a pu collaborer dans différentes œuvres depuis 2013 (Jardins catastrophe, Le cri des méduses, Parades – la trilogie). Une collaboration qui se poursuit avec la nouvelle création Le mythe d’Orphée : une mise en scène d’Alan Lake et Frédérique Bradet pour la saison 2023-2024 du théâtre Le Trident. Elle poursuit cette précieuse collaboration avec la nouvelle création: S’abreuver des volcans.

Enseignante et chorégraphe émergente, c’est avec grande curiosité et intérêt pour la création qu’Odile-Amélie Peters s’investit présentement dans ses propres projets de recherche. Grâce à une subvention obtenue par le Conseil des arts du Canada et grâce à un soutien énorme de La Rotonde, Odile-Amélie se lance avec gratitude dans une résidence de recherche en tant qu’interprète et productrice sous la direction artistique de la chorégraphe invitée Dorotea Saykaly.