La Rotonde
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Compagnie Yvann Alexandre

Créée en 1993, la Cie Yvann Alexandre est une cie professionnelle de danse contemporaine phare de la région des Pays de la Loire. Attachée depuis ses débuts aux allers-retours entre professionnels, amateurs et tout public, tout en proposant ses créations, la Cie tisse une politique d’échanges, de rencontres et de formation. Au-delà de la simple diffusion, la Cie mène un projet audacieux et engagé pour l’accès des publics à la culture chorégraphique.

La Cie développe ses créations, sur scène ou au cœur de l’espace urbain, autant sur le territoire local qu’à l’international. Elle construit depuis 2004 un lien étroit avec le Québec, sous la forme de résidences de création, de diffusion et de développement de public.

Particulièrement attentive à l’ouverture sur l’art chorégraphique dès le plus jeune âge, la Cie a signé dès 2007 et renouvelé ensuite une convention avec L’Éducation Nationale, reconnaissant la spécificité et la valeur du projet mené par la Cie auprès du monde scolaire.

Afin de rendre accessible au public tout le processus de création d’Y. Alexandre, du premier jour jusqu’au dernier, chaque projet artistique est accompagné pendant le temps de sa construction de laboratoires publics et d’actions pédagogiques.

L’Association C.R.C. | Cie Yvann Alexandre reçoit le soutien de la Ville de St Barthélemy d’Anjou, du Département de Maine-et-Loire au titre des projets structurants pour le territoire, du Conseil régional des Pays de la Loire dans le cadre d’une convention triennale, et du Ministère de la Culturel et de la Communication | DRAC des Pays de la Loire au titre de l’aide à la structuration.

Yvann Alexandre est artiste associé en compagnonnage avec le THV – St Barthélemy d’Anjou depuis 2013.

Sophie Breton

Sophie Breton a gradué de l’École de Danse Contemporaine de Montréal en 2008. Nous avons pu la voir danser pour des chorégraphes tels Alan Lake et Geneviève Smith-Courtois, Frédéric Marier, Thierry Huard et Sasha Kleinplatz, et œuvrer aux côtés de Ginelle Chagnon. Elle participe à la création de Complexe des genres de Virginie Brunelle, et danse dans Les Gestes et Le corps en Question(s) d’Isabelle Van Grimde avant de joindre O Vertigo. Elle tiendra un rôle dans Soif, une œuvre de Ginette Laurin. Parallèlement, elle travaille pour Danse à la carte et enseigne la danse contemporaine et le ballet.

Virginie Brunelle

Virginie Brunelle est née au Mont-St-Hilaire au Québec. Dès l’âge de 5 ans, quand elle a commencé le violon, son principal objectif était la musique, et elle a continué à étudier cet instrument intensément durant son adolescence. Le premier contact de Virginie avec la danse est venu un peu plus tard, lorsqu’elle a aidé un ami à produire un spectacle de danse pour une foire d’art. Elle a alors vingt ans et bien qu’elle ait explorer diverses idées de carrière aucune ne lui convient. Intriguée par la découverte d’un nouveau médium, Virginie s’inscrit dans un programme de danse à temps plein au cégep de Drummondville. Au départ, elle se concentre sur la performance, mais dès sa première classe de chorégraphie, elle sût qu’elle avait enfin trouvé sa voie. Elle a continué sa formation en obtenant un baccalauréat en chorégraphie à l’Université du Québec à Montréal.

Diplômée en 2007, elle a rapidement fait sa marque sur la scène de la danse contemporaine. Depuis ses débuts, Virginie Brunelle a obtenu plusieurs distinctions et récompenses – le Prix David-Kilburn, un séjour professionnel de développement en Wallonie-Bruxelles de l’OQWBJ, une résidence et une codiffusion du Studio 303, la Bourse RIDEAU 2009 du Festival Vue sur la Relève, le deuxième prix à la compétition chorégraphique internationale d’Aarhus au Danemark (Aarhus International Choreography Competition) – et les échos se font immédiatement par des invitations à des festivals internationaux.

Cette réaction enthousiaste à ses premières œuvres l’a incitée à établir son entreprise dès 2009, qui est depuis devenue son principal exutoire créatif. Bien que l’aspect technique de l’esthétique de Brunelle soit au cœur de son succès, c’est la qualité humaniste de son travail, et la façon dont elle cherche à comprendre et à démystifier l’expérience humaine à travers le mouvement, qui a vraiment touché le public et les critiques. Elle croit que son démarrage tardif dans le monde de la danse est un avantage, car elle est libre des notions préconçues de ce que la danse doit être.

Par l’intermédiaire de la danse, Virginie a collaboré avec d’autres artistes du cinéma et du théâtre : Anne Émond pour son premier long métrage – Nuit #1, Théâtre PAP – Dissidents, Myriam Magassouba pour son court-métrage – Là où je suis (gagnant d’un Jutra), Isabelle Haveyr pour son court-métrage – Une courte histoire de la folie.

Elon Höglund

Né à Stockholm, Elon Höglund grandit en écoutant et en dansant sur la musique Hip Hop. Dès son plus jeune âge, sa formation en arts martiaux (Kung Fu, Capoeira, Tae Kwon Do) et en breaking et popping, le prépare déjà à ce qui deviendra évident pour lui pour se réaliser pleinement dans le futur. Il puise très vite son inspiration des danses urbaines, du théâtre et de la danse contemporaine et développe sa propre philosophie du mouvement.

Depuis 2001, Elon chorégraphie et danse des pièces aux styles fusion contemporaine au sein de plusieurs productions. En 2005 qu’il est recruté par le Cirque Du Soleil pour la création The Beatles Love à Las Vegas, où il chorégraphie son propre solo. Par la suite, il danse en Amérique du Nord, en Europe et en Asie avec les compagnies Bboyizm, Rubberbandance, Cirque Du Soleil, Cirque Éloize et le Norwegian State Theatre. Il collabore avec les chorégraphes Dave St-Pierre, Daniel Ezralow, Mourad Merzouki et Victor Quijada.

C’est en 2012 qu’il présente, comme co-fondateur de Tentacle Tribe, la première création de sa compagnie Body to Body dans la production du Cirque du Soleil Chemins invisibles à Québec. Par la suite il présente When they Fall au Festival Quartiers Danse. Elon est aussi membre actif du groupe b-boy Fresh Format.

Daina Ashbee

Daina Ashbee est une artiste, interprète et chorégraphe de Montréal, reconnue pour ses œuvres radicales, à la lisière de la danse et de la performance, qui abordent avec intelligence des sujets complexes ou tabous comme la sexualité féminine, l’identité métisse, et les changements climatiques. La création est pour elle une quête instinctive et quasi spirituelle, qui englobe sa relation avec son corps, ses ancêtres, l’univers et le cosmos tout entier. À seulement 26 ans, elle a déjà remporté deux prix pour ses œuvres chorégraphiques. En novembre 2016, elle est doublement primée aux Prix de la danse de Montréal, remportant coup sur coup le Prix du CALQ pour la meilleure œuvre chorégraphique de la saison 2015-2016, décerné pour son installation chorégraphique When the ice melts, will we drink the water?, et le Prix Découverte de la danse, présenté par l’Agora de la danse et Tangente, pour Unrelated. En 2017, elle est nommée « Promissing Talent of the year », par le prestigieux magazine allemand Tanz et le Dance Magazine la cite dans sa liste des 25 artistes à suivre en 2018.

Reconnue comme l’une des chorégraphes les plus prometteuses de sa génération, son travail est régulièrement présenté dans les festivals les plus prestigieux (La Biennale de Venise, Oktoberdans, Les Rencontres Chorégraphiques de Seine Saint Denis et la Munich Dance Biennale) et sur les scènes du monde entier (Canada, France, Espagne, Belgique, Norvège, Finlande, Groenland, Allemagne, Italie, Suisse et Mexique).

Artiste en résidence à l’Agora de la danse à Montréal jusqu’en 2020, le Centre de Création O Vertigo – CCOV (Montréal) lui offre, en 2017, le statut d’Artiste Associée. En 2018, elle fut de nouveau invitée par la Biennale de Venise pour y créer sa première pièce de groupe.

Karine Ledoyen

Chorégraphe et danseuse formée à Québec, Karine Ledoyen débute sa carrière en France où elle forge les prémices d’une créatrice en devenir. De retour dans la Capitale en 2001, jeune artiste-entrepreneure, elle initie le concept Osez !, qui fera sa marque au Québec et à l’étranger et fonde la compagnie Danse K par K en 2005. Elle élabore des spectacles où domine la quête de la fragilité humaine sous toutes ses formes : Cibler, Air, La Nobody, Trois paysages, Danse de garçons, Danse de nuit, Danse de salon, De la glorieuse fragilité. Au fil des années et des spectacles, elle confirme la pertinence de sa démarche créatrice et la profonde humanité qui émane de son œuvre. 

En parallèle à sa carrière, la chorégraphe réfléchit à sa pratique artistique dans la cadre d’une maîtrise à l’Université Laval. Pour son implication au développement significatif de la communauté de danse de Québec, Karine Ledoyen reçoit le prix François Samson du Développement culturel en 2006 et en 2020. En pleine période de pandémie, elle élabore Osez! en solo, une série de performances dansées à l’extérieur pour un seul spectateur. Puis, dans la foulée, les Solos prêts-à-porter, vidéos filmées et projetées dans les mains des passants. En 2024, Karine revient aux racines de l’art chorégraphique dans une nouvelle production. Les idées foisonnent, la chorégraphe s’active sur tous les fronts, artistique comme social.

Etienne Lambert

Etienne complète sa formation à L’École de danse de Québec en 2015, après des études en musique, langues et sciences politiques. Depuis, il travaille comme interprète (Le Fils d’Adrien danse, Le CRue, Tedd Robinson…), concepteur sonore (Geneviève Duong, La Trâlée, Kay Kenney…) et mène aussi ses propres projets collaboratifs (Ok. Pis après ? – BODIES/BUDDIES – Corps Célestes). Depuis 2016, il œuvre au sein de Nous Sommes L’Été, un organisme de soutien aux artistes de la relève qui déploie ses activités à Montréal et à Québec, et il anime les soirées d’improvisation Les Lieux Communs en collaboration avec L’Artère, art de la danse et du mouvement. Il a également fait partie du comité artistique de la Maison pour la danse de 2017 à 2020. Il aime cultiver des espaces enrichissants, que ce soit en jardinant ou en dansant.

Eve Rousseau-Cyr

Eve Rousseau-Cyr a dansé pour différents artistes dont Harold Rhéaume, Daniel Bélanger, Nuages en pantalon, Les Gorgones, Karine Ledoyen, Annie Gagnon (QC), Jean-François Duke, Etienne Lambert et la compagnie Arielle et Sonia. Elle agit également à titre d’œil extérieur pour différents projets. Elle a présenté son travail dans le cadre du Bloc.danse et de La Petite scène et effectue plus récemment de la recherche et création pour le projet Paysage caverneux. Eve est co-créatrice avec Fabien Piché et Arielle Warnke St-Pierre sur le projet Les hiérarchies horizontales, un processus performatif et de réflexion autour de la capacité de créer du lien et de partager des situations sensibles. À travers ses projets personnels, Eve s’intéresse à une danse qui parle de l’individu dans toute sa complexité où le mouvement est un moteur de transformation de l’état et inversement. Une danse ou le lien à l’autre est un moteur fondamental. Qu’est-ce qu’être en relation ?

Eve est intéressée par le travail collaboratif, la rencontre de l’autre pour se rencontrer soi-même et le partage mutuel des connaissances, sensibilités et intuitions diverses. Le ressenti, la perception et la spontanéité sont des aspects importants dans sa pratique, tout comme le sont l’imaginaire et la magie.