La Rotonde
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Les mêmes yeux que toi
Les mêmes yeux que toi
Les mêmes yeux que toi

Les mêmes yeux que toi

Saison 2013-2014
6, 7, 8 mars 2014, 20h
50 minutes
Tarif général : 33 $ Jeune adulte/Aîné/Artisan : 26 $ Enfant : 18.50 $
1 artiste sur scène Discussion avec les artistes après la représentation du 7 mars

Première œuvre solo de la lumineuse Anne Plamondon, Les mêmes yeux que toi aborde avec sensibilité la délicate question de la maladie mentale. Inspirée de la schizophrénie de son père, elle pose un regard sur la frontière ténue qui sépare la démence de la normalité. Avec la collaboration de la metteure en scène Marie Brassard, la chorégraphe et interprète livre une performance danse-théâtre où le corps unit fluidité et véhémence pour exprimer la souffrance et la vulnérabilité engendrées par les états mentaux troubles. Entre grâce et dépossession, elle tangue et glisse, incarnant tantôt cet homme disloqué et incohérent, tantôt cette femme témoin du naufrage d’un père qui va basculer dans la folie. Une œuvre poignante qui aborde magnifiquement ces moments fragiles où tout peut chavirer.

 

Crédits
Équipe artistique
Dans les médias
La parole au public

Une création de : Anne Plamondon et Marie Brassard
Chorégraphie, mise en scène et interprétation : Anne Plamondon
Dramaturgie et mise en scène : Marie Brassard
Éclairage et direction technique : Yan Lee Chan
Musique : Njo Kong Kie, Garth Stevenson
Costumes : Julie Charland, Yso
Consultation en scénographie : Anick La Bissonnière
Direction de production : Julie Brosseau Doré
Photos : Michael Slobodian

Les mêmes yeux que toi est une coproduction de l’Agora de la danse (Montréal), du Centre national des Arts (Ottawa), de Jacob’s Pillow Dance, en collaboration avec le Groupe RUBBERBANDance.

Produit avec le soutien du Conseil des arts et des lettres du Québec et du Conseil des arts du Canada.

 

Anne Plamondon

Anne
Plamondon

Mise en scène
Chorégraphe-interprète
Marie Brassard

Marie
Brassard

Dramaturgie
Mise en scène
Yan Lee Chan

Yan Lee
Chan

Direction technique
Lumières
Njo King Kie

Njo
Kong Kie

Conception sonore
Garth Stevenson

Garth
Stevenson

Conception sonore
Julie Charland

Julie
Charland

Costumes
YSO

YSO

Costumes
Anick La Bissonnière

Anick
La Bissonnière

Consultation artistique

Le regard brouillé des schizophrène prend forme dans une gestuelle à la fois mécanique et brisée faite de cassures, de trésaillements, de mouvements saccadés, de fuites et de retraites. Un passage du côté obscur, pour les non-schizophrènes, de la schizophrénie à la fois délicat, puissant et émotif. Il se dégage de cet amalgame hétéroclite de mouvements une infinie tendresse qui va droit au cœur.

— Robert Boisclair, Les Enfants du Paradis

Une entité obscure tire les ficelles de la danseuse tel un pantin désarticulé aux prises avec une lutte intérieure contre des démons envahissants. Avec les mouvements tantôt disloqués du popping, tantôt avec les lignes droites et la légèreté du ballet, la Montréalaise métisse les genres, concilie la voix blanche de son père à celle des ombres qui l’assaillent.

— Réjeanne Bouchard, Info-Culture.biz

À la fois fille inquiète et père prisonnier, l’interprète incarne un personnage double, la puissance incarnation d’un lien émotif fort, mais entravé par la maladie, le regard des autres, les peurs, les perceptions.

— Josianne Desloges, Le Soleil

Dans son tout premier solo, intitulé «Les mêmes yeux que toi», la chorégraphe et danseuse Anne souhaite démontrer une autre facette de la schizophrénie, maladie dont son père était atteint. La dramaturge Marie Brassard l’a accompagné dans sa démarche artistique.

— TFO

En effet, dans ce spectacle ni déprimant, ni sombre mais largement poétique, le public se trouve confronté à la réalité d’une ligne d’équilibre très fine entre la bonne et la mauvaise santé mentale, autrement dit à la fragilité de l’humain.

— Sandrine Lambert, Voir

Pour approfondir son propos, la belle est allée à la rencontre de François Bertrand du programme Vincent et moi qui offre de l’accompagnement aux artistes vivant avec la maladie mentale. Elle en a rencontré quatre d’entre eux. « La lucidité avec laquelle ils étaient capables de parler de leur maladie m’a beaucoup, beaucoup impressionnée. […] Ce qui m’a inspirée, c’est pas tellement leurs symptômes mais c’est l’humain. L’humain et leur fragilité, leur vulnérabilité et leur grande sensibilité. »

— Catherine Genest, Voir

Les Enfants du paradis: Pourquoi avoir choisi un œil extérieur issu du milieu du théâtre, Marie Brassard, plutôt qu’un œil extérieur issu de la danse pour Les mêmes yeux que toi ?

Anne Plamondon: Dans les dernières années, j’ai eu l’occasion d’expérimenter des moments théâtraux dans mes performances sur scène, mais aussi à la réalisation de quelques courts métrages. Afin de pousser cet aspect de mes habilités, et sachant que le rapport danseur-chorégraphe est un terrain que je connais très bien, il m’apparaissait évident que je devais être accompagné d’un metteur en scène. Je voulais me lancer dans une démarche qui allait me déstabiliser, me «  challenger ». Aussi, très tôt dans mes réflexions, j’ai décidé de faire de ce solo ma première tentative chorégraphique. L’actrice, auteure et metteur en scène Marie Brassard a su comprendre et soutenir le défi que cela représentait pour moi.

— Robert Boisclair, Les Enfants du Paradis

Sandrine Lambert vous parle de Les mêmes yeux que toi dans La parole au public !

Quel spectacle t’a fait voir le monde autrement ?

« Ce solo d’Anne Plamondon traite de la maladie mentale et, à travers le corps, nous permet de saisir la fragilité humaine d’une manière profonde, sans excès de rhétorique, mais avec un impact puissant et durable. »