La Rotonde
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Cloé Arias

Originaire de France, Cloé Arias découvre son amour pour le mouvement dès son jeune âge en débutant la gymnastique. Les comédies musicales l’amènent à s’orienter vers la danse, explorant des styles variés allant du hip-hop au contemporain. Elle poursuit sa formation professionnelle au Conservatoire de Bordeaux avant de rejoindre l’École de danse de Québec en 2019. Sensible à la diversité des approches artistiques, Cloé donne des cours à l’École de cirque de Québec tout en travaillant parallèlement au théâtre La Bordée. Son intérêt pour les autres formes d’art lui permet de développer une vision artistique élargie, lui permettant de participer à des projets multidisciplinaires. Récemment diplômée, Cloé aspire à une carrière au Québec et à l’international.

Alexis

Une épopée chorégraphique autour du célèbre Trotteur, cet homme — cette légende! — qui courait plus vite que les chevaux, les navires et les trains.

Marginalisé et dénigré par les êtres chers qui n’acceptaient pas son excentricité, Alexis Lapointe (1860-1924), ce personnage du folklore québécois à la fougue et aux capacités physiques extraordinaires est devenu, pour la société de l’époque, un animal de foire adulé pour ses exploits et applaudi de tous avec un mélange de curiosité et d’admiration. Comment Alexis, cet éternel adolescent qui a osé magnifier sa différence, serait-il accueilli aujourd’hui ?

Cent ans après la mort du Trotteur, Ample Man Danse lui rend hommage à travers un processus chorégraphique alliant danse contemporaine et interactivité scénique, avec pour leitmotiv la volonté d’affranchissement du personnage et son besoin d’exister dans le regard de l’autre. Suivez les cinq interprètes dans une danse dynamique — et par moments chevaline —, inspirée par la personnalité, la fougue et la folie d’Alexis Lapointe, dit « l’homme-cheval ».

Direction assistée

Créée par Brice Noeser, Direction assistée est une performance réjouissante qui explore le lien intime avec la langue maternelle et le rapport aux langues étrangères.

Quel imaginaire est suscité par une langue et la personne qui la parle? Avec humour, intelligence et poésie, le chorégraphe met au défi quatre interprètes à travers des épreuves qui portent à réflexion. Entre devinettes et joutes sportives, la pièce jongle entre le malaise de l’incommunicabilité et l’exaltation de la communication réussie. Des liens inopinés se créent entre les performeuses et le public, révélant des moyens hors du commun de nous mettre en relation.

Interprétée par une distribution intergénérationnelle, avec Jacqueline Van De Geer, Karina Iraola, Elinor Fueter et Sona Pogossian, Direction assistée convoque notre curiosité envers des sonorités et des codes propres à un idiome.

Pour prolonger l’expérience : 

  • Atelier grand public avec le chorégraphe Brice Noeser le 18 octobre | En savoir plus

Wahsipekuk : Au-delà des montagnes

Artiste wolastoq et québécoise aux multiples facettes, Ivanie Aubin-Malo nous amène par la danse, la musique et le chant dans un conte renouvelé, invoquant les Géants, entités des différentes traditions orales des peuples wabanakiak.

Performance captivante, portée sur scène avec le violoniste Julian Rice (mi’kmaq et kanien’keha:ka), cette création nous transporte dans un fascinant voyage à travers les traditions orales, chantées et dansées des peuples wabanakiak. Wahsipekuk : Au-delà des montagnes est un saut dans l’espace invisible des rêves. Une tentative pour se reconnecter et perpétuer la transmission des savoirs. Ce projet, co-initié par Ivanie Aubin-Malo et Natasha Kanapé Fontaine en 2020, invite le public à une expérience où le passé et le présent se rencontrent dans une célébration vibrante.

Ivanie Aubin-Malo, récipiendaire du Prix de la danse de Montréal catégorie Révélation 2023.

Avertissement : présence de lumières stroboscopiques

Pour prolonger l’expérience : 

  • Atelier grand public avec la chorégraphe Ivanie Aubin-Malo le 25 avril, dans le cadre de l’événement Fait Maison. | En savoir plus
  • Découvrez une œuvre d’Ivanie Aubin-Malo dans le cadre de l’exposition 11 mots, 11 Premiers Peuples – Laissez-nous raconter notre territoire à l’Université Laval | En savoir plus

El Botinière

Bienvenue au El Botinière, cabaret mythique de Tunis. Dans ce monde de la nuit, entre joies, amours et souffrances, six artistes en danse interprètent six vies, six histoires de désir, de détresse et de misère.

Sur des musiques populaires électro-orientales, une danse démesurée éclaire les côtés sombres d’une société arabo-musulmane patriarcale et schizophrénique. Se dévoile cet espace sacré de la luxure qu’est le cabaret, où errent celles et ceux qui ne se montrent pas au grand jour.

Présentée en France, au Maghreb et dans plusieurs villes du Québec, l’œuvre du chorégraphe et metteur en scène Selim Ben Safia est née de la volonté d’offrir de nouvelles avenues aux artistes tunisien·nes. Lançant des ponts entre les cultures, El Botinière est un projet plus grand que lui-même, qui rassemble la Tunisie tout entière.

Pour prolonger l’expérience : 

  • En parallèle du spectacle, l’artiste en danse Marwen Errouine offre une représentation spéciale de son solo Itineris. Une soirée qui met en lumière le talent et la singularité de la scène artistique tunisienne. | En savoir plus
  • L’Artère offre un atelier pour les interprètes en danse avec le chorégraphe Selim Ben Safia les 28 et 29 mars. | En savoir plus
  • Atelier grand public avec le chorégraphe Selim Ben Safia le vendredi 28 mars 2025. | En savoir plus

À toutes les dames qui portent un jupon

Première œuvre chorégraphique de l’artiste émergente de Québec Marie-Chantale Béland, À toutes les dames qui portent un jupon est une célébration de l’affirmation de soi, une invitation à prendre, enfin, la place qui nous revient.

Inspiré de la vidéo du mariage des parents de la chorégraphe, le spectacle nous immerge dans une mémoire familiale où s’entrechoquent à petite échelle les dynamiques sociétales. En filigrane des images d’archives émergent des stéréotypes et des préjugés sexistes, principalement envers les femmes. En guise de réponse à ce portrait suranné, Marie-Chantale Béland met en scène trois protagonistes féminines – sa mère et ses tantes – qui occupent, tour à tour, entièrement la scène. La sororité s’y révèle comme un acte d’empowerment, un antidote à l’invisibilité autrefois prescrite.

Élégie II

Spectacle reporté

Pour une raison hors de notre contrôle, les représentations du spectacle Élégie II, prévues les 6 et 7 mars 2025, sont reportées aux jeudi 13 mars et vendredi 14 mars prochain, 20h.

Les détenteurs·trices de billets seront contacté·es par courriel et par téléphone.


Dix ans après avoir présenté Noire (2014), la chorégraphe de Québec Annie Gagnon sculpte avec douceur et intensité une nouvelle création d’une rare puissance émotive.

Émergeant d’une pulsion vitale de dénoncer la violence, Élégie II explore avec acuité les multiples retentissements qu’elle provoque en nous. Personnelle et percutante, l’œuvre est portée par quatre artistes en danse explosives et trois musicien·nes virtuoses des Violons du Roy. Les sept interprètes expriment avec fougue et sensibilité les contrecoups de la fureur et de la destruction. De la noirceur s’échafaude une rage de vivre, une véritable ode à la solidarité et à l’humanité.

Pour prolonger l’expérience : 

  • Atelier grand public avec Annie Gagnon et les interprètes Cloé Arias et Marie-Chantale Béland le jeudi 27 février | En savoir plus

Le paradoxe des horloges

Les jeunes créatrices Héloïse Le Bagousse et Meï Thongsoume peignent une fresque gracieuse inspirée du concept du temps, ce paradoxal mélange d’instant et d’éternité.

Avec une complicité palpable, le duo ouvre une fenêtre sur ce monument de la pensée philosophique qui obséda, obsède et obsédera. Le temps qui passe, file, ralentit et se fige sans jamais s’arrêter se traduit dans des mouvements complexes et précis, teintés de théâtralité. Les artistes remettent au goût du jour l’esthétisme du mouvement en puisant dans leur bagage composé d’arts classiques, de philosophie, de psychologie, de spiritualité, de politique et de mode. Sur des airs de Bach et de Vivaldi, Le paradoxe des horloges transporte dans un monde d’harmonie et de beauté.