La Rotonde
En
En

Julie Levesque

Julie Levesque est issue du Conservatoire d’art dramatique de Québec en 2007. Elle est nominée deux fois aux Prix d’excellence des Arts et de la Culture pour la scénographie de La trilogie de Belgrade (2007) et pour le décor et les marionnettes de la pièce Le «K» Buster (2008). Elle reçoit, avec sa compagnie 7981Théâtre, la bourse Première Ovation (2008) et est récipiendaire de la bourse Desjardins/ Théâtre Blanc 2009-2010. Elle est récemment nominée au prix de l’AQCT (2019) pour le décor de Chapitres de la chute présenté au Périscope (Portrait Robot). Julie conçoit les décors et accessoires depuis onze ans pour l’exercice lyrique du Conservatoire de musique de Québec. Elle est pigiste pour multiple compagnies et théâtres notamment : le Théâtre du Trident, le théâtre de La Bordée, Carte Blanche, le Festival de cinéma de ville de Québec, Alan Lake Factori[e] (en danse) ou encore Rhizome (évènements littéraire), Flip Fabrique et Machine de cirque. Elle compte nombre de projets à son actif dans différentes sphères : musée, cinéma, installation. Elle a conceptualisé l’univers de la station Fêter Quoi? du parcours Où tu vas quand tu dors en marchant? du Carrefour international de théâtre de Québec (2015-16), les costumes pour Qui a peur de Virginia Woolf? au Théâtre de La Bordée (2015). Elle a réalisé la scénographie de Crépuscule – Chapitre 3 – Vents et Marées (Ville de Québec et Flip Fabrique) (2018) et tout dernièrement celle de La Duchesse de Langeais au Trident (2019). Julie travaille présentement à une nouvelle création de Flip Fabrique. Elle s’intéresse aux arts visuels, à la projection, aux textiles, pratique la photographie, la peinture et le travail infographique.

Érika Tremblay-Roy

Formée à l’École de théâtre du Cégep de St-Hyacinthe, Érika Tremblay- Roy exerce les métiers d’autrice et de metteure en scène, et s’intéresse tout particulièrement au théâtre pour l’enfance et la jeunesse. Elle a entre autres signé Tante T et Autopsie d’une napkin, texte pour lequel elle remporte le Prix Louise-LaHaye 2012. Avec sa pièce Petite vérité inventée, créée par le Théâtre Bouches Décousues en 2013, elle est finaliste aux Prix Littéraires du Gouverneur Général, remis par le Conseil des arts du Canada. Pour Lettre pour Éléna, coproduite par Le Petit Théâtre de Sherbrooke et la compagnie française de danse La [parenthèse] / Christophe Garcia, on lui décerne en 2016 les Prix LOJIQ : Francophonie et celui du CALQ : Œuvre de l’année en Estrie. Pour sa plus récente pièce Le problème avec le rose, seconde coproduction signée Le Petit Théâtre et La [parenthèse], elle se retrouve finaliste au Prix du CALQ : Œuvre de l’année en Estrie et remporte le Prix Louise-LaHaye 2020, prix qui lui vaut le titre d’autrice associée à la Maison Théâtre de Montréal pour la saison 2021-2022.

Christophe Garcia

Danseur de formation, initié aux arts du théâtre, du chant et de la musique, Christophe Garcia a très vite orienté son travail vers la chorégraphie. Il est admis à l’École-Atelier Rudra-Béjart en Suisse et intègre le Béjart Ballet Lausanne. Entre la France et le Canada, il collabore avec plusieurs personnalités artistiques et structures internationales, telles Robert Lepage et Ex Machina, Robert Wilson et Les Grands Ballets Canadiens. Lauréat de plusieurs prix internationaux de chorégraphie, son travail est vite remarqué lors de différents évènements européens et nord-américains. Christophe est invité à créer pour des compagnies de répertoire : Scapino Ballet Rotterdam, Opéra-théâtre d’Avignon, Ballet d’Europe, Dantzaz Compania, Jeune Ballet du Québec et Jeune Ballet de France. En 2000, il fonde la compagnie La [parenthèse] / Christophe Garcia, dont il est l’actuel directeur artistique.

Anne Plamondon

Formée en ballet et interprète de premier plan depuis près de 25 ans, Anne Plamondon a dansé un vaste répertoire chorégraphique pour de grandes formations internationales telles que Les Grands Ballets Canadiens, le Nederlands Dans Theater 2 en Hollande, le Gulbenkian Ballet au Portugal, Kidd Pivot de Crystal Pite à Vancouver ainsi que le Groupe RUBBERBAND qu’elle a codirigé avec Victor Quijada de 2006 à 2016. À titre de chorégraphe indépendante, elle crée les œuvres Les mêmes yeux que toi (2012), Mécaniques nocturnes (2017), Counter Cantor (2018) et Seulement toi (2020). Comme chorégraphe invitée, elle signe le grand ensemble Yearn to Make a Difference (2020) pour l’Alberta Ballet et cosigne les chorégraphies de Vanishing Mélodies (2021), pièce de grande envergure sur la musique de Patrick Watson portée par les Ballets Jazz de Montréal. Ayant à cœur les enjeux de transmission à la relève, Anne Plamondon s’implique également comme pédagogue dans plusieurs institutions de formation – l’EBSQ, l’EDQ, l’EDCM et Arts Umbrella – et agit comme commissaire déléguée à la danse au Domaine Forget de Charlevoix.

Claudine Hébert

Claudine Hébert a gradué de l’École de Danse Contemporaine de Montréal en 2007. Nous avons pu la voir danser pour des chorégraphes émergents tels Virginie Brunelle, Les Soeurs Schmutt, Jacques Poulin-Denis, Dany Desjardins, Catherine Gaudet, Kate Hilliard, Georges-Nicolas Tremblay, Amélie Lévesque-Demers. Elle a dansé pour l’Opéra de Montréal, Hélène Blackburn (Cas Public) et Sylvain Émard. En 2010, elle remportait le prix de la meilleure interprète alors qu’elle se produisait dans Complexe des genres de Virginie Brunelle au Concours chorégraphique international (AICC) au Danemark. En plus de sa carrière d’interprète, Claudine enseigne à l’école de danse Louise Lapierre (Montréal).

Isabelle Arcand

Isabelle Arcand a obtenu son DEC en cinéma et communication avant d’entamer son baccalauréat en danse contemporaine, profil interprétation, de l’UQAM. Elle gradue en 2007 et se joint à la première création de Virginie Brunelle, Les cuisses à l’écart du cœur. C’est d’ailleurs avec cette compagnie qu’elle a représenté le Canada aux Jeux de la Francophonie 2009 à Beyrouth au Liban. Depuis, elle fait partie de toutes les productions de la compagnie (Foutrement, Complexe des genres, PLOMB). Elle travaille également pour les chorégraphes émergents Geneviève Bolla (Others), Dany Desjardins (Pow wow) et Caroline Dusseault.

Virginie Brunelle

Virginie Brunelle est née au Mont-St-Hilaire au Québec. Dès l’âge de 5 ans, quand elle a commencé le violon, son principal objectif était la musique, et elle a continué à étudier cet instrument intensément durant son adolescence. Le premier contact de Virginie avec la danse est venu un peu plus tard, lorsqu’elle a aidé un ami à produire un spectacle de danse pour une foire d’art. Elle a alors vingt ans et bien qu’elle ait explorer diverses idées de carrière aucune ne lui convient. Intriguée par la découverte d’un nouveau médium, Virginie s’inscrit dans un programme de danse à temps plein au cégep de Drummondville. Au départ, elle se concentre sur la performance, mais dès sa première classe de chorégraphie, elle sût qu’elle avait enfin trouvé sa voie. Elle a continué sa formation en obtenant un baccalauréat en chorégraphie à l’Université du Québec à Montréal.

Diplômée en 2007, elle a rapidement fait sa marque sur la scène de la danse contemporaine. Depuis ses débuts, Virginie Brunelle a obtenu plusieurs distinctions et récompenses – le Prix David-Kilburn, un séjour professionnel de développement en Wallonie-Bruxelles de l’OQWBJ, une résidence et une codiffusion du Studio 303, la Bourse RIDEAU 2009 du Festival Vue sur la Relève, le deuxième prix à la compétition chorégraphique internationale d’Aarhus au Danemark (Aarhus International Choreography Competition) – et les échos se font immédiatement par des invitations à des festivals internationaux.

Cette réaction enthousiaste à ses premières œuvres l’a incitée à établir son entreprise dès 2009, qui est depuis devenue son principal exutoire créatif. Bien que l’aspect technique de l’esthétique de Brunelle soit au cœur de son succès, c’est la qualité humaniste de son travail, et la façon dont elle cherche à comprendre et à démystifier l’expérience humaine à travers le mouvement, qui a vraiment touché le public et les critiques. Elle croit que son démarrage tardif dans le monde de la danse est un avantage, car elle est libre des notions préconçues de ce que la danse doit être.

Par l’intermédiaire de la danse, Virginie a collaboré avec d’autres artistes du cinéma et du théâtre : Anne Émond pour son premier long métrage – Nuit #1, Théâtre PAP – Dissidents, Myriam Magassouba pour son court-métrage – Là où je suis (gagnant d’un Jutra), Isabelle Haveyr pour son court-métrage – Une courte histoire de la folie.

Sophie Breton

Sophie Breton a gradué de l’École de Danse Contemporaine de Montréal en 2008. Nous avons pu la voir danser pour des chorégraphes tels Alan Lake et Geneviève Smith-Courtois, Frédéric Marier, Thierry Huard et Sasha Kleinplatz, et œuvrer aux côtés de Ginelle Chagnon. Elle participe à la création de Complexe des genres de Virginie Brunelle, et danse dans Les Gestes et Le corps en Question(s) d’Isabelle Van Grimde avant de joindre O Vertigo. Elle tiendra un rôle dans Soif, une œuvre de Ginette Laurin. Parallèlement, elle travaille pour Danse à la carte et enseigne la danse contemporaine et le ballet.