La Rotonde
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Compagnie Virginie Brunelle

La Compagnie Virginie Brunelle a été fondée en janvier 2009 à Montréal. Depuis le début, Virginie Brunelle y tient le rôle de directrice générale et artistique. Cinq œuvres s’inscrivent au répertoire de la compagnie : Les cuisses à l’écart du cœur (2009), Foutrement (2010), Complexe des genres (2011), PLOMB (2013), À la douleur que j’ai (2016). Les pièces ont été présentées sur les scènes locales, nationales et internationales. La compagnie s’est produite dans plus de 50 villes de dix pays du monde notamment Aarhus, Amsterdam, Bassano del grappa, Beyrouth, Brugge, Budapest, Mexico, Milan, Montréal, Sao Paulo, Séoul, Turin, Vancouver, etc..

À travers une quête d’humanité et d’authenticité autant dans ses thèmes que dans le choix des interprètes, Virginie souhaite créer un lien intime avec le spectateur par des propositions singulières et fortes qui sauront le toucher.

On reconnait son travail par des performances sensibles mais dures, des tableaux aux allures cinématographiques et un vocabulaire qui déconstruit les codes classiques par des rythmiques saccadées et une gestuelle brute alternant sans cesse entre puissance et relâchement. Mais par-dessus tout, Virginie s’intéresse aux humains, à leurs émotions et à la poésie inhérente au quotidien.

Danse K par K

Fondée dans la ville de Québec en 2005, sous la direction artistique de la chorégraphe Karine Ledoyen, Danse K par K est une compagnie vouée à la recherche, la création et la production de spectacles en danse contemporaine. Sensible au développement de son milieu et intéressée aux diffusions hors sentiers, la compagnie peaufine également des concepts qu’elle partage avec ses artistes invités.es. Innovantes, poétiques, les créations de la compagnie Danse K par K injectent une énergie vibrante et nécessaire dans le paysage de la danse contemporaine. L’engagement chez Danse K par K est continu dans le temps et touche plusieurs axes du développement du secteur de la danse.

Catherine Dagenais-Savard

Catherine Dagenais-Savard, wendat et québécoise, a été interprète en danse au sein de la compagnie internationale Marie Chouinard. Depuis sa graduation de l’École de danse contemporaine de Montréal en 2015, elle a collaboré avec les chorégraphes Mélanie Demers, Danièle Desnoyers, Ivanie Aubin-Malo et Lara Kramer. Elle a fait partie de la comédie musicale Mary Poppins au Théâtre St-Denis et d’émissions télévisées comme Lip Sync Battle et Gala Célébration. Elle pratique le fancy shawl, une danse autochtone de Pow Wow et fait partie de la nouvelle distribution de la pièce de théâtre Marguerite : le feu d’Émilie Monnet, présentée au festival d’Avignon en France en 2023.

Parallèlement à sa carrière d’interprète, Catherine est chorégraphe et enseignante en danse. Elle travaille aussi pour le secteur culturel de sa communauté à Wendake et est commissaire autochtone pour le festival d’arts vivants autochtones Nikak Tagocniok au théâtre Gilles-Vigneault à Saint-Jérôme.

Jean-Benoit Labrecque

Sa passion initiale pour la danse urbaine, combinée à sa formation en danse contemporaine, fait de Jean-Benoît Labrecque un interprète polyvalent recherché par les créateurs. Depuis sa sortie de l’EDCM en 2014, il a collaboré avec la chorégraphe Danièle Desnoyers sur quatre créations. Grâce au projet Compagnonnage de la chorégraphe, Jean-Benoît développe depuis 3 ans un projet solo qu’il mûrit par petites touches, en couches sédimentaires. Si l’œuvre emblématique DUOS POUR CORPS ET INSTRUMENTS (2003) reste la porte d’entrée de son projet, sa recherche va au-delà de la notion de répertoire et vise l’appropriation, voire le détournement autorisé, d’un concept d’espace, d’un environnement sonore et d’un matériau chorégraphique. Il collabore également avec les chorégraphes Andrea Peña, Riley Sims, Justine A. Chambers, Alan Lake, Jacques Poulin-Denis, Sébastien Provencher et George Stamos. Jean-Benoît a également eu le privilège de se produire sur des scènes internationales dans les univers chorégraphiques de Catherine Gaudet et Daniel Léveillé, une pièce de Frédérick Gravel, ainsi que de collaborer sur CARAVANE DANSE (2022) et le court-métrage A SILENT TALE (2023). Il fera également partie de sa nouvelle création en 2025. Depuis l’automne 2023, Jean-Benoît est chargé de cours au département de danse et chorégraphe invité pour les étudiants diplômés à l’École de danse de Montréal (EDCM).

Abe Simon Mijnheer

Après avoir pratiqué le soccer et étudié la guitare aux Pays Bas, Abe Simon Mijnheer émigre à Montréal en 2012. Il s’y découvre une passion pour la danse contemporaine, qui le mène à étudier à l’Université Concordia, puis, en 2016, à l’École de danse contemporaine de Montréal. Il a terminé le programme de formation de 3 ans, au cours duquel il a interprété des œuvres de Marie Chouinard, Alan Lake, Virginie Brunelle, Catherine Tardif, Ginette Laurin, Audrey Bergeron, pour ne nommer que celles-ci. Il a amorcé son parcours professionnel en tant qu’interprète dans le travail de Sébastien Provencher (Children of chemistry), Teoma Naccarato, Lina Cruz, Frédérick Gravel et Marc Boucher. Abe aime tout autant intégrer l’entrainement en danse à d’autres pratiques: le yoga, le soccer et la course à pied, que le chant et la musique.

Myriam Arseneault

Issue d’une formation en musique classique et en création littéraire, Myriam gradue du profil interprétation de la danse de l’UQAM en 2017. Depuis sa sortie de l’école, elle collabore à titre d’interprète aux divers projets de la compagnie Le Carré des Lombes/Danièle Desnoyers (Unfold/7 Perspectives, Unfold|Une conférence dansée, Montréal-Marrakech, La Forêt Mixte). Ses premières créations sont présentées à Danses Buissonnières (2017), au OFFTA et Première Ovation (2017) ainsi qu’à Tangente (2018). Depuis 2019, elle performe dans les projets de recherche du concepteur d’éclairage Hugo Dalphond.

Présentement aux études de deuxième cycle en éducation somatique à l’UQAM, elle s’inspire d’approches somatiques, philosophiques et magiques afin de développer un engagement à la fois sensible, critique et complexe du corps. Elle s’intéresse à la sublimation par la dimension de l’haptique et de l’altérité. Elle cultive actuellement une pratique d’écriture et de chant.

Osez! en solo 2021

Après le succès de l’été 2020, l’événement Osez! en solo reprend vie avec une édition d’une toute nouvelle envergure!

Osez! en solo, c’est une performance poétique intime d’une dizaine de minutes conçue pour être vécue par une ou deux personnes à la fois dans un décor extérieur soigneusement choisi. Équipé d’un casque d’écoute, le public est immergé dans un nouvel univers chorégraphique et musical, le temps d’un ou de plusieurs solos qu’il peut collectionner à chaque soir. À l’achat d’un billet, il sélectionne le quartier dans lequel il souhaite vivre l’expérience, sans toutefois connaître l’identité du soliste. Le lieu du solo est dévoilé seulement 24h avant la représentation et l’artiste demeure secret jusqu’à la performance!

Pour la deuxième édition de cette mouture du projet Osez!, sept solos créés en 2020 sont présentés en reprise et sept nouveaux solos font leur apparition. Les quartiers visités cet été sont Limoilou, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Sacrement, le Vieux-Québec, le Vieux-Port, le Petit Champlain et, en nouveauté, le campus de l’Université Laval!

Osez! en solo prend, en 2021, une plus grande ampleur en se déployant dans 4 régions de la province : Québec, Montréal, Lanaudière et les Laurentides. En tout, c’est le travail de près de 65 artistes qu’il sera possible de découvrir dans une trentaine de lieux secrets!

Des questions? Consultez notre Foire aux questions.

La Forêt Mixte

Scénographie-paysage | Crépuscule | Expérience | Onirisme

Lieu d’une étrange beauté où la nature reprend ses droits sur l’activité humaine, la Forêt des lisses du Parc maritime de Saint-Laurent accueille une proposition chorégraphique créée spécifiquement pour ce cadre exceptionnel. Cette flore nouvelle, recouvrant l’ancien chantier maritime, devient momentanément un lieu ouvert sur l’imaginaire. Les lumières du crépuscule, filtrées par la canopée, révèlent un univers onirique. La nuit tombe, l’environnement sonore se magnifie, provoquant une danse festive, jubilatoire.

Dans La Forêt Mixte, la chorégraphe Danièle Desnoyers, figure emblématique de la danse au Québec, crée une gestuelle énergique modelée par le relief de la scénographie-paysage. Les vestiges du chantier maritime parsèment l’espace de lignes précises, balisant la danse. Jouant avec les perspectives, variant les rythmes, la présence des sept interprètes fait vivre une expérience singulière à chacune des personnes qui pénètre la forêt. Ensemble, public et artistes partagent ce dôme naturel rassurant où la cime des arbres définit les limites d’une performance envoûtante.