Cinq humeurs
Humeurs comme tempérament ! Dynamisme, tension, exagération du mouvement et exubérance ! Les Quatre Saisons d’Antonio Vivaldi sont revisitées et adaptées par le compositeur Laurent Maslé qui en fait ressurgir une autre texture sonore, plus urbaine, plus semblable aux sonorités de notre époque. Emmanuel Jouthe crée avec les danseurs de Québec, d’Ottawa et de Montréal une chorégraphie par saison. La distribution est toujours différente et s’adapte en fonction de chaque ville où il présente sa création. De plus, il y ajoute une cinquième saison, créée avec de jeunes danseurs de la ville hôte, qui viennent de terminer leur formation. Résultat : un spectacle à chaque fois différent réunissant ces tableaux chorégraphiques : Cinq Humeurs. Emmanuel Jouthe réalise ici un triple désir : créer une chorégraphie inspirée d’une œuvre classique, travailler avec des artistes de différentes villes du Québec et partager la scène avec des artistes débutants.
Chorégraphe : Emmanuel Jouthe
Musique : Laurent Maslé (extraits d’œuvres de Antonio Vivaldi)
Interprètes : Eve Lalonde, Marilyne St-Sauveur, Sonia Montminy, Mélanie Therrien
Interprètes de la 5e saison à Québec : Maryse Damecour, Jeanne Dubé-Blanchet, Jean-François Duke, Annie Gagnon, Eve Rousseau-Cyr, Jolaine Varner
Répétitrice et conseillère artistique : Christine Charles
Éclairages : Caroline Nadeau
Emmanuel
Jouthe
Laurent
Maslé
Ève
Lalonde
Marilyne
St-Sauveur
Sonia
Montminy
Mélanie
Therrien
Maryse
Damecour
Jeanne
Dubé-Blanchet
Jean-François
Duke
Annie
Gagnon
Eve
Rousseau-Cyr
Jolaine
Varner
Danse Carpe Diem / Emmanuel Jouthe
Caroline Paré vous parle de Cinq humeurs dans La parole au public !
Quel spectacle restera gravé pour toujours dans ta mémoire ?
« L’œuvre Cinq humeurs d’Emmanuel Jouthe m’a plongé, l’espace d’un moment que j’aurais d’ailleurs souhaité éternel, dans une singulière beauté. Portées par la musique de Vivaldi revue par Maslé, les interprètes étaient aimantées au sol comme si elles cherchaient à en faire émerger les saisons. J’ai aimé y voir danser ensemble des interprètes des villes de Québec et de Montréal, tantôt louves jumelles et tantôt plus typées et androgynes. La lenteur du geste et des déambulations m’ont permis de ressentir dans ma chair chacune des humeurs. Lors de l’échange qui a suivi la présentation, je me rappelle qu’Emmanuel Jouthe, inquiet de la réception de l’œuvre auprès du public, s’était rassuré en se disant qu’on avait toujours le choix de fermer les yeux si on n’appréciait pas la proposition chorégraphique, la musique à elle seule pouvant nous combler. Pour ma part, je n’ai même pas osé cligner des yeux, tous mes sens étaient aux aguets pour embrasser pleinement ces 5 humeurs. Merci au chorégraphe, au musicien et aux interprètes pour ce bijou d’éternité. »