La Rotonde
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Myriam Allard

Née à Québec, d’un père franco-manitobain et d’une mère gréco-britannique, Myriam Allard grandit dans une maison où la musique, la danse et l’ouverture à l’autre se vivent au quotidien. Sa rencontre avec le flamenco provoque un séisme : en 1998, elle quitte la province pour l’Espagne où elle réside et se forme auprès de grands maîtres durant 6 ans avant de s’installer à Paris. Ses débuts professionnels se font sur les planches des traditionnels tablaos en Espagne, avant d’intégrer différentes formations en Europe, aux États-Unis, au Japon — dont la compagnie d’Israel Galván.

Pleine de ses expériences outre-mer, elle rentre à Montréal et fonde, en 2006 avec Hedi Graja, La Otra Orilla — l’autre rive ; un espace de parole au sein duquel ils signent des œuvres décloisonnées et poétiques : un alliage inattendu de danse, chant, musique, théâtre. Leurs créations vont à la rencontre des spectateurs au Québec et au Canada, ainsi qu’aux États-Unis, en Écosse et en Colombie, trouvant écho partout sur leur passage.

Pour Myriam, le corps sait tout. Il est pluriel, et il danse. Chaque geste traduit sa quête de transcendance, chaque jeu de tension cherche la rencontre avec l’autre. S’appuyant sur sa profonde maîtrise des codes flamencos, sa danse se libère des cadres esthétiques canoniques et développe un langage à l’intérieur duquel l’instinctif côtoie tour à tour le sensible, le raffiné : et dans les profondeurs jaillissent une force latente, une tension sourde.

Myriam Allard est devenue au fil des années une référence nationale. Tour à tour chorégraphe, interprète, directrice artistique, mentore, collaboratrice, enseignante et mère de deux enfants, elle n’a de cesse de partager sa vision du monde en réfléchissant chaque fois plus de lumière.

Luc Vallée

Directeur technique et concepteur d’éclairage, Luc Vallée collabore depuis une vingtaine d’année avec des créateurs du théâtre, de la danse et du cirque afin de faire vivre leur œuvre sur les scènes d’ici et d’ailleurs. Polyvalent, il touche à plusieurs sphères du spectacle. Rapidement, la lumière devient son médium de choix. À travers ses conceptions, il amène le spectateur à plonger dans l’univers artistique du créateur et à mettre en lumière la vie qui s’y trouve.

Il a, entre autres, conçu les éclairages des œuvres chorégraphiques Transire (Cie Wu Xing Wu Shi), Bach : le mal nécessaire (Mario Veillette) ainsi que des productions de L’École de danse de Québec; des spectacles d’ouverture du Dubaï Level Kid Store et du Sotchi Park (Cirque du Soleil), des œuvres multidisciplinaires Ensemble, Pour faire rêver le coeur et Héroïque (Productions Entr’actes), ainsi que de la pièce Trafiquée (Les Gorgones / Marie-Eve Chabot-Lortie).

Aimant les rencontres et relever des défis, il réalise plusieurs tournées dont Cabaret Gainsbourg (Pupulus Mordicus), 73° Nord (Fleuve Espace Danse), Cibler (Danse KparK) et Allavita (Cirque du Soleil). Depuis septembre 2022, il occupe le poste de directeur technique du Groupe Danse Partout à Québec et il met son expertise au service de la relève artistique.

Keven Dubois

Keven a tout d’abord entrepris ses études en cinéma au Cégep Garneau. Par la suite, il s’est orienté vers l’art dramatique. Au cours de son baccalauréat en théâtre, Keven a découvert un intérêt qui s’est transformé en passion pour l’éclairage. Cette découverte l’a poussé à s’engager dans une maîtrise en art de la scène et de l’écran à l’Université Laval. Ses recherches portent principalement sur la projection vidéo comme source d’éclairage scénique. Engagé dans la recherche du Castelet électronique depuis 2008, ce projet lui a permis de représenter le Canada dans un Festival de scénographie à Prague (La Quadriennale de Prague). À cette occasion, Keven a fait découvrir au public du festival le fonctionnement du Castelet électronique en plus du fruit de ses propres recherches en éclairage-vidéo. Il a depuis mis de l’avant cette façon originale d’éclairer la scène dans divers projets dont notamment Le Voyage de Tchékhov à Sakhaline du Théâtre Ad Lux, Metamorphosis de Hanna Abd El Nour et Dreamland de Théâtre Rude Ingénierie.

Sara Harton

Native de la ville de Québec, Sara est diplômée de l’École Supérieure de Ballet Contemporain. Lauréate de nombreux prix d’excellence, dont celui du Lieutenant-gouverneur du Québec, elle s’est illustrée au sein du Jeune Ballet du Québec. Sur plusieurs scènes à travers le monde, elle interprète des créations de nombreux chorégraphes, dont Shawn Hounsell, Hélène Blackburn, Mario Radacovsky, Victor Quijada, Christophe Garcia, Thierry Malandain, Kristen Cere, Iréni Stamou et plusieurs autres.

De 2003 à 2006, elle danse au sein des Grands Ballets Canadiens de Montréal pour la production Casse-Noisette, dans les rôles de corps de ballet. Dès sa sortie de l’ESBCM, en 2006, elle rejoint BJM Danse en tant que danseuse-interprète où elle se produit notamment dans des pièces d’Azure Barton, Rodrigo Pederneiras, Crystal Pite et Mauro Bigonzetti.

Au cours de l’été 2009, elle devient membre d’Ezdanza, compagnie dirigée par Edgar Zendejas, pour laquelle elle danse encore aujourd’hui. De plus, en 2010, elle joint la compagnie Danse K par K, dirigée par Karine Ledoyen pour la création du spectacle Air, puis en 2012, pour une œuvre intitulée Trois paysages.

Depuis 2011, Sara s’est jointe à PPS Danse, Les 7 doigts de la main (Triptyque), Trip The Light Fantastic, Umanove/Didy Veldman et Cirque Éloize. En tant qu’artiste indépendante, elle participe aussi à plusieurs projets chorégraphiques, cinématographiques et de vidéo-clip, et collabore aussi avec différentes écoles comme enseignante, assistante-chorégraphe et chorégraphe.

José Navas

Fondateur et directeur artistique de Compagnie Flak, José Navas oriente sa recherche dans trois champs d’expérience chorégraphique : il interprète avec intensité et émotion ses créations solos, il signe des œuvres de groupe abstraites et envoûtantes, et il crée sur commande des pièces de ballet contemporain qui conjuguent classicisme et sensibilité. Chorégraphe en résidence au Ballet BC de Vancouver pendant trois ans, il y a livré avec succès ses premières œuvres sur pointes dont une version iconoclaste de Giselle au printemps 2013, suivie d’une création pour le Ballet national du Canada à l’automne dernier. José Navas est aussi Artiste associé de la danse du Centre national des Arts du Canada. Son travail a déjà été présenté dans une trentaine de pays en Amérique, en Europe et en Asie.

Marilène Bastien

Marilène Bastien œuvre comme conceptrice de décors et de costumes. Très présente dans le milieu de la danse contemporaine, elle collabore avec plusieurs chorégraphes de renom dont Louise Bédard, Virginie Brunelle, Sylvain Émard, Catherine Gaudet, Lucie Grégoire, Hélène Langevin, Alan Lake, Ginette Laurin, Louise Lecavalier, Ismaël Mouaraki, Anne Plamondon, Jacques Poulin-Denis et Manuel Roque.

Elle conçoit les costumes de Faust de Gounod pour l’Opéra de Québec (m.e.s. Jean-Romain Vespirini). Toujours à l’opéra, elle signe le décor et les costumes d’Aliénor (musique et livret d’Alain Voirpy, m.e.s. et livret de Kristian Frédric, Opéra de Limoges, France, 2021) ainsi que les costumes pour l’opéra Fando et Lis (musique de Benoît Menut d’après l’œuvre de Fernando Arrabal, livret et m.e.s. Kristian Frédric, Opéra de St-Étienne, France).

Parmi ses conceptions de costumes pour le cirque, on compte la création de Benoît Landry Après la nuit, ainsi que trois productions du Cirque du Soleil (Bôcca , m.e.s. de Pierre Lapointe, Le monde est fou et Tout écartillé, m.e.s. de Jean-Guy Legault). Avec le Cirque Éloize elle conçoit les costumes pour la cérémonie d’ouverture des Jeux du CCG, à Zahra au Koweït (m.e.s. de Susan Gaudreau) ainsi que pour Serge Fiori Seul Ensemble (m.e.s. de Benoit Landry).

Au théâtre, elle participe à des créations aux côtés des metteurs en scène Nini Bélanger (Splendide jeunesse et Petite sorcière de Pascal Brullemans), Michel-Maxime Legault (Les inventions à deux voix de Sébastien Harrisson et Ce que nous avons fait de Pascal Brullemans) et Catherine Vidal (Je disparais de Arne Lygre).

Lucie Vigneault

Lucie a complété sa formation professionnelle à l’Université du Québec à Montréal où elle a obtenu un baccalauréat en interprétation en 2001 ainsi qu’un diplôme en enseignement de la danse en 2008. Depuis plus de 10 ans elle travaille à différents projets artistiques en tant qu’interprète, enseignante, répétitrice et chorégraphe. Elle a dansé sous la direction de Johanne Madore et Alain Francoeur (Cirque Éloize), avec Roger Sinha, Hélène Langevin, Tony Chong, Peter James, Frédérick Gravel, Danièle Desnoyers, Manuel Roque, Stéphane Gladyszewski et Daniel Léveillé. Entre 2009 et 2014, elle danse pour la Compagnie Marie Chouinard en tant qu’interprète pigiste. En 2003, elle est récipiendaire d’un prix Gemini pour sa performance dans Cirque Orchestra du Cirque Éloize. En 2004 Lucie fait partie de la tournée 20e anniversaire de Joe, œuvre réputée du chorégraphe Jean-Pierre Perreault. Cette année, elle a dansé le solo Cartes postales de chimère de Louise Bédard, une œuvre importante du répertoire québécois de la danse contemporaine. Elle collabore au travail de Manuel Roque en tant qu’interprète et répétitrice depuis 2003.

Philippe Lessard Drolet

Bachelier en études théâtrales, profil mise en scène, membre fondateur du collectif de création multidisciplinaire Théâtre Rude Ingénierie, Philippe Lessard Drolet articule son travail autour de la construction d’espaces ludiques et de « terrains de jeux scéniques » favorisant la rencontre entre le vivant et le virtuel, dans une écriture performative et interactive. Par sa pratique multidisciplinaire, il s’intéresse au langage de l’éclairage, à la conception vidéo pour la scène, à l’art électronique et à l’installation performative. Depuis 2006, il réalise des conceptions vidéos (Richard III en 2008, Ma Soeur Alice en 2009, L’Homme-Foule en 2010, Édredon en 2011, la station Nichés du parcours Où tu vas quand tu dors en marchant 2 en 2011 et 2012 et Les Palais en 2015 et 2016. Il réalise des dispositifs scéniques robotisés pour Les Incomplètes (Eaux, 2013) et pour TRI (Dreamland, 2016). Il crée aussi des machines sonores, mécaniques ou électroniques, entre autres pour les projets de l’Orchestre d’Hommes-Orchestres. En février 2016, il a signé la mise en scène du spectacle (ENTRE), de TRI, coprésenté par La Rotonde et le Mois Multi.